3/29/2008

Teaser

Et non, ce n'est pas aujourd'hui que je vous montre la couverture du numéro 19 de Brins d'éternité. Mais pour vous faire patienter, je vous en dévoile un extrait, un teaser, quoi:



Que représente l'image complète, à votre avis? Est-ce un oiseau, un avion, Superman? Le débat est ouvert.

(Aux rares élus qui ont déjà vu l'image: chut. Laissez les autres lancer leurs idées farfelues.)

**Ajout**

Et voilà, le dernier indice. L'image complète sera dévoilé au cours de la journée de demain. Désolé pour la disparition soudaine de ce billet, c'est de ma faute, mais je ne pensais pas que ça aurait cet effet. Je ne recommencerai plus, promis.


Indice #1
Indice #2
Indice #3

3/26/2008

La méthode Snowflake, jusqu'à présent

J'avais déjà parlé, il y a quelque temps, de cette méthode d'écriture et de mon désir d'essayer de l'appliquer pour l'une de mes nouvelles fantastiques. Voici où j'en suis.

Premièrement, je n'ai pas appliqué la méthode jusqu'au bout, et je n'ai pas l'intention de le faire pour ce texte. Je me suis arrêté à la troisième étape, celle qui consiste à développer une fiche pour chaque personnage important de l'histoire. Le problème, c'est que je n'ai qu'un personnage vraiment principal, un semi-important et deux tout à fait secondaires. Après avoir fait la fiche du personnage principal, je trouvais que les autres tenaient surtout de la redondance, et j'ai arrêté. Il est évident, cependant, qu'avec une histoire plus complexe (celle d'un roman, par exemple, ou d'une nouvelle à la narration plus tordue), l'exercice aurait été tout à fait pertinent. Mais ici...

Même si je n'ai pas (encore) écrit le début d'une phrase dans ma nouvelle, la méthode m'a aidé à développer mon idée, à placer quelques détails importants qui me permettront de donner un certain ton au texte, une direction particulière. Maintenant, par contre, je sens que je suis rendu au stade de l'écriture.

L'expérience avec la méthode Snowflake, même partielle, m'a donc été bénéfique. Reste à voir si je serai suffisamment satisfait du résultat final pour...

Et... Pour la couverture du numéro 19, je sais, je vous fais languir, mais ça s'en vient! C'est déjà très présentable, mais que voulez-vous, on est maniaque, on bichonne, on retouche, et puis bon, le perfectionnisme, ça prend du temps.

3/23/2008

Googlé

Peut-être avez-vous remarqué que, depuis une dizaine de jours, je me suis inscrit à sitemeter (l'icône est visible tout en bas de la page). Je dois avouer que je m'amuse avec ce bidule, notamment en regardant de quel pays viennent les visiteurs. En fait, le terme visiteur n'est pas tout à fait exact: sitemer semble compter comme une visite les fois où mon blog apparaît lors d'une recherche sur Google, même si l'internaute ne se rend pas sur La Saveur du moi.

Ce qui est absolument fascinant, par contre, c'est que j'ai accès aux mots utilisés dans le moteur de recherche pour parvenir jusqu'à mon site. On y trouve des petites perles. Par exemple, "recette scatophile" mène (avec une certaine dose de patience) à une critique d'un court métrage que j'ai vu l'été dernier à Fantasia; "définition de plaisir" conduit à un récit de mes déboires de boisson; "traduction de la langue inconnue" (ça ferait un bon titre de nouvelle, non?) renvoi à une réflexion sur la représentation et la traduction des langues extra-terrestres en science-fiction...


***Ajout***

Tiens, un autre qui est pas mal: "bateau dans le clair obscure" qui mène à... Vous verrez bien.

3/20/2008

Subventions et révélation sur le #19

Bonne nouvelle: l'AEmel (Association Étudiante du module d'études littéraires) de l'UQAM nous accorde une subvention (j'attends toujours une réponse de l'AFEA). C'est donc officiel, le numéro 19 et les suivants auront des couvertures en couleur.

Nous avons d'ailleurs déjà reçu l'illustration de couverture, signée par le Belge Bruno Laurent. Nous en sommes à monter des prototypes de couverture (nous ne pouvons évidemment pas conserver la même mise en page qu'avant), et franchement, déjà, un seul mot pour décrire le résultat: wôw.

