Le genre de réponse que j'adore
Moi: Où ça va, déjà, les napkins?
Carmélie: Dans la place à napkins!
Merci, chérie.
Blog de Guillaume Voisine
Moi: Où ça va, déjà, les napkins?
Carmélie: Dans la place à napkins!
Merci, chérie.
Par Guillaume Voisine à 10:12
Guillaume Voisine est tout à la fois un auteur montréalais, un fervent utilisateur de Linux et directeur littéraire à la revue Brins d'éternité.
Mouhahahaha!
RépondreEffacerChez nous, la variante serait :
Moi : À côté des assiettes en carton.
Vincent : Et les assiettes en carton, c'est où?
Mais il retrouve tout de suite le passage secret dans Mégaman X5...
Ouais mais tsé, quand elle me demande "C'est comment qu'on fait pour sélectionner tout?", je lui donne la vraie réponse, pas genre "C'est ctrl et une lettre de l'alphabet".
RépondreEffacer(Ctrl+a, pour les curieux)
Mais ce que tu devais dire " c'est où déjà l'endroit où l'on met les napkins?"
RépondreEffacertsssss, faut que tu sois plus clair le frère! :p
C'est mieux qu'une collègue que j'ai eu en France qui répondait systématiquement : "Dans ton cul." Puis qui partait sans répondre...
RépondreEffacerBad : Effectivement, moi pas savoir parler.
RépondreEffacerFrédéric : Bonjour :) Et hahaha, ni très utile, ni très charmant, le type ;)
@Guillaume: Pas un type, plutôt une typette (je veux dire une fille, j'avoue que le jeu de mots est poche). Il parrait que c'était une très bonne blague. Se mettre à gueuler après les gens pour rien aussi...
RépondreEffacerTypette ? Oups, j'avais lu trop vite, méchant moi.
RépondreEffacer@Fred : Un seul commentaire à cette anecdote : "Maudits français". (Me suis fait répondre au moins 8 fois "Oui" à la question "Pourriez-vous me dire quelle heure il est?" par des collègues Français qui se pensaient drôle...)
RépondreEffacerLe pire, c'est quand ils ne comprennent vraiment pas ce qu'on veut dire, comme s'ils étaient parfois incapables d'extrapoler les sens. Exemples vécus: Un breuvage au lieu d'une boisson, une pointe au lieu d'une part (de pizza, ce ne sont pas des pointes, elles sont rectangulaires!). On dirait que j'ai faim...
RépondreEffacerGen : Variante de ton truc, au téléphone: "Est-ce que je pourrais parler à X?"
RépondreEffacerEt l'autre de répondre oui. Puis plus rien. On devine le sourire insolent à travers le combiné.
La meilleure que j'aie entendue :
RépondreEffacerUne amie à moi, dans un McDo : Je voudrais un McPoulet et un coca diète. (Le tout, avec un faux accent français, histoire d'être bien comprise).
Le gars derrière le comptoir : Un quoi? On n'a pas ça.
Elle (étonnée): Mais, la photo est derrière vous.
Lui (haussant le ton) : Non, on n'a pas ça! Et j'ai pas que vous à servir.
Elle (en beau tabarnak) : Revire-toé pis regarde la photo. S'cusez... Retournez-vous et regardez l'affiche, c'est cela que je veux.
Lui (après un coup d'oeil derrière son épaule) : Ah, un Mac Chikène! Faut être claire, madame.
Mon amie ayant meilleur caractère que moi, elle ne l'a pas mordu... :p
Est-ce l'abus d'alcool qui leur brûle les cellules?
Gen, tu me donnes envie de hurler.
RépondreEffacer@Guillaume : Ouais, je me la suis fait servir celle-là aussi.
RépondreEffacerOn comprend pourquoi nos ancêtres ont décidé de venir dans un endroit où on gèle six mois par année et où on se fait bouffer par les moustiques le reste du temps...
Notre traduction des menus McDo semble intriguer le monde entier. Quand j'étais en Allemagne, un Hollandais m'a fait remarqué que notre nation était étrange parce qu'on avait des Joyeux Festins au lieu des Happy Meals, ce qui a fait sursauter tous les franco-suisses aux alentours, qui, ne parlant pas un mot d'anglais, ne voyaient pas le lien entre les deux termes. Ouf!
RépondreEffacerIls appellent ça comment, en Suisse francophone, des Joyeux Festins, alors? (La même chose qu'ici?)
