4/29/2008

Boréal 2008, la programmation

Sur les ordres hypnotiques de Christian Sauvé, Grand Programmateur du congrès Boréal, je vous communique le lien vers la programmation de la prochaine édition de l'événement.



Le lancement du #19 de Brins d'éternité aura donc lieu samedi, à 11h30, tout juste après celui du troisième numéro de Clair\Obscur, au sommaire duquel on pourra lire une de mes nouvelles. Le monde est petit.

Je participerai aussi à un panel, dimanche après-midi, avec mes collègues Vincent Saint-Aubin Émard, Mathieu Fortin et Caroline Lacroix, sur l'importance de la fin d'une histoire. Ce sera mon premier panel, si on exclut celui de Brins d'éternité, l'année dernière.

Voilà, à dans une semaine et demie!

Voici un pied

Et je vais me l'envoyer bien solidement quelque part, pour me motiver à écrire un peu plus. Ou même écrire tout court, d'ailleurs: j'avais réussi à commencer ma nouvelle fantastique (que je ne nommerai pas, qui sait, si je parvenais un jour à la terminer pour l'envoyer dans un concours...), mais bon, j'ai laissé passer un, puis deux, puis trois jours sans y toucher, et vous devinez bien la suite, ma dernière version date d'il y a deux semaines. Diantre que le temps passe vite quand on manque de discipline.

4/26/2008

Les plus belles filles lisent du Asimov, de Simon Charles

Les amateurs de SFFQ connaissent peut-être déjà un peu Simon Charles: sa nouvelle d'horreur Trente ans de métier ouvrait de façon très satisfaisante le collectif Équinoxe, paru aux Six Brumes en 2004, et sa nouvelle (encore d'horreur) Une ligne à suivre, lauréate du concours d'écriture sur place Boréal 2007, a été publiée dans Solaris 163.

Son dernier court roman (ou recueil de nouvelles?) est paru en fin 2007 aux Éditions de Ta Mère. On y suit principalement l'histoire du narrateur, un alcoolique en pleine peine d'amour. Ce n'est cependant pas tant l'histoire qui fait le charme de ce livre, mais l'originalité de la représentation visuelle (des scènes très courtes, n'occupant souvent qu'une page, la plupart du temps moins; l'absence presque complète de tirets, de points d'exclamations ou d'interrogations...) et les jeux de langue qui s'y rattachent, Ainsi, le fait que certains paragraphes soient justifiés (ou non) peut être significatif... C'est franchement très impressionnant, ce court roman.

Comme vous l'avez deviné, Les plus belles filles lisent du Asimov n'est pas de la littérature de genre. Cependant, certaines références bien placées témoignent d'un certain intérêt pour la SF, ce qui rend la lecture fort agréable pour des geeks littéraires de mon espèce. J'ai bien hâte de voir la prochaine publication de cet auteur, peu importe s'il s'agit de littérature générale ou de genre.

4/23/2008

Reçu : Katapulpe #4


(La photo vient du site de Denis Bégin, l'éditeur de Katapulpe)

Déjà le quatrième numéro de ce fanzine. Si les améliorations des derniers numéros s'observaient surtout par la qualité visuelle, c'est par la quantité que celui-ci se démarque: il contient pratiquement deux fois plus de pages que les numéros précédents!

J'en ferai une critique quand j'aurai le temps de lire ce très beau fanzine (j'ai une bonne vingtaine* de livres à passer pour m'y rendre, par contre).

-- EDIT --

* J'ai compté, et c'est 12 livres et 7 revues, en fait.

Dents pour dents dans le prochain Histoires à boire debout

Je ne l'attendais plus, mais on m'a annoncé récemment que ma nouvelle fantastique Dents pour dents serait au sommaire du prochain numéro de Histoires à boire debout (le #3, d'après ce que je comprends). Une première version de cette nouvelle avait été publiée dans Brins d'éternité #12 (sous le titre particulièrement différent de Dent pour dent). La nouvelle version, qui devrait paraître vers la mi-mai, a été complètement retravaillée: si la première moitié demeure plus ou moins la même, la seconde est totalement inédite.

Autre fait saillant: je serai payé pour cette publication. Hourra, à moi la gloire!

4/19/2008

Ce qui restera du champagne

... après avoir été passé à la chainsaw pourra être bu pour fêter cette bonne nouvelle: j'ai été admis à la Maîtrise en études littéraires (profil création) à l'UQAM pour le trimestre d'automne 2008.

Yé!

4/18/2008

Là-haut sur les collines

Là-haut sur la colline est un roman (paru en 2007 chez Vents d'Ouest) de Claude Bolduc qui raconte l'histoire de Michel, un adolescent récemment transplanté dans une nouvelle ville qui découvre une maison abandonnée au sommet d'une colline. Il y fera la connaissance d'Etiennette, le fantôme (ou plutôt une entité prenant la forme) d'une fille morte depuis longtemps.

Là-haut sur la colline est aussi une nouvelle (parue en 2004, dans le #3 du défunt fanzine Pandémonium), toujours signée par Claude Bolduc, qui relate la recontre entre Marc et une fille mystérieuse hantant les ruines d'une vieille maison abandonnée, sur le haut d'une colline...

