Trop de poussière - Quand l'écriture passe avant l'écriture
Mauvais signe: ce Journal vient tout juste de revenir d'entre les morts et je m'en sers déjà pour procrastiner. Hum.
Parce que oui, j'ai d'autres choses à faire. Malheureusement. Notamment préparer le prochain Brins d'éternité. D'ailleurs, à ce propos, un fait d'apparence anodine ne cesse de me fasciner (j'accroche sur des trivialités, je le sais): la place importante que prend la lecture et l'écriture de courriels dans ma charge de travail pour le fanzine.
J'ai parfois l'impression qu'une part non négligeable du temps que j'accorde à ce projet va dans les communications, que ce soit pour accuser la réception des nouvelles qui nous sont soumises, pour donner mes commentaires sur les textes (acceptés ou refusés), pour répondre à des questions, pour coordonner le contenu des prochains numéros avec le reste de l'équipe...
Et je me demande, tout candidement: mais comment diable faisaient les éditeurs avant la popularisation de l'Internet? Quoi, il fallait téléphoner ou, pire, utiliser la poste? Diantre...
Je n'ose même pas imaginer ce que représentais le travail de mise en page sans ordinateur.
Enfin. Les courriels m'attendent. Ce n'est pas que c'est une tâche ingrate, c'est simplement que tandis que je compose ces messages (et, j'ignore pourquoi, ça me prend toujours une éternité), je n'écris pas mes critiques pour le #16, au grand désespoir de Geneviève F-G, la coordonatrice de la section articles - parce que oui, même si je suis maintenant Calife à la place du Calife dans la hiérarchie de l'Ordre Esotérique de Brins d'éternité, j'ai toujours des comptes à rendre, notamment à Carmélie Jacob, notre impitoyable correctrice (elle trouvera bien une ou deux fautes à corriger dans cette entrée, j'imagine) - et encore moins mes nouvelles, qui amassent la poussière dans une tablette virtuelle de mon ordinateur.
Grand ménage littéraire en vue, d'ailleurs. Et changement de méthode d'écriture, par le fait même: j'ai fais une sélection de mes projets qui me tiennent le plus à coeur (les grands gagnants: 5 nouvelles et un début de roman, rien que de la SF). Ainsi, au lieu de me concentrer sur un seul projet et de me forcer à y travailler chaque jour, je pourrai au moins avoir l'illusion d'un choix. Peut-être vais-je m'éparpiller et diluer mes efforts, mais eh, je ne perds pas grand chose à essayer.
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