10/31/2007

Maîtrise en Études littéraires

Je viens d'imprimer le formulaire. Date limite pour l'admission en automne prochain: 1er mars, autant pour la maîtrise en recherche qu'en création.

Création m'intéresse vraiment, mais c'est aussi très contingenté: l'UQAM n'accepte que douze étudiants par session! Évidemment, je vais tenter ma chance, avec recherche comme deuxième choix.

Je dois fournir cinq pages d'échantillon d'écriture avec ma demande. J'ai déjà une petite idée de celles que je vais choisir. Ne reste plus qu'à écrire, réécrire, désécrire, polir, encore, encore...

10/29/2007

Dézoom...

Il y a quelques mois, je me réjouissais dans un billet de ma découverte d'une fonction d'Ubuntu (qui est, je le rappelle, une distribution de Linux), le zoom, qui me permettait de (attention, un punch) zoomer (je vous avais prévenu) sur un document en pleine écriture, ce qui m'aidait à me concentrer pleinement sur ce que j'écrivais, sans me faire déranger par tout le reste...

Or, voilà, j'ai passé d'Ubuntu Feisty à la toute nouvelle distribution, Ubuntu Gutsy. Tout fonctionne très bien, mais le zoom semble avoir disparu. Pouf, volatilisé. Je vais devoir m'en passer, on dirait...

10/28/2007

Nuancement

Depuis quelques billets, je semble prendre un malin plaisir à descendre en règle le roman "Le Temps" de Sébastien Gazaille. C'est plutôt vrai: la lecture de ce livre m'est extrêmement pénible, et je l'aurais déjà abandonnée si je ne m'étais pas déjà decidé à en faire une critique pour Brins d'éternité.

Mais, je ressens quand même le besoin de nuancer mes propos: si le roman de Sébastien Gazaille est médiocre, ça ne veut pas dire, dans l'absolu, qu'il est un auteur médiocre. Enfin, je dis ça, mais s'il exécute sa menace d'écrire et de publier le deuxième tome de sa série, croyez-moi, je vais fuir ce roman comme la peste.

Cependant, s'il reconnaît que son écriture n'est pas mûre, que la publication à compte d'auteur ne donne que rarement des résultats convaincants et qu'il est de loin préférable (sinon essentiel) pour un jeune auteur de passer par le processus d'une direction littéraire compétente, eh bien, je serais prêt à lui donner une autre chance.

Plusieurs lecteurs sont beaucoup plus rancuniers que moi, par contre. En un sens, je le plains: "Le Temps" pourrait s'avérer un premier roman plutôt gênant, dans la carrière d'un écrivain...

10/27/2007

Parfois...

Je me sens comme ce personnage, dans Le Guide Galactique de Douglas Adams, qui, pour passer le temps, décide d'insulter personnellement chaque être vivant de l'univers.

Ce que ça doit être défoulant et chouette...

-- Edit, 1 jour plus tard --

Allez, c'était méchant ça, n'en parlons plus...

10/24/2007

Brins d'éternité à Expozine

C'est décidé, l'équipe de Brins d'éternité sera présente à Expozine, le salon des fanzines, bandes dessinées et petits éditeurs de Montréal, toute la journée du samedi 24 novembre, au 5035, rue Saint-Dominique (près du métro Laurier). Si vous passez dans le coin, venez faire un tour!

10/21/2007

Et un Prix Aurora pour Brins d'éternité



D'après mes sources, il semble bien que Brins d'éternité ai gagné le Prix Aurora 2007, catégorie Accomplissement fanique (publication).

Merci à tous ceux et celles qui nous encouragent, que ce soit en lisant le fanzine, en y écrivant ou en votant pour lui dans des occasions comme celle-ci.

Enfin, voilà, et merci aussi pour cette raison supplémentaire pour boire (mi-session, quand tu nous tiens...)!

10/20/2007

Impressions dans Le Bilboquet 10 !