Il est vraiment fascinant de comparer les deux chemins qu'ont pu prendre la même idée de base, et, plus précisément, de voir comment la nouvelle a été récupérée à l'intérieur du roman, pour y devenir une des scènes centrales du récit. Bien entendu, par définition, le roman a beaucoup plus de chair que la nouvelle: la psychologie et la personnalité de Michel sont beaucoup plus développées que celles de Marc. N'empêche, la nouvelle a un rythme particulièrement bien soutenu, une progression remarquable que le genre du roman ne permettait pas de rendre.

Dans l'ensemble, le roman et la nouvelle sont également excellents, mais de façons différentes. D'ailleurs, même si j'ai trouvé la finale du roman un peu exagérée (ou tape-à-l'oeil? Enfin, je n'en dis pas plus), j'ai vraiment apprécié cette lecture, particulièrement pour le style de Bolduc, qui dresse avec crédibilité et tout en nuances le portrait psychologique d'un adolescent moyen, tout en parvenant à installer avec brio une ambiance fantastique. Celle-ci devient rapidement palpable, oppressante. Chapeau!

4/14/2008

Premier jet revisité

Il y a quelques jours, en réponse à un intéressant billet de Philippe-Aubert Côté sur l'idée de faire un premier jet en écriture, je disais qu'habituellement, j'essaie d'écrire une première version du texte, relativement rapidement, une ébauche, un squelette sur lequel, par la suite, au moment de la réécriture, je colle un peu plus de chair, tout en corrigeant les incongruités.

En y repensant, c'est plus ou moins vrai: oui, mes premiers jets sont systématiquement à revoir, mais je n'attends pas toujours la fin de la première composition pour revenir sur ce qui est déjà écrit. Ainsi, pour la nouvelle fantastique sur laquelle je travaille, je n'ai encore que trois pages (ai-je déjà dit que j'écrivais horriblement lentement?) et j'ai déjà retouché une bonne dizaine de fois les premiers paragraphes de l'histoire. Il faut dire que je considère l'incipit (le début) d'une nouvelle particulièrement important. C'est souvent à ce moment, bien plus que dans n'importe quel plan, aussi détaillé soit-il, que je prépare réellement ma nouvelle: une simple phrase, voire un mot en première page peut préparer un rebondissement vers la fin du texte.

C'est peut-être aussi pour ça que commencer une nouvelle me semble toujours si pénible. Ça m'apprendra, d'être maniaque.

4/10/2008

Prix Boréal : vote préliminaire

Même s'il reste encore un mois à attendre avant le Congrès Boréal, il est déjà temps de passer au vote préliminaire du Prix Boréal. En effet, le processus de vote est maintenant séparé en deux parties: d'abord un vote préliminaire électronique (voir le formulaire en ligne) et ouvert au grand public, puis un vote physique, lors du Congrès. Le vote préliminaire sera ouvert jusqu'au 18 avril. Ce sont les productions de 2007 qui sont concernées. Ainsi, par exemple (tout à fait au hasard), il vise les numéros 14 à 17 de Brins d'éternité.

J'aime bien la nouvelle façon de fonctionner, en général. L'idée du vote préliminaire permet de présenter, en premier lieu, une liste exhaustive des oeuvres éligibles, pour ensuite, rendu au deuxième tour, se concentrer sur une sélection plus serrée, mais quand même assez vaste (dix par catégorie). Je doute cependant de la pertinence de permettre aux votants du deuxième tour de choisir une oeuvre qui n'a pas été nominée: oui, c'est bien de donner une chance égale à tous, mais quelque part, si un participant n'a pas été retenu au premier tour, qu'elle est sa chance réelle de remporter le prix? J'ai l'impression que ça ne peut servir qu'à diluer les votes...

De plus, je déplore le fait que la catégorie "Meilleure activité fanique ou semi-professionnelle" soit le fourre-tout officiel du prix (cette catégorie "sert à souligner les contributions à l'enrichissement du milieu qui ne peuvent être classées dans les catégories précédentes."[Pdf du nouveau réglement]): on y retrouve des fanzines, des blogs, des conventions, des soirées de conte... sans la moindre mention de ce qui est quoi dans le formulaire, ce qui a tendance à être fort mélangeant. Mais outre ce problème mineur, je trouve vraiment dommage qu'au final, on mélange plusieurs domaines d'expression disparates. À la rigueur, qu'on apparente les blogs aux webzines, et donc aux fanzines; mais les congrès? Ça me dépasse. C'est comme si on fusionnait "Meilleur roman" et "Meilleure création artistique visuelle ou audiovisuelle" (et encore là, je trouve un peu intense de coupler les illustrations et les films): ça n'a pas de sens, parce que les catégories d'oeuvres ciblées n'ont que peu de rapport entre elles. À force d'éparpillement, ça enlève de la crédibilité aux votes de cette section, et donc un peu au Prix...