RépondreEffacer*remarquer, pas remarqué
RépondreEffacerEt Frédéric, maintenant, chaque fois que je vais poser une question à Guillaume, il va me répondre "Dans ton cul", je le sens... ;)
Nan nan : des appie milles.
RépondreEffacerC. : Oui, et j'ai déjà commencé. Mwaha.
RépondreEffacerMon plan diabolique fonctionne!
RépondreEffacerPour être de "très très" mauvaise foi, en français, on ne dit pas un napkin, mais une serviette de table. :)
RépondreEffacerOui, là vous pouvez me dire de me la mettre dans le cul !
@Less : Mais au Québec, tu peux demander l'un ou l'autre et voir ta demande satisfaite quand même. :p
RépondreEffacerOui, mais un truc que vous ne pouvez pas faire au Québec, c'est commander un Mac Chikène ET une bière...
RépondreEffacerEnfin, bien marrant tout ça... J'avais un pote Quebecquois par ici qui me disait tout le temps : "A vous êtes marrants vous les Français" en se fendant la gueule à chaque fois que je parlais (le parigot, venant de débarquer), et en m'imitant en se pinçant les lèvres.
Remarquez, c'est réciproque, la plupart du temps, les expressions et les tournures Quebecquois m'amusent énormément, je les trouve souvent plus imaginatives que les Françaises (mais pas toujours, hein... maudire avec des trucs religieux m'a toujours interloqué... Enfin...)
La question Alex c'est plutôt : pourquoi comprenons-nous sans mal les expressions françaises alors que le contraire n'est pas vrai?
RépondreEffacerIl me semble que dans l'exemple que j'ai donné plus haut "poulet" aurais dû être un indice clair...
Que quelqu'un me demande "as-tu l'heure?" ou "dis-moi quelle heure il est?", je comprends que c'est la même foutue question et je donne la réponse attendue.
Au delà de l'expression utilisée, y'a une volonté de comprendre l'autre qui entre en jeu.
On m'avait déjà donné l'argument, par rapport à ça, de l'exposition: au Québec, nous sommes pas mal exposé à l'accent français moyen, alors que l'accent québécois moyen est beaucoup moins entendu en France.
RépondreEffacerJe ne suis pas super convaincu. Et ça n'excuse pas ton histoire de maque chiquène.
Pas convaincue du tout non plus.
RépondreEffacerSurtout que quand je perds patience avec mes collègues Français et que je leur demande s'ils veulent que je les aide à "s'ôter la marde qui zont din zoreilles, ostie" c'est drôle, mais soudainement ils comprennent mon accent.
Ah la vie de couple, c'est merveilleux n'est-ce pas?
RépondreEffacerLa mienne, ma copine, elle mélange les mots de sortes qu'elle se fâche terriblement lorsqu'elle réalise son erreur, mais c'est si cute que je me dois d'en parler ici...
Des erreurs du genre:
Cindy: Chérie, tu me donnerais la spatule stp?
Moi: Bien sûr mon amour, *je sors ce qu'elle a demandée, soit la spatule en question*.
Cindy: *Me regarde et se fâche* Non! Pas ça! LA SPATULE!
Moi: Mais chérie... c'est ce que tu as demandée!
Cindy: Non, je veux le truc pour brasser pour tourner les crêpes!
Moi: On appel ça une "palette à oeuf" mon amour...
Etc, etc... Ah, la vie d'couple, s'tu beau pareil! :)
@Alamo... "Spatule"?? Bin qu'as-tu sorti ?? C'est quoi une spatule pour vous, si c'est pas une "Palette à oeuf" ??
RépondreEffacer@Guillaume... sisi, je t'assure, les Français ne son pas si habitués que ça au Quebecquois (les tournures ausi bien que l'accent). Moi c'est ici, au Canada, que je m'y suis habitué. J'ai même regardé plusieurs film Québecquois avec les sous-titres (en Français)! C'est dire... Et je n'arriverais pas, même sous la torture, à placer "pantoute" dans une phrase... Soyez compréhensifs. A Paris, par exemple, on comprend mieux un Africain qu'un Nord Américain. Je ne sais pas si c'est triste ou pas, mais c'est comme ça ...
Hum... Je ne peux pas m'empêcher de considérer ça comme de la mauvaise foi. Pas individuelle (enfin, pas toujours), collective, inconsciente, mais tout de même...
RépondreEffacerTiens du parigot moderne, pour vous :
RépondreEffacer"Chouffe la racli comme elle se la pête. Zarma, la frime, c'est n'importe na ouaq, elle va se faire marav, alors que son jules est un Mickey. Allez, laisse béton et fais tourner le féca."
Ah, et un fort beau poème en parigot:
http://poeme.jepoeme.com/discussion-96346-Le_clodo_poeme_en_argot_parisien_/1.html
Comprendres?? ;)
Je ne questionne pas la non-compréhension d'un Français quand il entend du joual. Et donc inversement la non-compréhension d'un québécois par rapport à n'importe quel argot français.
RépondreEffacerMais répéter cinquante fois qu'on veut du BEURRE (dans un français grammaticalement correct mais teinté d'un *accent* québécois) sans parvenir à se faire comprendre, ça me semble autre chose... (Et j'exagère dans mon exemple, évidemment)
@Alex : Ben à première vue, je comprends au moins 70% de ce que tu écris (je sèche sur marav et Mickey pour le sens exact, dur à déterminer sans intonation et contexte). Mais effectivement, on n'abordait même pas la question du joual.
RépondreEffacer@Guillaume : Non, tu n'exagères même pas. Il semblerait que notre prononciation "Beur" est incompréhensible par rapport à "Beu-he-re" comme ils le prononcent. De même "dix". Faut dire "disse".
Je sais pas si c'est lié au fait de venir d'une société bilingue où il faut parfois se débrouiller avec un vocabulaire limité et en déduisant selon le contexte, mais j'ai eu un exemple cet après-midi même que, franchement, y'a des efforts qui se perdent.
Contexte : La photocopieuse ne fonctionne pas. Un bouton rouge clignote.
Collègue française : Qu'est-ce qu'elle a, la machine?
Moi : Je sais pas. Pèse sur le piton qui clignote, ça va te le dire.
Elle : Peser sur quoi qui clignote?
Bon, si elle a pogné "peser" et "clignote", elle attend quoi pour le reste? Un faire-part?
Gen: En fait, mon exagération tenait dans le nombre: trente fois suffisent à les faire comprendre, habituellement.
RépondreEffacerMais sinon, je suis d'accord. Un peu de contextualisation, diantre.
Coudonc, Gen, qu'est-ce que tu leur fait à tes "amis-abonnés" ou tout autre pour avoir des 25-30 commentaires?
RépondreEffacerPourtant pas des sujets à controverses tant que ça! Suis jalouse? Non, pas vraiment.
Alors j'ajoute mon grain de sel. C'est une Française que je connais qui disait "Tchicoutimi", on avait beau lui dire que c'était Chicoutimi, elle n'en démordait pas, s'appuyant sur le fait qu'on (on qui? Pas moi en tout cas qui dit encore poulet quand même!) disait "Tchicken"!
ClaudeL: Haha, très tchouette, comme anecdote ;)
RépondreEffacer(D'ailleurs, Gen parle peut-être beaucoup ici (et elle est tout à fait la bienvenue!), mais ça demeure mon blog à moi, si tu fais bien référence au nombre de commentaires ici :P Si tu parles bien des nombreux billets populaires de notre amie, d'accord, alors, ça va)
@Guillaume : Merci de supporter ma grande trappe :p
RépondreEffacer@ClaudeL : Heu... Calculant que j'écris en gros 50% des commentaires sur chacun de mes propres billets, faut pas se fier aux chiffres :p
Alexandre: Une spatule "tant qu'à moi", c'est ce bâtonnet muni d'un bout en silicone pour badigeonner le glaçage sur un gâteau... Bref, c'est mou et impossible de tourner quoi que ce soit avec ça. ;)
RépondreEffacerEn fait, Alamo, désolé, mais le Visuel n'est pas de ton côté, sur ce coup-là. La déf. de spatule: "Longue lame de largeur variable, qui sert à retourner les aliments en cours de cuisson."
RépondreEffacerAlamo: Je te suggère une petite sortie éducative à Spatula City pour en apprendre plus sur cet outil fantastique. http://www.youtube.com/watch?v=2XbCWmY0eqY
RépondreEffacerAh bien, ça m'apprendra! :D
RépondreEffacerPS: Ne dites pas à ma copine qu'elle avait raison!
Alamo, je suis en retard mais, pendant que tu prends une bière avec mon mec, je te rassure quant au fait qu'on a eu exactement le même quiproquo à quelques reprises! On appelle les deux machins des spatules, mais je poigne quand même les nerfs s'il a le malheur de ne pas me donner LA CELLE que je voulais! ;) Cocasse, cocasse...
RépondreEffacerAlexandre (si tu vois ce message malgré le passage du temps), combien de Parisiens comprendraient eux-mêmes ce message en parigot, dis-moi? Et à l'oral, hein...