10/29/2014

Solaris 192 et autres

J'ai reçu, hier, Solaris 192, spécial 40e anniversaire. Bien hâte de me mettre ça sous la dent!





Du côté de Dix ans d'éternité, l'anthologie est maintenant disponible en vente directe sur le site de la revue.

Sinon... Pas mal de fatigue, ces temps-ci. Vivement l'après-fin de session.

10/22/2014

Quoi de neuf

Je suis encore plutôt occupé (mes obligations scolaires reprenant le dessus), mais quelques nouvelles tout de même, en vrac:

- L'anthologie "Dix ans d'éternité", une publication conjointe de Brins d'éternité et des Six Brumes, et dans le top 20 des meilleurs vendeurs de Prologue de la semaine passée. Très chouette!

- Ma prochaine publication, finalement, sera dans Solaris 192, avec ma courte nouvelle de fantastique "Chaque côté du miroir", dans le cadre d'un numéro spécial 40e anniversaire, avec 40 nouvelles au sommaire.

- Parlant de sommaire, nous devrions bientôt être en mesure d'annoncer la teneur de celui de Brins d'éternité 40. Je ne veux pas vendre mes punchs, mais je peux déjà dire que ça s'enligne pour être tout un numéro!

10/15/2014

Petite fatigue post-lancement

Voilà, c'est fait, l'anthologie a été lancée (de même que le numéro 39 de la revue), samedi dernier. La soirée a été très réussie, avec plusieurs fidèles lecteurs, et même quelques nouveaux visages!

Je suis encore en train de préparer des colis et d'en poster au fur et à mesure. Idéalement, les derniers colis devraient partir jeudi soir.

D'ailleurs, si vous permettez, je vais y retourner (ouais, déjà...).

10/08/2014

Lancement collectif - petit rappel

C'est ce samedi qu'aura lieu le lancement de plusieurs nouveautés automnales de SFF québécoise:


- Petits démons, un recueil de nouvelles de Daniel Sernine

- Jardin de chair, un roman d'horreur de Frédéric Raymond

- 6, chalet des brumes, un hommage collectif aux livres dont vous êtes le héros (avec Geneviève Blouin, Dave Côté, Luc Dagenais, Ariane Gélinas, Isabelle Lauzon et Jonathan Reynolds)

- 10 ans d'éternité, une anthologie célébrant le dixième anniversaire de Brins d'éternité, avec 20 (!) textes au sommaire, plus des préfaces de Mathieu Fortin et Guillaume Voisine (vous le connaissez, lui?), plus une postface de Claude Janelle, plus un cahier couleur de quelques illustrations de couverture...

- Brins d'éterntié 39, avec des nouvelles de Jean-Louis Trudel, Pierre-Luc Lafrance, Pierre Gévart, Dean Venetza, Célia Chalfoun et Hugues Lictevout.


Tout ça, et même un peu plus, en une seule soirée (à partir de 17h), le 11 octobre prochain, au 3e étage de l'Amère à Boire: 2049 Rue Saint-Denis, Montreal, QC H2X 3K8.

10/01/2014

Patrons et clichés

En programmation, il existe un concept nommé Patrons de conception (ou Design patterns). Un patron de conception, c'est un morceau de logique qu'on peut implémenter dans le code d'un logiciel pour régler un problème précis.

Il est avantageux d'utiliser un patron de conception (à la condition de l'utiliser dans le bon contexte), et pas seulement parce qu'on n'a pas besoin de se casser la tête pour trouver une autre solution: ça contribue aussi à la lisibilité du code. En effet, comme chaque patron a un nom qui lui est propre, ça devient un outil de communication formidable. Même s certains patrons de conceptions sont plutôt complexes et difficiles à expliquer, il suffit de mentionner leur nom à un programmeur expérimenté pour y faire référence, sans la moindre ambiguïté.

Je me suis demandé, récemment, s'il ne serait pas possible d'appliquer, dans une certaine mesure, le concept de patron de conception à l'écriture de fiction. À première vue, pas du tout: un auteur ne veut pas récupérer un morceau de logique générique et l'intégrer à son récit. Ça s'appelle un cliché, et tout le monde sait que c'est mal.

Mais justement, en informatique, il existe des mauvais patron de conception, des anti-patrons, qui schématisent des mauvaises pratiques de programmation. Et qui, comme les bons patrons, ont chacun un nom, pour faciliter la communication.

Même si le concept de patron de conception ne me semble pas avoir d'équivalent en écriture, celui de l'anti-patron se rapporte clairement à celui du cliché (surtout si on se concentre sur les clichés dans le récit plutôt que dans les formulation figées). Cela dit, l'aspect "nom significatif" des clichés n'a pas été tout à fait normalisé. On procède plutôt par périphrases, et même si on se comprend quand on parle "Ce n'était qu'un rêve" ou de "L'élu de la prophétie", il me semble que ça pourrait être un peu mieux synthétisé.

À ma connaissance (mais n'hésitez pas à me contredire!), il n'existe pas vraiment d'ouvrage qui fait une recension exhaustive de ce genre de cliché tout en leur donnant des noms significatifs. Par exemple, le site (en anglais) TvTropes présente bien plusieurs clichés en SF (notamment!), mais ne les nomme pas. En fait, le meilleur effort pour classifier les clichés de la littérature de genre que je connaisse est Comment ne pas écrire des histoires, de Yves Meynard.

Si vous n'avez jamais lu cet article, gâtez-vous. C'est aussi drôle que pertinent. Certes, le lexique qui constitue la deuxième partie de l'article ne traite pas que de clichés, mais aussi des problèmes généraux qui peuvent sévir dans les littératures de l'imaginaire (ainsi, une méconnaissance des grandeurs astronomiques n'est pas un cliché de la SF per se, mais est un symptôme d'un mauvais texte); tout de même, c'est un fichu bon début.