Je viens de recevoir un courriel de Guillaume Marchand m'annonçant que ma nouvelle de littérature générale Impressions, qui est un complément (pas tout à fait une suite) à ma nouvelle de science-fiction Lueurs (parue dans Brins d'éternité #12), sera au sommaire du dixième numéro de la revue Le Bilboquet.

Eh bien, quelle belle excuse pour fêter: comme le dit mon frère Charles-Etienne, bonne Ste-Crisse à tous (la Ste-Crisse étant une fête imaginaire qu'il a inventé pour se donner une raison de boire avec ses copains)!

10/19/2007

Le Temps, encore

Bon, je sais que ça frôle l'acharnement, je promets de me calmer après, mais...

« J'ai été immédiatement emmenée à ce colis, et j'y ai découvert le cadavre d'une femme morte. » (Le Temps, p. 70)

Décidément, ce roman est une mine de perles...

 

10/18/2007

La traduction est une histoire de science-fiction

Certains auront reconnu le clin d'oeil au dernier roman de Jacques Poulin, La traduction est une histoire d'amour. Si je n'aime pas vraiment cet auteur, je suis plutôt en accord avec l'énoncé du titre de son livre — à condition de souligner, dans l'histoire d'amour, tout ce qu'elle contient d'incompréhension et de déchirement.

J'ai commencé à lire Le Temps de Sébastien Gazaille, et les premières pages m'ont fait quelque peu froncer les sourcils. J'attendrai une bonne centaine de pages de plus avant de décider si j'aime ou non, mais ça ne commence pas très bien: une équipe d'archéologues découvrent un mur recouvert d'une écriture très ancienne, antérieure à l'écriture égyptienne (le texte demeure flou quant à la datation exacte, mais j'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une langue inconnue, dont on avait trouvé que quelques inscriptions sur des fragments au fond d'une mer). On s'abstient de photographier ledit mur pour ne pas endommager l'écriture avec le flash. Jusqu'à présent, ça va, mais on se demande pourquoi personne n'amène un trépied pour faire une photographie à exposition prolongée. Ça se gâte, par contre, quand un personnage commence à déchiffrer les symboles... à la lueur d'une torche (duh!).

Mais à part ces incohérences somme toute mineures et bien pardonnables, toute la scène du déchiffrement m'a semblé maladroite: le spécialiste qui s'attèle à cette tâche semble avoir trop de facilité, le passage de la langue ancienne et probablement en grande partie inconnue est trop simple, trop rapide. Bon, il est incapable de traduire un symbole en particulier, mais ça ne l'empêche en rien de saisir le message dans son ensemble. Ce n'est peut-être qu'un raccourci de narration: il est évidemment plus commode pour l'auteur de donner directement l'information traduite au lecteur, plutôt que de l'embêter avec un tas de questions sémiotiques et linguistiques...

Cependant, à bien y penser, pourquoi pas?

Parmi les quelques histoires de SF qui me trottent dans la tête, quelques-unes ont un rapport plus ou moins direct avec le langage, qu'il soit humain ou extra-terrestre. Je trouve l'acte de traduction tout à fait fascinant. Bien sûr, c'est encore mieux quand on part à zéro, qu'on doit décortiquer la langue inconnue, l'analyser, la décrypter pour en extraire de la signifiance. Personnellement, j'ai toujours détesté, en science-fiction, ce cliché particulièrement éculé du space opera qu'est le traducteur universel, gadget qui peut, à partir de quelques phrases ou quelques mots d'un nouveau dialecte, reconstituer toutes les règles de la langue et ainsi fournir une traduction instantanée et parfaite. Encore ici, c'est évidemment un raccourci que le lecteur initié, désireux de voir la suite de l'histoire, concède aisément à l'auteur. Mais le concept m'a toujours semblé un contresens total, en plus d'être d'une facilité un peu insultante.

