2/19/2011
2/16/2011
Jouer sous Linux - Machinarium
Autre jeu compris dans le Humble Indie Bundle 2.

Machinarium est un jeu d'aventure classique, dans la lignée des King's Quest et Monkey Island: le joueur contrôle un personnage, dans ce cas-ci un petit robot, et doit résoudre des énigmes pour progresser.
Côté gameplay, Machinarium n'invente rien, mais fait extrêmement bien ce dont on en attend. L'intéractivité du personnage-robot avec son environnement est exemplaire, et les solutions aux problèmes parfois juste assez tordues tout en demeurant logique (ou, du moins, pas insensées et gratuites).

Ce qui donne vraiment de la force au jeu, ce sont ses graphiques tout simplement magnifiques. Chaque écran présente des caractéristiques visuellement particulières et intéressantes. J'affectionne particulièrement le style dessin techno-sombre-vieillot-naïf qui domine le tout. Et je dois aussi mentionner la trame sonore, vraiment adéquate pour donner vie à l'atmosphère que dégagent les images.

Le jeu est en Flash, mais ne donne pas l'impression de ne jouer "qu'à" un petit jeu de fureteur. En ce sens, le fait que le jeu soit payant est tout à fait logique: on a un produit tout à fait professionnel. Mais vaut-il le 20$ demandé? Comme je ne l'ai pas encore terminé, je ne peux pas juger de la longueur, mais les jeux d'aventure étant ce qu'ils sont, on sait déjà qu'il n'y aura pas vraiment de rejouabilité. Une fois les problèmes résolus, il n'y a plus grand chose à aller chercher dans Machinarium, si ce n'est la beauté des paysages...

