7/20/2011

Archéocolorologue

Il y avait deux détecteurs de fumée dans mon salon. Un neuf fonctionnel et un vieux brisé. J'ai entrepris d'enlever le vieux. Bien sûr, certains anciens locataires étaient des génies et avaient décidés de peinturer par dessus ça : le mécanisme d'ouverture était donc coincé sous plusieurs couches de peintures. Pas le choix, faut arracher.

Et je découvre, en dessous du détecteur, qu'avant d'être blanc, mon salon a déjà été brun. Mais brun longtemps, et foncé.

Ouache.

7/16/2011

Petit roman ou longue nouvelle

Mon projet d'écriture s'allonge (très lentement dans le traitement de texte, mais bien plus efficacement dans ma tête), et j'hésite de plus en plus à nommer ce que devrait être le produit final une nouvelle.

Il y a, évidemment, la question de la longueur. Plus un texte est long, moins on peut le classer comme nouvelle. Ça tombe sous le sens. Mais ce qui me semble vraiment plus déterminant, c'est le rythme. Le rythme comme dans la vitesse à laquelle s'écoule le récit. Comme dans la façon dont est distribuée l'information (en allant droit au but ou en noyant dans les détails?). Et, même, comme dans la manière dont les phrases sont construites, en général.

C'est amusant, parce que souvent, pour certaines personnes, une nouvelle longue et un court roman sont complètement interchangeables. Les deux peuvent être publiés dans les mêmes collections (Nova, chez les Six Brumes, ou Série Z'Obscure, chez les Z'ailées), quitte à systématiquement qualifier ces oeuvres de romans. Mais pour moi, en tant qu'auteur, ça devient rapidement très évident, pendant que je bidouille avec la structure du texte, ce qu'il en est.

Par exemple, ce projet d'écriture (je reste volontairement très vague sur la nature du projet; tout ce que je peux dire, c'est que c'est du fantastique) a germé autour d'une idée très simple, et je prévoyais en faire une nouvelle de quinze ou vingt pages. Mais après avoir rédigé trois ou quatre débuts, je me suis rendu compte que ça ne fonctionnait pas. Qu'il manquait quelque chose. Plusieurs choses, en fait. J'ai rajouté des personnages, complexifié l'intrigue, multiplié les points de vue, jusqu'à ce que j'obtienne un plan qui me semblait un bon point de départ. Et qui me permettait de mettre en place une atmosphère, des voix, un rythme qui me paraissait juste.

Reste à écrire le truc, maintenant.

7/13/2011

Décrasser

L'ancien locataire de l'appartement où j'ai emménagé le premier juillet ne connaissait manifestement pas le terme "nettoyer". Je passe les détails, mais disons que le ménage a occupé une bonne partie de mon temps depuis que j'ai investi les lieux.

Et sincèrement, je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus : de voir une grosse tache dégueulasse d'une substance indéfinie sur un mur, ou de me rendre compte que la moitié du temps, ça part en trois coups de chiffon. Tu vois, ancien locataire, c'était pas si compliqué, pourtant!

Vraiment, je ne comprends pas pourquoi certaines personnes se complaisent à vivre dans la saleté.

7/10/2011

Déconnecté

Mon fournisseur tarde à activer mon internet, ainsi suis-je contraint à fréquenter des cafés. Toutefois, je suis parvenu, je crois, à répondre à tous les courriels qui sont accumulés au cours de la semaine.

Si vous attendez toujours une réponse de ma part (sauf si c'est pour une soumission à Brins d'éternité), réécrivez-moi pour m'envoyer une baffe virtuelle.

7/04/2011

Belle invention

Je l'avais réalisé en faisant mes boîtes, je l'ai réalisé à nouveau en les défaisant: la bibliothèque est une superbe invention. Ça ne prend presque pas de place dans une pièce, et pourtant, ça peut contenir un nombre proprement indécent de livres.

Ça en prend, des boîtes, pour déménager le contenu de trois bibliothèques. J'avoue que j'ai déjà un peu peur à mon prochain déménagement, quand j'en aurai encore plus, des livres.

D'ailleurs, ce déménagement-ci m'aura appris que les boîtes de caisse de douze bières font d'excellents cartons à livres; pas trop gros (donc pas trop lourd), mais juste assez quand même pour qu'on puisse y loger une quantité décente de bouquins.

Maudite bonne excuse pour prendre un coup ça, non?