1/30/2010

Carnaval Boréal!

Mais que faites-vous à lire ce blog alors que c'est aujourd'hui que se déroule le Carnaval Boréal?

Pour ceux qui ne le savent pas encore, c'est complètement gratuit, et ça se passe en ligne, ici, à partir de midi.

Je serai, pour ma part, de 13h à 14h, dans une table ronde sur la direction littéraire, en excellente compagnie: Joël Champetier, Yves Meynard et Pascale Raud. C'est à lire!

Je ferai un retour sur le carnaval dès que j'en aurai le temps, probablement lundi ou mardi prochain.

1/29/2010

Je suis prêt

... pour le Carnaval Boréal 2010, qui aura lieu demain, à partir de midi.

Et vous?

1/26/2010

Trop facile, le bon vieux Tetris?

Essayez cette version, pour voir.

Bonne chance.

1/24/2010

Antidote HD v2 sous Karmic Koala


La nouvelle version d'Antidote est disponible depuis quelques mois déjà, mais je n'ai pas eu le temps d'en parler encore. C'est que j'aurais aimé régler un problème d'intégration dans OpenOffice (j'y reviendrai) avant d'écrire ce billet. Cependant, comme la solution ne se fait pas encore sentir, je ne tarderai pas plus longtemps.

Si vous ne connaissez pas le logiciel Antidote, je vous recommande fortement d'aller visiter le site de Druide, la compagnie qui développe ce petit bijou. Antidote est un dictionnaire de définitions, de synonyme et d'antonymes, de locutions, de citations, d'analogies, de cooccurrences... Il permet de trouver les anagrammes d'un mot, contient plusieurs articles sur les règles de grammaire, ainsi qu'une toute nouvelle fonction donnant des informations sur l'étymologie des mots (vraiment intéressant). Tout ça, en plus d'un correcteur qui déniche les fautes, les constructions douteuses, les répétitions, les verbes incolores (avoir, être, etc), les phrases trop longues... C'est pratiquement un indispensable, à mon avis, pour toute personne intéressée à retravailler sérieusement son style.

Antidote, depuis RX (je crois), est disponible sur Windows, Mac et Linux. J'utilise exclusivement le logiciel sur cette dernière plateforme (plus précisément la dernière distribution d'Ubuntu, Karmic Koala). C'est donc uniquement à cette version que je me réfère ici.

Quoi de neuf, donc? Tout d'abord, une installation simple et sans anicroche, contrairement à celle que j'avais eu il y a quelques années. Comme je le mentionnais, il y a le dictionnaire étymologique, qui donne l'origine des mots, mais, plus intéressant encore, toute l'interface du correcteur a été repensée: il est maintenant possible de modifier le texte directement dans la fenêtre d'Antidote, plutôt que d'avoir à alterner entre le texteur et le correcteur... Vraiment un plus.

L'interface, en général, me semble aussi un peu plus conviviale, la navigation plus rapide, la recherche plus efficace (il y a même une nouvelle fonction qui permet de choisir un mot au hasard parmi les termes les moins usités, les pays, les villes, les personnages historiques. Ainsi, quelques recherches m'en apprennent sur la pyxide, le réescompte et les rillons... Des heures de plaisir en perspective).

Malheureusement, comme je le mentionnais plus tôt, je ne parviens pas à intégrer Antidote dans la dernière version d'OpenOffice. J'ai fait beaucoup de lecture sur le web, posté quelques messages dans des forums, et ce qu'il en ressort, c'est qu'il semble que certains utilisateurs y sont parvenus sans problème, alors que d'autres, comme moi, se butent à une erreur obscure:

Loading component library failed
file:///home/xxx/.openoffice.org/3/user/uno_packages/cache/uno_packages/2S2hxk_/Installation.Antidote.OOo.3.oxt/libAntidote_32.OOo.MT.P100.so


Au moins, l'intégration à Firefox se fait sans problème, ce qui me permet d'utiliser une solution temporaire: importer mes textes dans Google Docs (qui accepte les .odt, le format natif de OpenOffice) et, à partir de là, faire fonctionner le correcteur d'Antidote. L'avantage, c'est que je conserve ainsi les marques de formatage (italiques, etc). Le désavantage, c'est que c'est plus ou moins stable et que, selon mon expérience limitée, c'est relativement prompt au plantage. Mais bon.

Antidote HD est déjà à la v2 sur toutes les plateformes. J'ose espérer que le problème d'intégration sera corrigé dans la v3, patch que j'attends avec impatience.

