1/30/2008

Découvertes 2007 (2): The Zombie Survival Guide, de Max Brooks


J'ai prévu en parler plus tard, mais la réception du numéro spécial zombies de Horrifique m'a donné envie d'en parler tout de suite.

Probablement avez-vous une trousse de secours chez vous, en cas, par exemple, de panne d'électricité prolongée. Mais avez-vous déjà songé à vous prémunir contre une éventuelle attaque de zombies? Si les morts reviennent à vie, une période initiale (et potentiellement permanente) de chaos social est à prévoir: oubliez la police, l'armée, le gouvernement, vous ne pourrez compter que sur vous-même pour survivre aux assauts incessants des cadavres cannibales. Êtes-vous prêt pour une telle éventualité?

La réponse, à en juger par votre air ébahi (ou navré, c'est selon), est probablement non. C'est ici que le livre de Max Brooks entre en scène: il propose un guide de survie étonnament complet pour survivre aux zombies. Des conseils sur meilleurs refuges à ceux portant sur les armes les plus efficaces, Brooks tisse, toujours avec le plus grand sérieux, une gigantesque toile de fond fictionelle (oui, oui, je sais, ce n'est pas vrai) d'un réalisme dérangeant. En effet, comme l'a remarqué Christian Sauvé, la structure en guide de survie n'est finalement qu'un prétexte narrativement original pour présenter un roman de SF/Horreur. N'empêche, la minutie de l'auteur et son souci du détail entraînent vraiment le lecteur dans son univers paranoïaque et post-apocalyptique.

The Zombie Survival Guide est probablement ma lecture la plus geek de cette année (merci à Carmélie pour ce cadeau très bien choisi; et j'ai encore la simili-suite à lire, World War Z, du même auteur). À savourer dans le noir, avec une lampe de poche et une machette à proximité.

1/27/2008

Couverture de Brins d'éternité #18

La voici:



(Cliquez pour agrandir)

L'illustration est d'Antoine Joie, la mise en page de Carmélie Jacob. Le numéro devrait paraître d'ici environ deux semaines. Yé!

1/25/2008

Peu productif

Il y a de ces jours où toutes les excuses sont bonnes pour glander.

J'ai l'habitude de regarder un épisode de Doctor Who par jour (je suis rendu à la saison 11, à ce rythme j'en ai encore pour un an et demi, peut-être deux). Aujourd'hui, j'en ai regardé quatre de suite. Ensuite, je me suis aperçu qu'une nouvelle version de Freeciv était disponible depuis quelques jours: bien entendu, je me devais de la télécharger et de la compiler, "juste pour voir si ça fonctionne" (et oui, ce fut un succès). Et cette étoile que je n'arrive pas à trouver dans Super Mario Galaxy... Sans parler de ce blog qui, ma foi, devait être mis à jour.

Tout ça, alors que je devrais continuer la direction littéraire des textes retenus pour Brins d'éternité, travailler sur mes propres nouvelles, lire, et puis, tiens, faire un peu de ménage. Ça craint.

Au moins, j'ai passé ma matinée avec Carmélie. Je dirais que ça vient justifier ma journée, aussi pathétiquement improductive soit-elle.

(Mais bon, allons, la soirée est encore jeune! Au travail!)

1/24/2008

De retour en ligne

Après une très courte absence (combien d'entre vous avez remarqué?) le site de Brins d'éternité est de retour sur le web. Si tout va bien, je devrais pouvoir commencer à travailler dessus (autant au niveau de l'information que du visuel) cette fin de semaine.

D'ici là, ce n'est pas comme si je n'avais rien à faire, par contre. D'ailleurs, j'ai terminé, hier, la nouvelle version de L'autre neige (qui a été allongée de 5 pages... J'espère que ça ne posera pas de problème à mes collègues de Nocturne). Il ne me reste plus qu'à ajouter quelques petits détails que j'avais oubliés et à me relire, question de corriger mes multiples fautes d'inattention.

1/23/2008

Reçu: Horrifique #57

Une petite surprise, ce matin, dans la boîte aux lettres: Horrifique #57, spécial zombies! Génial! Cette thématique réveille le geek qui sommeille en moi la majorité de temps, vous savez, lorsque je suis dans un environnement social et que je tente vainement d'avoir l'air d'un humain normal.

Mais quand même, pouf, en dessous de la pile de lecture (en dessous de Clair\Obscur #2, aussi, bien entendu) et hop, au travail : direction littéraire pour le #19 de Brins d'éternité et, si j'ai le temps, un peu de réécriture de L'autre neige.

1/22/2008

Tel qu'annoncé...

... le changement de serveur du site de Brins d'éternité aura lieu très bientôt. Le site sera donc mort pendant quelques jours, pour ensuite mieux renaître de ses cendres.

Le look du site sera probablement revu dans un avenir que j'espère plutôt rapproché. Ce qui est certain, c'est qu'il sera mis à jour de façon plus régulière.

1/19/2008

Vos commentaires sur mes lectures

Depuis les débuts de ce blog, j'indique, dans la colonne de droite, quelles ont été mes dernières lectures. Je n'en parle pas toujours ouvertement, par contre. D'où l'idée de ce billet: vous voulez me demander directement ce que j'ai pensé de tel ou tel livre? Mieux, vous voulez me donner votre avis sur ce roman en particulier? Eh bien, allez-y, la parole est à vous!

Vos questions : Brins d'éternité

Vous avez des questions à me poser sur Brins d'éternité, sur la publication elle-même autant que sur notre façon de travailler? Vous voulez discuter de la revue, mais, oh, méchant Guillaume n'a pas posté de billet à ce sujet depuis quelque temps...?

Eh bien voilà, ne pleurez plus, éloignez ce revolver chargé de votre tempe et défoulez-vous: ce billet est là pour vous.

1/18/2008

Impressions en ligne

Je viens de me rendre compte (parce qu'on ne m'a jamais avisé, mais enfin) que ma nouvelle Impressions, parue dans le #10 de la revue Le Bilboquet, est très disponible en ligne (pdf).

Peut-être n'est-ce qu'une erreur? N'empêche, je l'ai trouvée en googlant mon nom. Oui, j'ai ce genre de passe narcissique.

--Edit--

Non, ce n'est probablement pas une erreur: le lien vers le texte est sur le site, sur la page de présentation du numéro 10, juste sous la nouvelle d'une certaine Fanny Charpentier (pdf). Je vais de surprise en surprise, ce soir...

Allez, gâtez-vous, lisez: c'est gratuit.

1/16/2008

Découvertes 2007 (1) - La manufacture de machines, de Louis-Philippe Hébert


Je dois commencer ce billet par un erratum (ça part mal, je sais): j'ai présenté La manufacture de machines de Louis-Philippe Hébert comme étant un roman, alors qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles. L'erreur est, cependant, bien compréhensible, car, même si la lecture de cette oeuvre est déroutante sur plusieurs niveaux, il en ressort une impression d'unité, une cohérence interne, autant sur les plans thématiques que narratifs.

Le livre s'ouvre sur une nouvelle (Le discours d'utilité) décrivant la futilité d'un bureau de brevet au fonctionnement perverti. Vient ensuite L'Aqueduc, qui raconte l'histoire d'un veilleur de nuit emprisonné dans les profondeurs d'un aqueduc (qui sert aussi de cimetière) creusé par des robots. Ces nouvelles, et toutes les suivantes, ont lieu dans un endroit étrange, flou: la manufacture de machines.

Mais qu'est-ce que cette manufacture? On ne le sait jamais avec précision. Les quinzes courtes nouvelle que composent le recueil présentent toutes un aspect de la manufacture, qui est une sorte de village très technologique (voire technocratique) fonctionnant en vase clos. Malgré ce qu'en dit Jean-François Chassay (qui signe la préface du livre et à qui je dois la découverte de ce livre, qu'il avait mit au programme d'un de ses cours sur les robots et les automates en littérature, à l'UQAM), on peut classer cette oeuvre de Hébert dans la science-fiction, à condition de ne pas se tenir à la définition stricte du genre: pas nécessairement de réflexion sur la science, pas de projection dans l'avenir, mais tout de même, une présence marquée du domaine scientifique. En fait, selon moi, La manufacture des machines appartient à un sous-genre malheureusement trop rare, que j'appellerais (peut-être à tort, mais enfin) SF poétique.