Je n'en mettrai pas plus, question de ne pas sombrer dans l'humilité profonde. Restez à l'écoute, une image de la couverture sera bientôt disponible!

3/17/2008

La grande mascarade, de A. B. Winter


Le roman de A.B. Winter, paru chez Les Intouchables, porte merveilleusement bien son nom: derrière des allures de pseudo-fantastique se cache du psycho-pop bien dégoulinant de bons sentiments et de révélations spirituelles à deux sous. (Pour vous donner une idée, un extrait du synopsis, en quatrième de couverture: "La grande mascarade est une extraordinaire odyssée à la découverte du plus bel eldorado qui soit, notre identité.")

On y raconte l'histoire de Sydney Hughes, une femme dans le début de la trentaine qui, malgré le succès de sa carrière, sent un vaste vide en elle, comme s'il lui manquait une partie de son intériorité. Juste après s'être fait diagnostiquer un épuisement professionnel, Sydney reçoit une lettre d'elle même, écrite lorsqu'elle n'avait que dix ans. Elle y apprend que pour se protéger du regard et du jugement des autres, elle a dû, enfant, transformer sa personnalité, en y appliquant quatre "masques". S'ensuit une quête au cours de laquelle Sydney, guidée par des indices qu'elle s'est laissé une vingtaine d'années plus tôt, tente de retrouver sa véritable identité. Elle découvre, par le fait même, qu'elle n'est pas la seule dans cette situation, qu'un vaste et mystérieux Réseau a été mis en place pour permettre aux enfants de changer leur identité et aux adultes de la retrouver.

Si le concept est prometteur, le traitement est plutôt pénible: on a droit à la psychologie de cuisine dans toute sa splendeur, du genre "je suis parfaite, peu importe ce que vous pensez", "il faut retrouver l'enfant en soi", et gnagnagna.

Cependant, l'écriture de l'auteure est sympathique, vivante. Les phrases sont bien construites, tout comme la narration du roman, qui opère de nombreux retours en arrières tout en explorant la vie d'une petite constellation de personnages gravitant autour de Sydney. Certaines trames narratives, par contre, tiennent tout simplement du remplissages et n'apportent absolument rien à l'intrigue ou même à la thématique du roman.

J'ai été surpris d'apprendre, après quelques recherches sur le site de l'auteure, que deux autres tomes étaient prévus. Si le deuxième tome s'annonce plutôt insipide (un peu trop name-dropping:"Nous allons enfin comprendre pourquoi et comment le réseau a été préservé jusqu’à ce jour et surtout, apprendre qui des personnages célèbres de notre temps en ont fait partie."), le troisième pourrait tremper davantage dans le fantastique.

La grande mascarade est un roman à message et vise clairement un certain public qui se reconnaîtra dans le personnage de Sydney. Ce n'est pas mauvais en soi, il y a des lecteurs pour ce genre de livre, après tout. Le problème, c'est que le procédé est si peu subtil qu'on y voit davantage un truc de marketing que de la littérature. Mais encore, ce ne sera pas le premier livre des Intouchables à utiliser cette recette.

3/14/2008

Découvertes 2007 (3): À la recherche du temps perdu

Oui, vous avez bien lu, l'oeuvre de Marcel Proust fait partie de mes coups de coeur 2007.

Je serais bien embêté d'en résumer l'histoire. En fait, lorsque le copain de ma cousine m'avait demandé de quoi parlait ce roman, je n'ai pas trouvé de meilleure réponse, après quelques instants de réflexions, qu'un bête: "c'est l'histoire de Marcel, un type à la santé fragile, jaloux et un peu parano qui rêve de devenir écrivain, procrastine toute sa vie avant, finalement, de le devenir."

Le problème majeur avec ce résumé, c'est qu'il ne rend pas du tout honneur au livre (ou livres, puisqu'il est séparé en sept ou huit tomes, selon les éditions). Dit comme ça, ça semble ennuyeux à mourir (je dois avouer que certains passages sont, enfin, moins palpitants, mais dans l'ensemble, c'est génial).

J'ai l'impression que, pour bien présenter la Recherche, il me faudrait l'analyser, tenir un discours littéraire plus ou moins universitaire pour en disséquer la forme, la structure... Il est évident qu'il y a effectivement plusieurs choses très pertinentes et intéressantes à dire sur cette oeuvre, de ce point de vue: si je m'y risquais, je ne serais ni le premier, ni le dernier.