Cependant, si vous n'êtes pas convaincu, vous pouvez toujours essayer le démo, disponible gratuitement sur le site web du jeu.
Machinarium
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://machinarium.net/
Sans DRM
20$
Jouer sous Linux
Par
Guillaume Voisine
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08:05
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2/13/2011
Les pannes d'écriture
Il n'y a pas si longtemps, Dominic Bellavance exposait sur son blog un dilemme récurrent par rapport à l'écriture: écrire ou vivre?
Écrire et créer, se réaliser, communiquer avec une partie de soi qui ne peut pas vraiment s'actualiser autrement. Mais ces heures passées penché sur un clavier (ou, pour les plus archaïques, sur une feuille de papier griffonnée) sont perdues en terme de vie sociale, de divertissement, d'activité physique.
La solution évidente consiste à trouver une équilibre dans tout ça, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, surtout quand le besoin d'écriture vient par vagues qui submergent tout...
... Ou, au contraire, quand la source semble être tarie. Dans ce cas, plus de dilemme possible. La panne d'écriture se transforme en une panne de tout.
Je commence tranquillement à me remettre d'une de ces pannes, et je suis vraiment heureux de reprendre des ébauches de textes et d'y retrouver le plaisir de l'écriture, de la gestion de l'information, de la construction d'une intrigue, d'une atmosphère, des personnages...
Comme quoi il y a des choses qu'on ne peut jamais vraiment perdre. Heureusement.
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Guillaume Voisine
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08:05
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2/10/2011
Mystère résolu
Eh bien ça aura été court.
Finalement, j'ai détecté un petit changement dans le fonctionnement de ma souris: le troisième bouton (quand on pèse sur la roulette) était devenu hyper sensible, ce qui était particulièrement énervant puisque ce bouton est indécrottablement associé à la fonction "Coller", sous Ubuntu.
Je me suis bien douté que la pièce manquante y était pour quelque chose. J'ai donc rouvert la bête, me suis cassé la tête quelques instants, et voilà.
Appelez-moi McGuillaume (mais seulement une fois).
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Guillaume Voisine
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08:01
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2/09/2011
Mystère de la vie
Ok, la roulette de ma souris fonctionnait mal, j'ai donc décidé d'ouvrir le machin pour voir si je ne pouvais pas régler le problème.
Finalement, il appert que c'était incroyablement poussiéreux, là-dedans. On époussette, on assemble et voilà, elle fonctionne comme un charme.
Le problème, c'est qu'après le réassemblage, il reste une pièce qui, manifestement, ne faisait pas grand chose là-dedans :
C'est quoi, ça? Pourquoi la souris fonctionne super bien sans?
Mystère...
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Guillaume Voisine
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08:00
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2/06/2011
Aveu
J'ai un aveu à faire. J'espère que personne ne le prendra mal, je devrais peut-être me taire, mais je ne peux plus cacher ce terrible secret plus longtemps.
Vous savez, les extraits de roman, ou de nouvelle, que certains auteurs publient sur leur site?
Je ne les lis que très rarement.
Oh, un poids de moins sur les épaules...
Ce n'est pas pour être méchant, croyez-moi. Pas non plus que je trouve futile de publier des extraits de ses oeuvre sur son site: c'est tout à fait légitime, et je suis certain que ç'a un effet très positif chez certains lecteurs. Mais pas celui-ci: ce n'est pas tant que la lecture à l'écran me fatigue les yeux (un peu, mais bon, ça ne m'empêche pas de lire les billets des blogs et de faire la direction littéraire des nouvelles de Brins d'éternité directement à l'ordinateur). C'est surtout que je préfère me lancer complètement dans la lecture d'un texte, avec le moins de préavis possibles. Ainsi j'évite les quatrièmes de couvertures, les résumés qui me semblent trop longs, etc. Ça rend la sélection de livres un peu plus périlleuse, mais que voulez-vous, j'aime vivre dangereusement.
Bon, maintenant, vous me demandez pourquoi j'ai déjà mis un extrait de Les zombies dans nos campagnes sur ce blog. ahAH! La main de la sac!
En fait, non: cette nouvelle est née d'un défi lancé par Philippe Aubert Côté, et je tenais simplement à m'assurer qu'il lirait le défi que je lui renvoyais, à même le texte.
Voilà.
Pleurons, maintenant.
Par
Guillaume Voisine
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2/03/2011
Jouer sous Linux - Osmos
Vous êtes un microbe. Ou un virus. Ou enfin, un organisme microscopique (je suis un littéraire et un informaticien, pas un microbiologiste).
À première vue, votre monde est zen. Les couleurs de bleu dominent, la trame sonore qui accompagne vos périple est planante, relaxante. Mais ne vous fiez pas aux apparences: plus souvent qu'autrement, l'anéantissement n'est jamais bien loin. D'autres organismes vous entourent, certains conscients, comme vous, d'autres amorphes. Même ces derniers peuvent être dangereux, s'ils sont plus grand que vous. Touchez-les, et vous serez absorbés dans leur masse. Mais si vous êtes plus gros qu'eux, c'est vous qui pourrez prendre de l'expansion...
Votre corps est rond, dépourvu de membre. Mais qu'à cela ne tienne: vous pouvez toujours vous déplacer en projetant une parcelle de votre masse. Vous devrez bien planifier vos déplacement, par contre, si vous ne voulez pas devenir trop petit...
Le jeux contient plusieurs modes comprenant chacun plusieurs tableaux. La plupart du temps, la condition de victoire est de devenir le plus gros, mais pas toujours. Certains modes sont plus passifs (comme ceux où le joueur commence dans un niveau immobile mais très encombré), tandis que d'autres sont plus demandant (comme ceux où un trou noir au centre de la carte absorbe tranquillement tous les organismes en orbite autour de lui). Dans l'ensemble, le jeu est bien diversifié et vraiment addictif.
La difficulté augmente régulièrement au début, mais bondit après quelques heures, à un point tel que le jeu devient extrêmement frustrant dans certains modes (comme celui du trou noir dont je parlais plus tôt). Cela dit, c'est une expérience unique et véritablement originale que propose Osmos. Pas tout à fait un jeu de puzzle, pas vraiment d'action, encore moins d’aventure... Il faudrait presque créer une catégorie pour y classer ce jeu. C'est là, selon moi, la marque d'une oeuvre innovatrice.
Osmos
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.hemispheregames.com/osmos/
10$
Jouer sous Linux
Par
Guillaume Voisine
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08:00
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