1/22/2010

Tout de même original

Je viens de recevoir un pourriel (plusieurs, en fait, c'est rien de neuf, mais je parle d'un en particulier), et j'avoue que j'aime bien le concept, la presque histoire derrière ça. Très simpliste et maladroit, je sais, mais eh, ça s'en va quelque part...

Je ne veux pas faire de publicité à l'entreprise qui utilise ces pratiques, je mets donc un lien ici vers une capture d'écran du message en question (avec quelques infos brouillées, dont l'adresse du site web; désolé, c'est pour votre bien).

1/21/2010

Quand même les oiseaux me narguent

C'est vraiment arrivé.

Moi : Alors, Monsieur Hedwig, ça va bien?

Lui : Cuicui!

Moi : Ah oui?

Lui : Cuicui!

Moi : Beaucoup de conversation, aujourd'hui...

Lui : Cuicui!

Moi : Dis-moi, Hedwig...

Lui : Cuicui?

Moi : Combien font 1+1?

Lui : Cuicuicui!



© Carmélie Jacob

1/20/2010

Reçu: Solaris 173

C'est dans ce numéro que paraît la nouvelle "Lupercalia", fruit des efforts combinés de Pascale Raud, Philippe-Aubert Côté, Ariane Gélinas, Mathieu Fortin et moi-même (sauf pour le titre, qui a été choisi par la rédaction de Solaris). Le même exercice de nouvelle à relais a été expérimenté par cinq auteurs de la génération précédente: Francine Pelletier, Daniel Sernine, Jean-Louis Trudel, Esther Rochon et Élisabeth Vonarburg, dans "Terminalia". Tout de même.

J'ai très hâte de lire ce que les Anciens ont pondus à partir de la même prémisse que la nôtre!

1/19/2010

Carnaval Boréal 2010

Le Carnaval Boréal 2010, un prototype de mini-congrès de SF virtuel, aura lieu dans une semaine et demie, le 30 janvier prochain. Plus d'infos sur le site de l'événement.

J'y participerai en tant que paneliste, de 13h à 14h (mon horaire de travail me limitant), dans une table ronde avec Joël Champetier: Les Dirlits racontent. La discussion portera sur, vous l'aurez deviné, la direction littéraire, et visera à donner des conseils aux auteurs (d'après ce que je comprends du court résumé, disponible ici). Je suis un peu intimidé, mais eh, ça s'annonce intéressant.

Changements d'horaire non seulement possibles, mais probables, annonce-t-on. Tenez-vous informé.

Au plaisir de vous y lire! (Ça sonne étrange, non?)

1/18/2010

Bonne question

Dans un commentaire sur ce blog, Pat Isabelle m'a demandé, il y a quelques semaines, combien de temps je passais, en moyenne, à travailler sur chaque numéro de Brins d'éternité. Je ne lui ai pas répondu, pour donner un fond de crédibilité à ma réputation de maudit sauvage, mais la question est tout à fait pertinente. Voici donc ma tentative de réponse.

En gros: aucune idée. Je ne compte pas du tout mon temps; j'ai peur d'être vraiment découragé en voyant le nombre d'heures réelles que je mets dans le projet.

Cependant, ce que je peux faire, c'est essayer de comptabiliser les heures de direction littéraire pour le prochain numéro. C'est déjà beaucoup trop avancé pour le #26, mais je n'ai pas commencé le 27 (même si tous les textes ont déjà été sélectionnés). Ce sera donc pour le 27 que je vais prendre des notes.

À suivre dans, oh, un bon bout.

(Nous devrions annoncer le sommaire des fictions du 26 sous peu, d'ailleurs).

1/15/2010

Excuses d'un gentleman

Hier soir, j'ai été prendre une bière avec mon ami Mathieu au McKibbins. L'endroit est sympathique, surtout au sous-sol, avec le plafond un peu bas et le comptoir en bois inégal. Belle ambiance de pub irlandais. Mais tu bien connais l'endroit, tu y étais, toi aussi.

C'est moi qui a eu la mauvaise idée de proposer de commander une douzaine de Rim Reapers, des ailes de poulet tellement épicées que le pub donne un chandail souvenir à ceux qui parviennent à toutes les ingurgiter. Par la suite, le barman m'a dit que les chefs, dans la cuisine, se mettaient presque des masques pour ne pas entrer en contact avec les vapeurs du plat. Avoir su ça avant, j'aurais peut-être changé d'idée, mais bon, tu sais, je me suis dit qu'au pire, je serais content d'avoir essayé. Mathieu aussi s'est lancé dans la folle aventure.

