Comment je n'ai pas écrit une nouvelle
Je devais écrire une courte nouvelle pour le concours de l'Ermite. Je voulais. Je pensais même y arriver. Ça n'a pas été le cas.
Rien de tragique, juste un manque de préparation, un peu de paresse estivale, quelques soirées plutôt arrosée suivies de lendemains douloureux... Tous les ingrédients pour de la procrastination bien en règle.
En fait, non, pas tout à fait de la procrastination. J'ai commencé à écrire le machin. J'ai une session dédiée au texte dans FocusWriter, j'ai mon titre, mon idée et presque 200 mots d'écrits. Et c'est en composant, justement, que j'ai réalisé que, ben, ça marchait pas mon affaire. Je n'ai pas abandonné le projet, donc je ne tiens pas trop à décortiquer le récit, mais disons que ça tient du voyage temporel (un concept dont je ne me lasse pas) et que même si j'avais l'impression d'avoir toutes les pièces du puzzle avant de commencer la rédaction, je me suis vite aperçu qu'en fait, tous les morceaux ne s'assemblaient pas tout à fait. Ou qu'en tout cas, l'image formée n'était pas vraiment cohérente.
Je vous entends déjà vous exclamer: "Mais est-ce que t'avais fait un plan? Tsé, l'affaire magique qui règle tous les problèmes? Plan, plan, plan! (t'es mort)"
Ok, non, j'avais pas de plan, lancez-moi de la garnotte, mais (en fait non, ça ferait mal, il va avoir du sang sur mon clavier, il est déjà assez crotté de même, alors s'il-vous-plaît, un peu de retenue) je pensais que, comme le texte serait court, je pourrais m'en tirer à bon compte, quitte à changer quelques détails en cours de route. Sauf que là, les détails, c'était pas mal la base de mon concept SF. Oups.
Mais comme je le mentionnais plus haut, je n'abandonne pas le projet pour autant. Ça retourne macérer dans ma caboche, et quand j'y reviendrai, je ferai un plan (pour vrai), et je verrai s'il est réaliste d'en faire une si courte nouvelle. J'ai bien l'impression, en fait, que si je parviens à démêler mes concepts, je vais me retrouver avec une projet de récit qui va pas mal dépasser le 1000 mots.
Pour l'instant, j'ai la rentrée universitaire pour m'occuper, ainsi que quelques critiques à écrire. Je ne sais pas encore sur quel projet je vais essayer de travailler, cette session-ci. J'aimerais bien faire comme pour ma novella à paraître chez La Maison des Viscères: presque tout le premier jet a été écrit à l'ÉTS, entre mes cours (et bon, parfois un peu pendant aussi, mais chut), sur mon laptop, par séances d'environ 600 mots. C'était superbe, mais en même temps, l'exercice m'a exténué. N'empêche, ça me démange, là, je commence à avoir besoin de travailler sérieusement sur un autre texte.
AJOUT : Ben batinsse, un peu après la rédaction de ce billet, L'ermite, dans sa grande miséricorde, a accordé une extension d'une semaine pour la remise des textes. Et comme Geneviève Blouin mentionne dans les commentaires qu'elle pourrait essayer d'écrire une nouvelle à une main (la deuxième tenant son bébé, et la troisième faisant je sais pas quoi), je devrais être capable de trouver quelque chose, moi aussi. Mmm.
Si Geneviève a réussi à accoucher d'un bébé compliqué, honte à toi Guillaume si tu ne parviens pas à accoucher d'un simple texte (et même un texte complexe)!
RépondreEffacerD'autant plus si le sage-homme de Rigaud a décrété une prolongation du «travail»...
Oui, c'est un peu ce que je me dit, justement... Un peu de motivation, Guillaume, bon sang!
Effacer(Sage-homme, héhé)
Et donc, Daniel, j'imagine que tu participes? Ou tu partages un peu de cette honte, toi aussi? ;)
@Daniel : Lol! ;) Une semaine de prolongation... finalement mon médecin était pas si pire! :p
EffacerHihihi! Je te donne des complexes? ;) Et ma maman m'a toujours dit que lorsqu'on a un bébé, il nous pousse une troisième main. Je confirme. Sinon il ne serait pas possible d'allaiter et de taper un courriel en même temps. :p
RépondreEffacerPas de complexes, non, mais je cherche des façons de me motiver :P
EffacerJe participe, Guillaume, mais d'une autre façon... :O)
RépondreEffacer