3/29/2011

Fini fini

Voilà, c'est fait: j'ai déposé la version finale de mon mémoire en Études littéraires, profil création (j'avais eu des modifications mineures à y apporter).

Ouf, une grosse mais belle étape derrière moi!

3/26/2011

Plus que quelques jours

Le sondage pour la programmation du Congrès Boréal 2011 se terminera dans quelques jours.

Si vous n'avez pas déjà donné votre avis, vous pouvez encore le faire ici.

3/23/2011

Montée de crème

Ok, désolé d'avance si je m'emporte, je n'en ai pas contre des gens, mais contre une pratique d'écriture.

Certains auteurs, moi y compris à l'occasion, aiment bien utiliser un ton plus oral à l'écrit. Ça peut être pour donner un style à la narration, ou pour rapporter un discours. Il y a des détracteurs de cette pratique, mais ce n'est pas ça que je veux aborder. Plutôt la manière d'utiliser cet outil littéraire.

Je n'ai pas l'habitude d'imposer ma vision des choses, mais ici, je me le permets; j'ai bien dit la manière. Une. Pas par rapport à l'intégration dans le texte, évidemment, mais plutôt à la façon d'appliquer les règles syntaxiques dans ce genre de discours au sein d'une oeuvre littéraire.

Je vois relativement souvent des auteurs écrire, en dialogue d'un personnage qu'on veut représenter comme un peu trash ou peu éduqué, des horreurs du genre: "Cé koi ton problème" ?

Mon problème, bâtard, c'est que "C'est" pis "Cé", c'est des homonymes: RIEN ne peut justifier leur inclusion dans un dialogue. C'est pas comme si le personnage pouvait prononcer "Cé" au lieu de "C'est", viarge!

La seule raison de voir ce genre de graphie dans un texte, c'est si on reproduit une conversation en texto (style SMS, Facebook ou MSN). Point final. Il n'y a pas d'équivalent oral à ces mots à l'orthographe tronquée. Fuck.

Vous vous sentez visé parce que vous faites ça? Vous pleurez à l'intérieur? Au lieu de me traiter de méchant, une suggestion pour vous: arrêtez donc d'écrire tout croche à la place, câlisse!

...

AH! Ça fait du bien de faire sortir la vapeur, parfois.

3/20/2011

Jouer sous Linux - Braid

Et je reviens au Humble Indie Bundle. C'est avec ce deal que j'ai obtenu la majorité des jeux Linux que je possède (mais pas tous).

Braid est un platformer en apparence très classique: le personnage se déplace de gauche à droite, saute et n'a pas accès à la profondeur des niveaux. Les références à Mario sont nombreuses et évidentes, allant des ennemis (stylisés très différement, quand même) à des phrases comme "I'm sorry, but the princess is in another castle" !


Les graphiques, d'un style naïf, contribue à l'impression que Braid est un jeu simple. Mais dans les faits, il s'agit d'une oeuvre terriblement originale et qui donne au joueur (et non au personnage, il faut le spécifier) le contrôle sur plusieurs aspects du gameplay. Par exemple, un peu à la Prince of Persia, on peut revenir dans le temps pour corriger certaines erreurs. Il est plus tard possible de se dédoubler et d'évoluer dans plusieurs réalités parallèles. Sans parler des mécaniques de certains niveaux, délicieusement tordues...

La musique est, dans l'ensemble, absolument sublime et relaxante, à des kilomètres de ce qu'on est habitué d'entendre dans des platformers de ce type.


Un point très décevant, par contre, et dont je viens de m'apercevoir: de ce que je comprends, le HIB2 était la seule façon de se procurer la version Linux du jeu. Le site ne semble pas présenter de boutique en ligne où il serait possible d'acheter cette version de Braid, et le blog du développeur contient plusieurs demandes à cet effet. Si vous êtes intéressés à acheter ce petit bijou pour Linux, tout ce que je peux vous suggérer, c'est d'aller joindre votre voix à ceux qui en ont déjà fait la demande. Parce que la version Linux existe, je vous assure!

C'est dans des cas comme cela que je désole l'absence d'une platforme de diffusion de jeux (comme Steam ou Impulse) sympathique à Linux. Il y avait bien eu des rumeurs de Steam sous Linux, et encore maintenant, ce n'est pas du domaine de l'impossible, mais le fait est qu'il n'y a rien, pour le moment.

Braid
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.braid-game.com/
? $

Jouer sous Linux

3/17/2011

Un petit deuil

Un petit deuil à vivre, presque chaque fois que je commence une histoire. Vient un moment où je réalise que ce que je parviens à écrire ne concorde pas tout à fait à la vision que j'ai du texte achevé, et à partir de là, l'écriture devient une série de compromis, parfois avantageux, parfois décevants.

C'est, au final, ce qui permet de faire évoluer une nouvelle ou un roman, de rendre l'oeuvre un peu plus vivante, imprévisible, même (surtout) pour moi. N'empêche, ça donne un coup quand l'idée qu'on avait en tête semblait si géniale. Rien n'est perdu, évidemment, il suffit de se retrousser les manches et de se mettre au travail.

Et vous, ça vous arrive, ce genre de constatation? Vous prenez ça comment?

3/14/2011

Appel à tous

Un doute gigantesque m'assaille, et je n'arrive pas vraiment à trouver l'information. Je fais donc appel à votre intellect collectif.

Devrais-je dire "Jouer sous Linux" ou "Jouer sur Linux"? (Si vous ne partagez pas mes convictions informatiques, remplacez Linux par Windows, c'est un des rares cas où les deux sont parfaitement interchangeables!)