Oui, de la poésie, tout à fait. En prose, bien entendu, mais de la poésie quand même, que l'on retrouve autant dans la plume (superbe) de l'auteur que dans le contenu des nouvelles: plusieurs histoires sont troublantes, profondément étranges, marquantes. Je pense, notamment, aux nouvelles L'Aqueduc, L'hôtel et L'activité cérébrale des gardiens de nuit. On frôle parfois l'absurde, mais on n'y sombre jamais. Il serait futile de tenter de résumer le recueil dans son ensemble: malgré ce sentiment d'unité mentionné plus haut, le recueil échappe à mes efforts de synthèse. Peut-être est-ce justement pour cela que j'ai apprécié cette lecture.

1/12/2008

Rétrospective 2007

L'année 2008 est déjà bien entamée, je prendrai donc un peu de temps pour faire le bilan de l'année 2007.

Sur la plan personnel, sans ordre particulier, j'ai complété mon baccalauréat en études littéraires à l'UQAM (j'entre en Maîtrise en septembre prochain), j'ai découvert Amarok de Mike Oldfield, Carmélie m'a offert Lynch, j'ai cuisiné, avec un succès raisonnable, ma première lasagne et ma première sauce rosée, on m'a créé une page sur Wikipedia et j'ai été simpsonisé. J'ai aussi été voir quelques films à Fantasia, quelques uns très bons, et d'autres plutôt... enfin.

Du côté de l'écriture, je dois admettre que l'année a été plutôt calme, même si je maintiens ma moyenne de publication: 5 nouvelles en tout, dans autant de revues différentes (Crématiseur dans Nocturne Hors-série #1, Magie Contact dans La Petite Bibliothèque Bleue, Livre-toi à moi dans le #1 de Katapulpe, Sable dans le #56 du vénérable fanzine Horrifique et Impressions dans le dixième numéro du Bilboquet), par rapport à 6 nouvelles en 2006.

2007 a aussi été une bonne année pour Brins d'éternité, avec un premier exercice non-déficitaire (ce qui semble être plutôt rare pour un fanzine) et un Prix Aurora dans la catégorie "accomplissement fanique". Ce fut aussi la première année complète pour l'équipe de Brins d'éternité, au cours de laquelle nous avons réalisé tout le travail que représente la direction d'une revue. C'est d'ailleurs en raison de cette surcharge que nous quitté Audrée Wilhelmy, notre directrice artistique (responsable de la grille graphique actuelle du fanzine), qui a été remplacée par Carmélie Jacob, qui assurait déjà les postes de correctrice et de responsable de la publicité. Geneviève Fournier-Goulet, quant à elle, a accepté le poste de coordonnatrice pour la section articles, tandis que Sabrina Raymond propage la bonne nouvelle en s'occupant des relations publiques. Et moi, dans tout ça, je fais le reste: éditeur, comptable, directeur littéraire, rédacteur en chef. Nous avons donc une équipe bien rodée qui est prête à relever le défi d'une deuxième année de littératures de genre. La préparation du #18, d'ailleurs, va bon train. Nous avons reçu l'illustration de couverture, je devrais être en mesure de vous en montrer une image dans quelques jours.

C'est aussi en 2007 que j'ai décidé de redonner vie à La Saveur du Moi, qui reposait en paix depuis plusieurs mois sur LiveJournal. Le passage à blogspot a aussi marqué un changement radical dans la nature et l'orientation du projet: alors qu'il s'agissait, à l'origine, surtout d'un journal de création littéraire, j'ai opté ici pour un style plus informel, plus critique, plus blog, finalement. J'ai essayé d'écrire régulièrement (aux trois jours, environ), et, dans l'ensemble, j'ai réussi. Je ne crois pas avoir accès aux statistiques de fréquentation de mon blog, mais si je me fie aux commentaires laissés sur les billets, j'ai quelques lecteurs et lectrices fidèles, que j'aimerais remercier pour leur soutien. Si j'ai des lecteurs invisibles et muets, je les salue aussi.

Côté lecture, j'ai eu une année bien remplie, autant d'heureuses découvertes que d'amères déceptions.

Au cours des prochaines semaines, je présenterai mes sept découvertes littéraires de l'année 2007: notez bien qu'il ne s'agit pas nécessairement d'oeuvres parues en 2007, mais d'oeuvres que j'ai lues au cours de cette année. D'ailleurs, le premier titre de mon palmarès (qui sera présenté sans ordre de préférence) est La manufacture de machines de l'écrivain québécois Louis-Philippe Hébert, roman paru pour la première fois en 1976, puis réédité chez XYZ en 2001. À suivre, donc, dans mon prochain billet.