Je me souviens d'ailleurs d'une nouvelle de Michèle Laframboise, « Ceux qui ne comptent pas », parue dans Solaris #149, qui traitaient de la problématique du langage sous un angle intéressant (je résume de mémoire, désolé d'avance si je suis dans les patates): un groupe de marchand, habitué de négocier avec diverses races extra-terrestres qui ne parlaient pas tous des langages terriens (ou qui n'en avait physiquement pas la capacité), utilisait les mathématiques comme langue universelle, jusqu'à ce qu'il entre en contact, justement, avec une civilisation qui ne semble pas connaître les nombres...

10/15/2007

Du nouveau: j'existe!

Enfin, ce n'est pas si nouveau que ça dans l'absolu, mais le fait est que j'ai maintenant une page sur Wikipedia. Et non, ce n'est pas moi qui en est le créateur (mais merci, Mathieu), même si j'y ai modifié plusieurs trucs.

Bon, je sais que les informations qu'on y retrouve ne sont pas d'un intérêt capital pour l'humanité, mais c'est tout de même agréable. Ça m'a aussi fait réaliser qu'il n'y avait pas tant de choses à dire sur moi, par contre...

10/12/2007

Ulysse



Je passe devant cette succursale (sur la rue Saint-Denis, près du métro Mont-Royal) assez régulièrement, et chaque fois je ne peux m'empêcher de savourer l'ironie du nom de cette librairie spécialisée en guides de voyage: après tout, Ulysse est probablement le personnage de la littérature occidentale qui a connu le pire voyage possible. Vingt ans d'errance avant de pouvoir retourner chez soi, ce n'est pas rien.

Et nous qui nous lamentons pour quelques valises égarées...

10/09/2007

Lectures Web (2) : Web comics



Certains diront que les web comics (désolé pour le terme anglais, je ne trouve pas, pour l'instant, d'équivalent francophone. Je suis ouvert à vos suggestions) ne sont rien de plus que d'abominables pertes de temps, des trous noirs d'immaturité et de procrastination. Je dois admettre qu'il y a effectivement un peu de cela, mais allons, je m'assume: j'aime bien les web comics. Pas tous, bien entendu, j'ai quelques préférences, et les voici :

xkcd: Probablement mon préféré, mais attention, pour geek consentant uniquement. Si les blagues d'informatique ou de mathématique vous font horreur, peut-être devriez-vous vous abstenir. Le style "bonhomme-allumette" en rebutera peut-être plus d'un, mais personnellement, j'ai été séduit par l'ingéniosité narrative dont fait parfois preuve Randall Munroe.

Explosm.net: Pur délire, blagues de mauvais goût (la plupart du temps, il faut vraiment mettre sa maturité en veilleuse pour apprécier), de nouveaux comics pratiquement tous les jours... Une lecture sympathique quand on n'a pas envie de se casser la tête.

Dilbert: Ai-je vraiment besoin de présenter ce personnage de Scott Adams? L'univers délirant de Dilbert dépeint avec un sarcasme sans cesse renouvelé les absurdités du monde du travail. (Le dessin animé est aussi à surveiller, pour les intéressés)

Ctrl+Alt+Del: Eh oui, un autre truc de geek... Ctrl+Alt+Del s'adresse tout spécialement à un public de gamers (encore ici, désolé, mais "joueurs" ne fait pas tout à fait): si vous n'êtes pas un peu à l'affût de l'actualité des jeux vidéos, vous ne saisirez pas la plupart des blagues...

Unspeakable Vault (Of Doom): Une découverte toute récente: c'est en apprenant que la deuxième extension de Munchkin Cthulhu (dont je viens de faire une critique), Munchkin Cthulhu 3: The Unspeakable Vault était en cours de production que j'ai décidé d'aller y jeter un coup d'oeil. Avis à tous les fans de Lovecraft amateurs d'humour absurde: ça vaut le détour.



EDIT : J'y pense... À votre tour, maintenant! Quels sont vos webcomics préférés?