Arrivent les plats. Encore maintenant, je ne comprends pas comment l'assiette a pu ne pas fondre sous cette concentration d'épicé. Tu vas peut-être rire de moi, mais sur les douze ailes, je n'en ai mangé que trois et demi. Si on compte qu'en moyenne, une aile comporte deux bouchées, voici la progression de mon expérience gustative.

Première bouchée: poulet piquant
Deuxième bouchée: piquant au poulet
Troisième bouchée: piquant, très piquant
Quatrième bouchée: trop piquant
Cinquième bouchée: Douleur
Sixième bouchée: Douleur
Septième bouchée: Douleur

Mathieu, que tu ne connais pas, je crois, a passé à travers ses douze ailes, lui. Il en pleurait dès la moitié. Comme quoi que c'est bien seulement dans un pub qu'on peut voir un homme en larmes. J'ai félicité mon ami, lui ai offert une bière pour qu'il étanche sa soif et qu'il fasse passer l'horrible sensation de se transformer en dragon, de l'intérieur. Même si j'avais bien moins mangé que lui, j'avais aussi mal aux lèvres, à la bouche et, sensation imprévue, jusque dans la gorge. Ouch.

Puis, sans y penser, je me suis planté un doigt dans l'oeil. Comme un grand.

Erreur, erreur, erreur.

Je m'étais évidemment essuyé les doigts (si tu as déjà mangé des ailes de poulet, épicées ou non, tu sais qu'il est plutôt difficile de demeurer présentable pendant la dévoration), mais je ne les avais pas lavés encore. L'effet a été immédiat: douleur, larmes, l'impression que la paupière enfle, l'oeil qui veut se refermer pour toujours pour se venger de ces mauvais traitements... Je me suis donc précipité vers les toilettes pour laver mon globe oculaire à grande eau.

J'arrive, en larmes à mon tour (mais d'un seul oeil), au fond du pub. Devant moi se dressent deux portes en tous points identiques, si ce n'est les inscriptions sur chacune d'entre elle. À gauche, Fir, à droite, Mnà. "Aucun problème, me dis-je, je n'ai qu'à regarder dans laquelle il y a des urinoirs". J'entrouvre Mnà. Rien. Je me tourne vers Fir, et jette un oeil (littéralement): pas d'urinoirs visibles non plus. Zut.

Je décide d'entrer dans Mnà, en me disant qu'il s'agit, si on fait abstraction de l'accent, d'un anagramme de "Man" (forcément, ça doit signifier quelque chose), que je ne parle pas du tout l'irlandais et que de toute façon, toutes ces considérations pudiques m'importent peu alors qu'une version live de l'intro d'Apocalypse Now est en train de se dérouler sous ma paupière. Si tu ne comprends pas ce que je veux dire, je te suggère de demeurer dans l'ignorance et de ne pas tenter de reproduire mon expérience.

Après quelques minutes de sacres et d'eau au visage, je parviens à ouvrir mon oeil pendant plus d'une seconde sans avoir l'impression qu'on est en train de le frotter vigoureusement avec du sel de mer. C'est à ce moment que je remarque un pompier, torse nu, qui me sourit en essayant de me vendre son calendrier.

Oh. Aucune chance qu'une pub comme ça se trouve dans la toilettes des hommes, n'est-ce pas?

J'entreprends donc de quitter subtilement les lieux. En me dirigeant vers la porte, j'avise un cubicule, suspicieusement fermé, d'où émane un silence inconfortable. Je sais que tu t'y cachais, dame inconnue. Et ce billet, comme l'indique le titre, se veut une présentation de mes plus plates excuses.

Je suis désolé d'avoir envahi ton intimité, de t'avoir exposé à ces bruits d'eaux suspects, d'avoir répété sans relâche le nom de l'animal préféré de Brigitte Bardot tandis que tu te terrais, terrorisée, entre la cuvette et le papier hygiénique.

Donc, voilà, mes excuses. À toi.

(Finalement, il y avait bien des urinoirs dans Fir, mais dans l'angle mort que créé la porte, en s'ouvrant. Misère)

Et dire qu'après tout ça, c'est Mathieu qui est reparti avec un chandail. La vie est injuste.

1/06/2010

Conspiration contre les r-who

Je cherchais quelque chose de particulièrement profond, intelligent, pertinent (etc) pour commencer l'année en beauté sur ce blog.

Et je viens tout juste de trouver.

C'est ici.

Enjoy.