1/22/2012

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Je suis toujours dans l'écriture du premier jet de ma nouvelle/novella de SF. En gros, ça va plutôt bien, même si je remarque un certain ralentissement cette semaine. Je crois que c'est dû au fait que je suis dans un passage qui ne sort pas comme je voudrais. J'ai décidé de le laisser aller un peu n'importe comment, puis d'y revenir plus tard, quand le reste aura été écrit.

Je me demande, cependant, si c'est la bonne approche, si je ne devrais pas plutôt me forcer maintenant pour que ce passage soit correct. En même temps, ça m'enlève un peu l'envie d'écrire, ce bout là...

Vous, dans des cas comme ça, vous procédez comment?

6 commentaires:

  1. Un peu comme toi, j'écris la partie quand même, aussi mauvais puisse être le résultat. Par contre, j'ai tendance à ne pas continuer l'écriture de l'histoire, préférant peaufiner tout de suite ce qui me déplaît ou ce qui ne va pas, quitte à me laisser une note très sévère en marge, accompagnée d'une solution possible.
    Si je continuais l'histoire avec une maladresse en plein milieu, ça me démotiverait aussi, et je la mettrais de côté pour un temps. Ce qu'il ne faut pas ;)

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  2. Merci pour ce partage, David :)

    Il faut savoir que j'ai tendance à écrire mes histoires de façon modulaire, c'est à dire en parties qui s'emboîtent les unes avec les autres, parfois à travers une chronologie un peu tordue. C'est le cas dans le texte de SF sur lequel je travaille. J'ai donc passé la scène difficile, sans terminer le module dans lequel elle se trouve. Je suis passé à un bout plus loin, et voilà, ça va mieux. Et c'est encourageant, aussi, de voir le récit grandir, se construire... Même s'il reste des passages plus faibles.

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  3. Ça dépend...

    Si le passage ne sort pas comme je le voudrais au niveau de "comment je le raconte", je saute par dessus, je passe à la suite et j'y reviendrai plus tard.

    Si le passage ne sort pas à mon goût au niveau de "ce que je raconte", j'arrête tout, je vais prendre une longue marche/m'entraîner/etc le temps de réfléchir à tout ça et de pouvoir continuer à avancer.

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  4. Tu marques un bon point, Gen, en distinguant problème de fond et problème de forme.

    Mon problème tenait plus dans ma construction narrative que dans un problème d'histoire en tant que tel (en gros, je trouvais la partie plate comme c'est pas possible à écrire; j'imagine mal ce que peux ressentir le lecteur !).

    Je me suis forcé à écrire ce passage pour laisser une trace des idées que j'ai pour cette partie. Parce que je remarque aussi que, parfois, la solution vient en poussant un peu plus fort que d'habitude sur le récit, en me contraignant à l'écrire alors que tout mon être s'y rebute. Ça donne souvent des passages complets à scraper, mais bon, c'est le prix à payer, j'imagine...

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  5. Je n'ai pas vraiment de recette dans des cas comme ça. Il arrive que je m'acharne sur le point qui ne va pas avant de continuer, mais dans d'autres cas il m'arrive aussi de laisser ce trou dans l'histoire et de continuer, en laissant quelques notes plus ou moins obscures dans ledit trou (notes qui, souvent, ne me disent plus rien au moment d'y revenir).

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  6. Quand je n'arrive vraiment pas à écrire une scène, je commence très souvent par détailler ce que je veux mettre dans cette scène. Des fois, ça ressemble à un plan action par action, mais d'autres fois, j'écris plutôt des commentaires sur ce qu'on doit apprendre ou comprendre de tel personnage grâce à la scène, ou encore l'émotion/l'idée que je veut transmettre.
    Au moins, de cette manière, même si je n'arrive pas à écrire la scène, je peux continuer le récit et y revenir plus tard, ou comme le proposait Gen, y réfléchir en me consacrant à une autre activité.
    Je vous souhaite bonne chance!

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