6/25/2007

Romaner ou pas ?

J'ai plusieurs projets d'écriture. Un peu de tout, dans plusieurs genres. J'aime la variété.

Il y en a un qui m'a occupé pendant quelque temps. Un roman de SF (enfin, un début de roman). Rien d'incroyablement original: extra-terrestres, complots, voyage dans le temps. Mais j'aimais bien. J'ai écris une cinquantaine de pages avant de mettre l'ébauche de côté: l'intrigue me semblait trop simple, trop sommaire, l'univers pas assez poussé ni assez recherché. J'y retrouvais clairement toutes mes inspirations (ah, un peu d'Asimov, tient, du Dick, etc). Je crois que même si j'avais réussi à me rendre jusqu'au point final, je n'aurais pas voulu le soumettre à un éditeur sans une sérieuse et impitoyable réécriture, simplement parce ça n'aurait pas été assez bon pour que je veuille être associé à ça.

Mais voilà, j'ai très hâte de terminer mon premier roman, même s'il est pour croupir sur mon disque dur jusqu'à la fin des temps: le simple fait d'avoir tissé un roman complet, même médiocre, m'encouragerait et me serait probablement très bénéfique dans mon parcours personnel.

Et j'hésite. Dois-je perdre mon temps sur des projets que je sais très bien impubliables? (Par exemple, j'ai une super idée d'une nouvelle de pastiche de Sherlock Holmes, mais je ferais quoi avec ça, après?) D'un autre côté, le roman pourrait évoluer, s'approfondir énormément au cours de la rédaction, et passer de médiocre à pas si pire, ou même potable...

Peut-être devrais-je me concentrer à écrire puis publier au moins une nouvelle pour Solaris. Ça serait un bon début.

***


Vu sur une affiche publicitaire, dans les toilettes d'un bar (le Über, sur la rue Fleury, à Montréal) :

Pour participer au concours, texte [Machin-truc] à [Tel numéro]...

J'ai froncé les sourcils. "Texte", à l'impératif? Ça viendrait du verbe... texter?

Mais que c'est laid.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire