L'échelle de Newton
Je lis ma dose, ces temps-ci, de livres plus ou moins bons. En fait, disons qu'ils sont plus moins bons que bons. Je ne les nommerai pas ici.
Et ça m'a donné envie d'établir une échelle d'appréciation négative du livre: l'échelle de Newton (à ne pas confondre avec l'échelle Newton. La particule change tout). Un roman monte dans cette échelle proportionnellement au nombre de fois où la gravité l'emporte et que le livre tombe des mains du lecteur excédé. À l'instar de la bêtise humaine, cette échelle n'a pas de limite.
Une prophétie et un(e) élu(e) pour l'accomplir? *paf*
Un premier chapitre d'infodump pure? *paf*
Des elfes? *paf*
Des vampires à la Twilight? *PAF* (plus fort, parce qu'ici, le livre a été lancé)
Ainsi, si on fait le décompte, un roman dont le premier chapitre expliquerait en long et en large la réalisation d'une prophétie par un elfe vampire scintillant se situerait au moins à 4 sur l'échelle de Newton.
Pas très scientifique, je sais.
Mais ça défoule.
Pour être plus scientifique, le livre devrait *descendre* ton échelle de Newton et être à *moins quatre* plutôt que *à au moins quatre* :-) Plus clair pour les esprit mais surtout parce qu'un livre qui aurait tous ces clichés serait vraiment moins que zéro...
RépondreEffacerJe propose que l'étiquette "bit litt" accolée à un roman compte pour trois PAF en partant...
J'suis d'accord avec Phil : l'échelle devrait être négative.
RépondreEffacerEt t'as oublié le PAF accollé à un "méchant dont on ne doit pas prononcer le nom"!!!
Oui pour l'échelle négative, mais en même temps, le fait de monter un échelle, c'est forçant, au même titre que lire un mauvais roman, non?
RépondreEffacerEn fait, le déplacement sur l'échelle pourrait être latéral, parce qu'une échelle qui monte ou qui descend, c'est bien, tandis qu'un roman bourré de clichés, ça ne mène à rien et ça devrait resté remisé dans le cabanon.
Bon points pour la bit litt et pour le méchant dont on ne doit pas prononcer le nom (Ça doit être parce qu'il s'appelle genre "Régis" et que c'est pas très imposant pour un maître du mal; enfin). Mon exemple ne prétendait aucunement à l'exhaustivité, évidemment ;)
Ha ha ha ! j'adopte l'échelle. Par contre j'aime bien l'idée de progression positive. Me semble que si le livre atteint 14 sur l'échelle, c'est un sommet d'une certaine. Il faut reconnaître le dépassement.
RépondreEffacer*façon*
RépondreEffacerHahaha! J'aime bien l'échelle aussi. Par contre, je me demande pourquoi tu t'imposes ces lectures...
RépondreEffacerRichard : Tu aimes l'échelle? Mais adopte, vas-y !
RépondreEffacerVincent : Masochisme?
Ou bien une variation: si, par exemple, on a affaire à un roman de bitt-litt, on change plutôt la force gravitationnelle: chaque PAF en vaut en fait trois :-)
RépondreEffacerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreEffacerGuillaume, tu as oublié le livre dans lequel un secret est révélé, et qui peut changer la face du monde !!! (là, c'est un PAF majoré en fonction du nombre de pages : par exemple, 200 pages = 2 fois, 300 pages = 3 fois, 400 pages = 4 fois, etc.)
RépondreEffacerJe suis d'accord sur le principe, en gardant à l'esprit que les clichés de la prophétie et du méchant dont on ne prononce pas le nom passent bien dans Harry Potter.
RépondreEffacerC'est lorsqu'un auteur emploie un cliché sans se rendre compte qu'il emploie une formule creuse, que c'est un problème. Plusieurs nouveaux auteurs de fantasy pensent qu'il est nécessaire qu'il y ait une prophétie ou une lutte du bien contre le mal. C'est de la fantasy, non?
Joël Champetier
Ouah haha, j'adore ! Un elfe vampire scintillant. aaaaargh ! Ça donne presqu'envie de l'écrire et (cruauté suprême) de te le soumettre.
RépondreEffacerUn vampire scintillant : ça devrait être passible de mort cette invention. Même à 15 ans j'espère que ça m'aurait horripilée !!
Quand on l'échappe dans la piscine, ça compte-tu????
RépondreEffacerÇa fait PLOUF!
matante Valérie
Un vampire elfe qui accomplit une prophétie? Je crois bien que j’en ai un juste ici.
RépondreEffacerJ’ai ma propre échelle, qui est la page à laquelle je me suis découragé. Celui-là été un 28, mais c’était surtout à cause des noms des elfes à quarante syllabes avec trois apostrophes dans le milieu.
Je vote en faveur à l'acceptation et la fonte de cette échelle dans la grille d'évaluation des nouvelles pour Brins! Des fois je lâche le texte que je lis, je fais des "non non" de la tête en la prenant entre mes mains et je me cherche un coin sombre où pleurer...
RépondreEffacer