Et avant qu'on me le mette sous le nez: bien entendu que cette organisation des catégories ne fait pas mon affaire, du fait que je suis éditeur d'un fanzine/revue semi-pro. Mais ce n'est pas la question. Je crois qu'objectivement, il y a matière à amélioration (une catégorie de plus, peut-être?), pour l'année prochaine.

D'ailleurs, parlant d'intérêts personnels, comme les blogs de plusieurs de mes collègues sont mentionnés dans la liste, La saveur du moi est forcément éligible; vous n'avez qu'à entrer manuellement votre vote dans la section "Autres choix", au bas de la page.

4/07/2008

Centième billet

Ouais! Cent billets en moins d'un an sur ce blog, à un rythme (maintenu la plupart du temps) d'un billet aux trois jours. Je suis content de voir que mon intérêt pour ce petit projet ne s'essouffle pas, et, qu'en plus, j'ai quelque lecteurs. Merci à vous !

(... Quoi? Du contenu? Quelque chose à dire? C'est férié aujourd'hui, en cet anniversaire de C. Majuscule... Revenez dans trois jours !)

4/04/2008

Brins d'éternité: quelques changements à partir du #19

Comme je le disais plus tôt cette semaine, le #19 de Brins d'éternité apporte beaucoup de nouveauté. Il y a le passage à la couverture couleur, bien entendu, que vous avez tous et toutes déjà remarqué, mais il y a aussi...

- ... l'ajout d'un nouveau membre à l'équipe, Ariane Gélinas, qui occupera le poste de directrice artistique. Les lecteurs de Brins d'éternité connaissent déjà Ariane pour ses excellentes nouvelles Le spectre interne (#16) et Mère Matière (#17). De plus, elle publiera très prochainement une nouvelle dans Solaris. Ariane a aussi été à la barre du désormais défunt fanzine Pandémonium, qui était consacré aux "arts déviants". Elle a activement participé au montage de la couverture du #19. Plus de détails sur ce point dans l'éditorial (ou lors du lancement, à Boréal).

- ... une légère augmentation du tarif unitaire, qui passe de 5,50$ à 6$. Le prix de l'abonnement, par contre, reste le même: 20$ (25 euros) pour 4 numéros.

- ... et un changement de dénomination: nous ne nous désignons plus comme un fanzine, mais comme une revue. Ça ne veut pas dire que nous nous considérons comme une publication professionnelle pour autant (enfin, pas encore), mais néanmoins, le passage à la couverture couleur marque un bon pas dans cette direction. Autant l'affirmer.

Donc voilà pour ce qui est des fracassantes révélations sur le prochain numéro de Brins d'éternité. D'autres détails seront dévoilés au cours du lancement, au congrès Boréal.

Oh, et je le mentionnais dans les commentaires du billet précédent, mais j'ai reçu la confirmation que l'AFEA (Association Facultaire des Étudiants en Art) nous avait accordé notre demande de subvention. En considérant que l'AEmel (Association Étudiante du modules d'études littéraires) a aussi accepté notre demande, ça veut dire peut ou pas de problèmes d'argent pour la prochaine année de la revue, et même, possiblement, des profits (si nous dépassons nos projections de ventes), ce qui nous permettrait d'améliorer encore un peu plus la publication. Hourra !

4/01/2008

Couverture du numéro 19, enfin!

Je vous ai fait languir, je sais, mais le temps est à la réjouissance, pas à la rancune. Voici la couverture du #19 de Brins d'éternité. (Nous y apporterons quelques modifications encore, mais ça devrait ressembler à ça)



Cliquez pour agrandir

C'est donc Philippe-Aubert qui gagne un oeil dans le formol pour ses capacités d'observation et de déduction: il s'agit bien d'un "personnage accroupi, [...] avec des ailes, style ange en flammes ou phénix nouveau genre." Félicitations!

Certains ont aussi remarqué l'étrange ressemblance entre le personnage illustré et cette chère madame C. Majuscule, alias Carmélie Jacob, notre jolie directrice artistique et correctrice. Non, il ne s'agit pas d'un poisson d'avril, mais bien d'une initiative de l'illustrateur, Bruno Laurent, qui a décidé de nous surprendre et d'immortaliser Carmélie, en s'inspirant, justement, de la photo disponible sur le site de Brins d'éternité.



Drôle, quand même.

Outre le passage à la couverture couleur, le #19 marque aussi d'autres changements pour Brins d'éternité. Je vous en reparle plus détail vendredi.

Je profite aussi de l'occasion pour annoncer officiellement le sommaire du #19: comme vous pouvez voir, il contient des fictions de Romain Lucazeau (notre auteur européen du numéro), Alexandre Lemieux et Dominic Bellavance (avec une nouvelle qui se situe dans l'univers du Continent-Coloré). Du côté des articles, Josée Boudreau mène une entrevue avec Claude Bolduc, et Marc Ross Gaudreault termine sa trilogie d'essais sur les maîtres du fantastique en beauté avec une étude de la mise en abyme chez Borgès.

Le numéro 19 paraîtra en début mai prochain. Le lancement aura lieu au Congrès Boréal.