Mais je repense à ma première impression, à mes sensations de lectures, et ce n'est clairement pas ces nuances littéraires qui m'ont plu, alors (je m'y suis intéressé ensuite), mais bien l'humour proustien, point qui ne paraissait pas dans ma tentative de résumé: les scènes dans le salon des Verdurin, par exemple, regorgent de calembours, de mots d'esprits (ou, encore mieux, de mots d'esprits ratés, ce qui est parfois encore plus drôle), et que dire des crises d'hystérie du baron de Charlus, sinon qu'elles sont tout à fait délectables?

Ça me fait penser, lors de mon dernier voyage en Belgique, j'avais vu un salon de coiffure qui s'appellait Charles et Charlus. Je ne me souviens plus où exactement, par contre. Et était-ce bien en Belgique? Misère, ma mémoire flanche...

3/11/2008

Diplôme et épilogue

Je n'ai toujours pas de réponses pour la maîtrise, mais j'ai reçu aujourd'hui mon diplôme de baccalauréat, ce qui fait donc officiellement de moi un bachelier ès arts. Attention.

De plus, François-Bernard Tremblay m'a annoncé que ma nouvelle En guise d'épilogue était acceptée pour Clair\obscur (pour le #3, je crois). Si la revue paye encore ses auteurs, ce sera ma deuxième publication payante, la première remontant au concours Critère en 2004, où j'avais remporté un prix de 500$ pour une nouvelle d'environ 20 pages.

Et, en plus, je suis libéré de mon rhume.

Il y a des moments, comme ça, où tout va bien. Sans parler de Smash Bros Brawl qui est sorti dimanche et qui est, ma foi, fort captivant.

Mais allez, le travail en premier, le combats à mort amicaux ensuite.

3/07/2008

Malade

Pourtant, je ne le suis que si rarement, quand l'alcool n'est pas en cause... Mais voilà, je suis abonné au rhume, comme le reste de ma famille, d'ailleurs. Et ça me vide complètement, j'ai l'impression d'être incapable de faire quoi que ce soit de constructif. Misère.

N'empêche, j'ai quand même réussi à traîner ma pauvre carcasse jusqu'à la foire des éditions alternatives, et, comme je le disais ailleurs, l'expérience fut tout à fait concluante. Après une première journée dans-la-tempête-de-neige beaucoup trop calme, la deuxième journée s'est avérée beaucoup plus rentable (plus de ventes d'exemplaires) et plus intéressante (rencontre de quelques copains du Web, discussion avec l'éditrice des Éditions de Ta Mère, notamment). Considérant que cet événement est gratuit pour les exposants (contrairement à Expozine où il faut payer pour réserver une table), cette foire est probablement, avec le congrès Boréal, un des nos meilleur moyen de rejoindre notre lectorat et d'étendre un peu plus notre empire littéraire.

Bon, cela dit, il faudrait que je me rattrape dans ma lecture: je suis dans La main gauche des ténèbres, de Philippe Porée-Kurrer (ça ressemble un peu trop au titre d'un roman d'Ursula Le Guin pour être juste une coïncidence, à mon avis).

Vous, que lisez vous en ce moment?

3/04/2008

Confirmation

Voilà, c'est confirmé, Brins d'éternité sera à la foire de l'édition alternative, à l'UQAM, les 5 et 6 mars prochains. Malheureusement, je n'ai pas eu d'informations supplémentaires quant au lieu exact de l'activité (je présume que la foire se tiendra dans l'agora du pavillon Judith-Jasmin, tout près de l'entrée du métro). Je n'arrive pas non plus à me souvenir des heures d'ouverture et de fermeture de la foire (ah, les ravages de l'âge, que voulez-vous): il me semble que c'est, environ, de midi à 18h pour les deux jours. Je tâcherai de préciser mes informations d'ici demain.

3/01/2008

À confirmer, mais....

Brins d'éternité devrait, si tout va bien, être présent pour une troisième année consécutive à la Foire de l'édition alternative de l'UQAM (j'attends encore la confirmation de l'organisateur).

Je vous donnerai plus de détails quand ce sera officiel, mais je peux déjà vous dire que la foire aura lieu à l'UQAM les mercredi 5 et jeudi 6 mars prochains. L'admission est gratuite, mais pas les livres, malheureusement.