1/09/2008

Occupé

La réécriture de mes trois textes avance bien (En général, j'ajoute dans L'autre neige, j'efface dans Louise et je transforme dans En guise d'épilogue), je commence même à avoir des idées neuves pour d'autres nouvelles que j'avais mises de côté depuis quelque temps. Je devrais vraiment écrire de façon plus régulière, ça serait bon pour moi.

Avec ça, mon emploi à Coop UQAM (le même qu'en septembre passé) et Brins d'éternité (dont le #18, d'ailleurs, devrait paraître dans environ un mois), je suis relativement occupé. N'empêche, je vais essayer d'écrire, samedi, un petit bilan de l'année 2007, un peu comme celui de Mîreldar.

D'ici là, je fais jouer un disque d'Opeth, je me fais bouillir de l'eau, et c'est parti!

1/06/2008

Petite soirée: écriture et thé

Les vacances des fêtes tirent à leurs fins: même si j'ai terminé mon baccalauréat et que je n'attaque ma maîtrise qu'en septembre, je commence dès demain à travailler comme caissier pour Coop UQAM. Je profiterai donc de ma dernière soirée de liberté pour écrire (ou réécrire) un peu. Idéalement, j'aimerais terminer les nouvelles versions de En guise d'épilogue (merci à Philippe-Aubert Côté et à Jonathan Reynolds pour leurs judicieux conseils!) et de L'autre neige (que j'allonge de quelques pages, suite à une idée que j'avais eu il y a déjà quelques mois, avant de savoir si la nouvelle serait acceptée ou non). Je voudrais aussi me casser la tête un peu sur Louise, que je n'ai pas touché depuis déjà quelques semaines.

S'il me reste du temps, je commenterai quelques nouvelles que j'ai reçues pour Brins d'éternité (j'ai lu la grande majorité des textes que nous avons reçu, ne reste plus qu'à écrire et envoyer les rapports de lecture).

Ça s'annonce comme une soirée chargée, mais c'est tant mieux, j'ai mon thé et mon nouveau coffret de Opeth (trois albums plus un live double CD) pour me donner de l'énergie. Rawk.

1/04/2008

Je ne veux plus jamais voir d'agenda de l'UQAM

Je viens de passer 8h à mettre de la publicité dans des agendas de l'université (pour Coop UQAM). Ouvrir la boîte, sortir les agendas, plier les pubs, les mettre dans les agendas, remplir la boîte... Misère.

Je crois que je vais incinérer le prochain agenda que je vois, simplement par vengeance. Héhéhé.

--Edit--

Remarquez, si je ne peux plus en voir, je peux très bien en parler: j'ai écrit 5 fois le mot agenda (bon... 6 fois) en si peu de lignes... Très faible stylistiquement, mais très défoulant!

1/03/2008

Reçu: Clair\obscur #2

Et hop! En dessous de ma pile de lecture. J'aimerais bien mettre le fanzine au dessus de la pile, mais malheureusement, j'ai d'autres lectures plus urgentes.

Un scan de la couverture (très jolie, plus réussie que celle du #1, à mon avis) est disponible ici.

Parlant d'histoires d'horreur, j'ai aussi reçu ma trousse d'impôt fédéral. Brrr...

L'autre neige dans Nocturne #8

J'ai reçu ce matin un courriel de Marie Laporte m'annonçant non seulement que le fanzine Nocturne est toujours vivant (hourra!), mais qu'en plus ma nouvelle L'autre neige (qui est ma première incursion sérieuse en fantasy) est acceptée pour le numéro 8, aux côtés de celle de Dominic Bellavance. Je ne sais pas quand le numéro 8 paraîtra, mais le 7 est prévu d'ici la fin du mois. Génial!

En fait, l'équipe de Nocturne me propose même d'écrire une suite à la nouvelle. Je n'avais pas du tout considéré cette option, mais il me semble effectivement y avoir matière à approfondissement avec l'univers que j'ai esquissé dans L'autre neige. C'est, hélas, bien ce que je craignais: une fois qu'on entre dans la cercle vicieux de la fantasy, plus moyen d'en sortir!