J'ai peur de faire un calque de l'anglais en me basant sur le nom de l'excellent logiciel PlayOnLinux. Si je suis dans l'erreur, je préfère corriger maintenant avant que ça devienne vraiment gênant...

Donc voilà, s'il y a des geek (ou geekettes) de grammaire dans la salle, manifestez-vous!

3/11/2011

À quoi ça sert?

Je vois souvent des affiches sur des portes qui disent, en gros :


Veuillez tenir cette porte fermée en tout temps

Et chaque fois, je me demande pourquoi il n'y a pas un mur, là, à la place...

3/07/2011

Aux urnes!

Le sondage pour la programmation de Boréal 2011 est maintenant en ligne.

Prenez un dix minutes pour voter pour les panels qui vous intéressent le plus et pour suggérer vos idées tordues.

Vous avez jusqu'à la fin du mois pour participer. N'oubliez pas de passer le mot, aussi: plus grande sera la participation au sondage, plus le congrès corresprondra à vos intérêts.

3/06/2011

Jouer sous Linux - Minecraft

On pourrait aussi écrire Minecrack.

Probablement avez-vous déjà entendu parler de Minecraft. Le jeu a déjà amassé une certaine popularité, malgré le fait qu'il ne soit pas distribué et, qu'en fait, il ne soit pas encore terminé. En effet, le jeu est toujours en développement, mais il est néanmoins possible d'avoir accès à la beta en faisant une précommande. C'est donc de cette beta que je parlerai ici.

Qu'est-ce que Minecraft? La réponse est dans le nom: on y fait principalement deux choses, soit 1) aller chercher des ressources (Mine-) et on transforme ces ressources pour construire (-craft). Aussi simple que ça.




Pas d'histoire pour justifer la présence du joueur, ici. En fait, il n'y a même pas de but, au sens de mission ou de quête; Minecraft, c'est la liberté totale, même si, en même temps, le jeu s'attend clairement à ce que vous fassiez un certain nombre de chose. Vous voulez vous promener et explorer le gigantesque monde généré aléatoirement? Aucun problème, mais attention, dès que la nuit tombe, les sympathiques vaches, poulets, moutons et cochons sont remplacés par des zombies, des araignées sauteuses, des squelettes archers et des creepers, des genre de cactus mobiles et explosifs.

Vous devrez donc vous construire une maison, ou à la rigueur creuser un trou dans lequel vous terrer jusqu'à jour. Il pourrait aussi être pertinent de vous fabriquer des armes et des armures pour tuer ce qui vous attaque. Mais pour faire une armure compétente, vous avez besoin de fer. Pour avoir du fer, il vous faut des outils, comme des pelles pour creuser, des pic pour extraire le minerai, etc. Pour fabriquer ces outils, il faut fabriquer une table de travail. Et quand vous aurez trouvé du fer, vous devrez le faire fondre avant de l'utiliser : il faut donc un four. Et pour faire fonctionner ce four, il vous faut du combustible. Soit du bois, qu'il faut aller couper, soit du charbon, qu'il faut aller chercher sous terre. (AJOUT: il est aussi possible de produire du charbon de bois (charcoal), en tout point identique au charbon (coal).)




Et ainsi de suite... Les possibilités sont infinies. (Voir ce vidéo d'une tentative de programme spatial (!)).

Pour ma part, j'ai trouvé un gigantesque réseau de cavernes sous la maison que je me suis construite. J'ai déjà passé plusieurs heures à l'explorer, sans jamais en venir à bout. C'est comme un wet dream de spéléologue. Avec des monstres en plus.

Un mot sur les graphiques, qui sont pour le moins particuliers. Personnellement, je les adore, mais Carmélie, en y jetant un rapide coup d'oeil, a presque eu un haut-le-coeur. Je dirais qu'il y a un certain temps d'adaptation, et que les graphiques sont plus plaisant lorsqu'on est impliqué dans le jeu...


Dans mon billet sur Machinarium, je me demandais si le jeu valait bien le prix demandé, soit 20$. Avec Minecraft, même s'il s'agit pour l'instant d'un beta, la réponse est simple : OUI, ça vaut la peine. Le jeu est vaste, la rejouabilité proprement infinie... Et je n'ai joué qu'en mode solo, pour l'instant. Il y aussi un mode multijoueur...

Notez aussi qu'il existe une version gratuite, mais plus vieille du jeu (la version Alpha, je crois). Je ne l'ai pas testée, je ne sais à quel point ça diffère de la version la plus récente.

Au final: vivement recommandé, sauf si vous devez être productif de quelque façon que ce soit.

Minecraft
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.minecraft.net/
20$ (en précommande)



Jouer sous Linux

3/03/2011

La cervelle se remet en marche

Hier, pas une, mais deux idées de nouvelle m'ont assaillies.

La première s'est forgée à partir de la réminiscence d'une peur enfantine plutôt étrange par rapport à une baignoire (oui! Rétrospectivement, je crois que j'étais un bambin particulier. Le plus étonnant, c'est que j'avais quand même des amis, et qu'ils n'étaient pas tous imaginaires). Je ne sais pas si je vais réussir à donner forme à cette idée, mais j'ai envie de m'y essayer. Je crois que ça va être du fantastique, mais je ne suis pas encore certain (si c'est pas de l'indétermination, ça!).

La deuxième est résolument réaliste, et l'idée s'est imposée à moi tandis que je mangeais des croustilles dans le métro. Je n'en dis pas plus, sinon que je suis plutôt excité par ce projet et que j'ai bien hâte de voir comment il va évoluer.

Je me rends compte que ça fait longtemps que je n'ai pas eu d'idées neuves qui m'interpellent à ce point. Ça m'a manqué.