5/28/2014

Il est toujours temps

Petit rappel: la prévente de la cuvée 2014 des Six Brumes n'est toujours pas terminée. Les objectifs ne sont pas encore atteints, mais le pourcentage est encourageant. Si vous pensiez acheter un ou plusieurs livres dans le lot (qui comprend, en plus d'un roman d'horreur de Frédéric Raymond et un livre collectif dont vous êtes le héros, une anthologie célébrant les dix ans de Brins d'éternité!), gâtez-vous! De même, si vous pensez qu'au moins un des trois livres pourrait intéresser un membre de votre entourage, n'hésitez pas à lui parler du projet.

L'illustration de couverture de l'anthologie, par Émilie Léger.

Bon, là j'arrête de vous dire quoi faire, promis.

5/21/2014

Écrire sous Linux - FocusWriter

J'ai trouvé, récemment, un logiciel parfait pour rédiger mes premiers jets. Il s'agit de FocusWriter, une application gratuite, open source et multiplateforme.

C'est très personnel, les outils qu'on utilise pour écrire. Ce qui fonctionne pour l'un va sembler horrible pour l'autre. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, ici; je tiens simplement à partager ce qui me semble comme un bon coup.

La force de FocusWriter, c'est qu'il me permet de me concentrer sur le texte et d'ignorer le reste. D'abord, il s'ouvre automatiquement en plein écran, et les menus, discrets, sont cachés jusqu'à ce que le pointeur de la souris arrive à proximité. De plus, les options de mise en page son volontairement très limitées (alignements, gras-italique-et-cie, et c'est pas mal ça. Le reste est géré par un style qu'on ne configure qu'une fois). Ç'a pour conséquence que FocusWriter n'est pas à 100% WYSIWYG. Non, ce terme ne fait pas partie d'une incantation pour réveiller un grand ancien (Ph'nglui Mglw'nafh Cthulhu R'lyeh WYSIWYG fhtagn!), mais d'un acronyme: What You See Is What You Get. C'est le cas de Word ou LibreOffice, par exemple: ce qu'on voit à l'écran représente pas mal ce qu'on obtient si on imprime le document. Et voilà, c'est quelque chose que j'apprécie, au fond: je suis du genre à gosser ma présentation de document, surtout quand je suis bloqué lors de l'écriture d'un passage. M'enlever cette distraction potentielle, c'est bon pour moi. Et quand mon texte est prêt à être soumis, là je peux l'ouvrir dans LibreOffice et le mettre en page correctement. Au final, je gagne du temps.

FocusWriter peut aussi générer un sommaire de l'histoire, qui comprendra toutes les parties séparées par un marqueur configurable (par défaut c'est, je crois, ##). Très, très pratique pour naviguer rapidement dans une histoire. De plus, les sections peuvent être réorganisées à même le sommaire. C'est diablement plus efficace et sécuritaire qu'un copier-coller...

Le logiciel présente aussi quelques petites fonctionnalités cutes, qui sembleront superflues pour certains mais qui m'attirent: la possibilité, par exemple, de se donner des objectifs d'écriture en terme de minutes ou de mots. Ou encore cette option permettant de simuler le son d'une machine à écrire... (Je l'avoue, j'adore ça.)

Un exemple de l'interface effacée, avec un extrait de ma nouvelle "L'art du refus".

Avec le menu du haut, cette fois-ci, parce que le curseur est dans cette région.

C'est certain que ce n'est pas parfait. Il n'y a pas de moyen d'intégrer Antidote, par exemple. Cela dit, si on considère FocusWriter comme un outil de premier jet, ça ne dérange pas vraiment, au fond. C'est mon raisonnement.

Ce qui pourrait être un peu plus un deal breaker, c'est que pour le moment, le logiciel ne supporte que les formats .txt, .rtf et .odt. Pour ma part, j'utilise déjà principalement le .odt pour mes projets en cours (je transforme en .doc au moment de la soumission), donc ce n'est pas un problème.

5/14/2014

Inform et Gedit (v3)

C'est (fort probablement) la dernière version, juré, promis, juré.

Mis à part un petit hack avec la façon d'obtenir le pid, je suis satisfait, et ça fait exactement ce que je veux, à savoir fermer l'interpréteur roulant un output précédant avant d'en ouvrir une autre instance avec la nouvelle version de l'output, sans jamais risquer de tuer un process au hasard.

Voilà donc.

--------

#!/bin/sh

#############################################
#
# Go (Inform)
# Script pour compiler une fiction,
# la jouer dans une intepréteur si
# la compilation fonctionne, ou afficher
# les messages d'erreur en cas d'échec.
#
##############################################

cd "$GEDIT_CURRENT_DOCUMENT_DIR/"

# Par défaut, le format est z8. 
format=8

interpreteur=gargoyle-free
fureteur="midori --app="
output=../Build/output.z$format
msg_erreur=../Build/Problems.html
pid_file=.pid

clean_up () {
if [ -e $output ];
then rm $output > /dev/null 2>&1
fi
if [ -e $pid_file ];
then rm $pid_file > /dev/null 2>&1
fi
# Ce dossier est créé automatiquement,
# j'ignore pourquoi. Vidanges.
rm -R ". Materials/" > /dev/null 2>&1
}

compile_i7 () {
# Si le ficher pid_file existe, c'est qu'un autre 
# interpréteur roule en ce moment. Il faut le tuer 
# et faire le ménage avant la compilation.
if [ -e $pid_file ];
then kill `cat $pid_file` > /dev/null 2>&1 && clean_up
fi
# Compilation de la fiction interactive
i7 -s zcode=$format -c ../  > /dev/null 2>&1 &&

# Si la compilation fonctionne, output existe
if [ -e $output ];
# Ouvrir le .z5 (ou autre format) avec 
# l'interpréteur.
# *HACK*. C'est pas joli, mais il faut
# ajouter 1 au pid pour pointer vers 
# le vrai process.
then ($interpreteur $output  > /dev/null 2>&1 && clean_up) & echo $(($! + 1)) > $pid_file

else $fureteur$msg_erreur > /dev/null 2>&1
fi
}

compile_i7

5/07/2014

Ma prochaine publication

C'est officiel depuis un bon moment déjà (contrat signé, chèvre sacrifiée, etc.), mais maintenant, l'information est publique, alors je partage: je serai un des trois auteurs de la prochaine anthologie La Maison des viscères, avec Dave Côté et Éric Gauthier.


Je suis particulièrement emballé à l'idée de partager un sommaire avec des auteurs aussi talentueux que ces deux là.

Quant à mon texte, je ne veux pas trop en dire, mais je dévoilerai ceci: c'est de l'horreur (duh) dans un contexte SF très marqué. Et j'ajoute que ça fait un bout que je travaille sur ce projet, la plus ancienne version que j'ai de la novella datant de novembre 2009. Il s'agissait alors d'une nouvelle, qui avait été rédigée dans le cadre de mon mémoire de maîtrise en création, mais écartée du sommaire final parce qu'elle ne fonctionnait pas (pour formuler la chose poliment). Je suis très heureux d'avoir été capable de redonner un souffle à cette histoire.

Et maintenant, je travaille sur un projet connexe à cette novella. Je devrais pouvoir en faire l'annonce au cours de l'été, si tout va bien.