10/04/2007

Munchkin Cthulhu



J'ai eu l'occasion de jouer quelques parties depuis que je me suis procuré Munchkin Cthulhu, et même si je n'ai pas encore exploré toutes les facettes du jeu , je crois déjà pouvoir dire que j'aime bien, malgré quelques défauts relativement mineurs.

Mais qu'est-ce que Munchkin Cthulhu? Ou encore, à la base, qu'est-ce que Munchkin, et qu'est-ce que Cthulhu?

Munchkin, en plus d'être le nom des nains dans The Wizard of Oz est un terme péjoratif qui réfère à ces joueurs dont l'unique but est de gagner, au détriment du plaisir des autres ou des règles du jeu. Cette attitude est d'autant plus ridicule dans des jeux de rôle (comme le célèbre Donjons et Dragons), qui ne sont justement pas censés être des jeux de compétition, mais des jeux de coopération, d'imagination. (En français (ou, pour être plus précis, en parisien), l'expression équivalente serait "Gros Bill". Non, jamais entendu, moi non plus).

C'est cette attitude fort déplaisante que Munchkin, le jeu de Steve Jackson venait ridiculiser, comme témoigne l'appel du site promotionnel:
Go down in the dungeon. Kill everything you meet. Backstab your friends and steal their stuff. Grab the treasure and run.
Admit it. You love it.


Suite à l'immense popularité du premier Munchkin sont apparues des variantes du jeu, tournant toujours autour du même concept (que je présenterai un peu plus loin) tout en ajoutant des éléments nouveaux, des règles spéciales. On peut ainsi jouer à Star Munchkin, Munchkin Fu, Munchkin Bites, Munchkin Impossible, Super Munchkin (entre autres !), et... Munchkin Cthulhu.

Et Cthulhu, qu'est-ce? Les lecteurs de H.P. Lovecraft auront reconnus la légendaire créature maléfique de cet écrivain d'horreur fantastique.

Alors, maintenant que vous avez suivi le cours accéléré Geek 101, vous savez de quoi retourne Munchkin Cthulhu: chaque joueur commence au niveau 1, et le but du jeu est de tuer des monstres tous plus parodiquement horrifiants les uns que les autres (on rencontre ainsi "Tht whch hs n vwl" "Buggoth", "The Grape Old Ones", "The Unpronounceable Evil" ou encore... "H.P. Munchcraft" lui-même!) pour amasser le plus de trésors possible (pensons au "Sushi Knife of Doom" ou au très puissant "Triple-barreled Shotgun") et pour atteindre le niveau 10 le premier.

Les joueurs peuvent aussi incarner quatre différentes classes, qui ont toutes des avantages et des inconvénients: Professor, Monster Whacker, Investigator ou encore Cultist.

J'aurais tendance à dire que le jeu est bien construit, et que le facteur amusement est au rendez-vous, même quand on devient familier avec les jeux de mots (parfois désopilants) des cartes. Cependant, et c'est peut-être inévitable pour un jeu de cartes, la chance détermine en grande partie, surtout en début de jeu, qui mène haut la main et qui tente vainement de survivre. Pour être tout à fait franc, par contre, je dois mentionner qu'en général, les joueurs plus faible ont tendance à ratrapper les plus forts après la moitié de la partie, ce qui a donné à plusieurs reprises des fin de parties très serrées.

D'ailleurs, la boîte mentionne qu'une partie dure en moyenne une heure, mais il faut compter le double pour les premières parties, voire le triple pour les non-initiés.

Je n'ai pas vu toutes les cartes en jeu (hier encore je découvrais avec plaisir la Cheat card, qui permet de faire ce qu'elle dit: tricher en toute légalité), tout comme j'ai bien hâte de jouer une partie à plus de quatre joueurs (jusqu'à un maximum de 6), pour voir quelle dynamique prendra le jeu... Mais je suis encore bien loin d'avoir épuisé toutes les possibilités des 168 cartes que contiennent Munchkin Cthulhu. Et de toute façon, si cela venait à se produire, l'extension Munchkin Cthulhu 2 : Call of Cowthulhu me fait de l'oeil...