12/19/2009

Maudit menteur

Malgré mes excellentes résolutions, j'ai encore moins touché à ma nouvelle qu'à ce blog (c'est tout dire). C'est que pour l'instant, je préfère me mettre plus en mode direction littéraire, ce qui, malheureusement, me coupe un peu de mon mode écriture. Je trouve très très difficile de concilier les deux activités, qui me semblent prendre la même énergie, puiser à la même source (limitée) de motivation et de capacité de concentration.

Mais bon, j'ai quelques jours très libres dans le coin du Jour de l'An, la rédaction se fera probablement à ce moment.

D'ici là, autant profiter de la magnifique température (c'est effectivement très beau, de ce côté-ci de la vitre, en tout cas).

12/09/2009

C'est tout blanc

Et j'ai déjà trois pages pleines pour la suite de Les zombies dans nos campagnes. Et un plan concis mais complet. Pour cette nouvelle et les deux prochaines.

Mais avant de m'y lancer vraiment, je dois terminer la seconde version d'une nouvelle pour mon mémoire. (En fait, il s'agit d'ajouter une trame narrative supplémentaire; je ne touche pas à ce que j'ai déjà écrit, ce sera pour le retour des fêtes).

Seule ombre au tableau, je dois affronter la tempête dans environ une demie-heure pour me rendre à l'université. Galère, j'aurais bien aimé pantoufler, aujourd'hui...

Ajoutons, après un second coup d'oeil derrière le rideau, que la tempête ne semble pas si féroce, tout de même...

12/02/2009

Écriture forcée

Je suis dans une mauvaise passe d'écriture, en ce moment. Peut-être les fantômes de mes personnages exterminés qui reviennent me hanter, je ne sais pas trop.

Ce genre de passe où tout ce qu'on pond est mauvais, qu'on n'arrive à rien, que tout est à recommencer. Que ce soit vrai ou non (dans le cas de la nouvelle sur laquelle je travaille, c'est objectivement plutôt nul, ça ne fonctionne pas du tout, ni narrativement, ni conceptuellement), c'est plutôt déprimant.

J'ai décidé de me forcer à la terminer au plus vite, d'avoir un début, un milieu et une fin, de laisser ça de côté pendant au moins un mois avant d'y revenir, quitte à tout réécrire rendu là. C'est ce que je viens d'achever, montant ma production de la journée à environ 1850 mots. Les Nanowrimeux (dit comme ça, ça ressemble à un concours de mauvaise poésie) ne seront certainement pas impressionnés, mais par rapport à ma rythme escargotique habituelle, c'est intense.

Et, vraiment, ç'a été pénible. J'ai tendance à fusionner écriture et réécriture, à polir mon texte au fur et à mesure, à remanier des passages pour accommoder le suivant, et ainsi de suite. Ici, j'étais tellement écoeuré par la débâcle qu'était devenue ma nouvelle que je continuais, même quand je voyais des trous logiques de la grosseur d'une éclipse solaire dans mon intrigue (et il y en a suffisamment pour priver la Terre de lumière pendant quelques années). C'était comme des ongles sur un tableau, dans ma tête. Vraiment, vraiment désagréable.

Tout de même, je suis maintenant débarrassé de cette nouvelle pour un temps. Ouf. Je veux faire la même chose avec un autre texte qui, espérons-le, est moins une cause perdue, m'atteler à la réécriture d'une troisième nouvelle pour en faire quelque chose de potable, et tout ça, d'ici le 15 décembre, date officielle du début de mon congé des fêtes (et, grosso modo, où je devrais recommencer sérieusement la rédaction de la suite de Les zombies dans nos campagnes, pour me détendre).

J'ai hâte.

Écriture forcée

Je suis dans une mauvaise passe d'écriture, en ce moment. Peut-être les fantômes de mes personnages exterminés qui reviennent me hanter, je ne sais pas trop.

Ce genre de passe où tout ce qu'on pond est mauvais, qu'on n'arrive à rien, que tout est à recommencer. Que ce soit vrai ou non (dans le cas de la nouvelle sur laquelle je travaille en ce moment, c'est objectivement mauvais, ça ne fonctionne pas du tout, ni narrativement, ni conceptuellement), c'est plutôt déprimant.

J'ai décidé de me forcer à la terminer au plus vite, d'avoir au moins un début, un milieu et une fin, de laisser ça de côté pendant au moins un mois avant d'y revenir, quitte à tout réécrire rendu là. C'est ce que je viens de terminer, montant ma production de la journée à environ 1850 mots. Les Nanowrimeux (dit comme ça, ça ressemble à un concours de mauvaise poésie) ne seront certainement pas impressionnés, mais par rapport à ma production escargotique habituelle, c'est intense.

Et, vraiment, ici, ç'a été pénible. J'ai tendance à fusionner écriture et réécriture, à polir mon texte au fur et à mesure, à remanier des passages pour accommoder le suivant, et ainsi de suite. Ici, j'étais tellement écoeuré par la débâcle qu'était devenue ma nouvelle que je continuais, même quand je voyais des trous logiques de la grosseur d'une éclipse solaire dans mon intrigue (et il y en a suffisamment pour priver la Terre de lumière pendant quelques années). C'était comme des ongles sur un tableau, dans ma tête. Vraiment, vraiment désagréable.

Tout de même, je suis maintenant débarassé de cette nouvelle pour un temps. Ouf. Je veux faire la même chose avec un autre texte qui, espérons-le, est moins une cause désespérée, m'atteler à la réécriture d'une troisième nouvelle pour en faire quelque chose de potable, et tout ça, d'ici le 15 décembre, date officielle où mon congé des fêtes commence (et, grosso modo, où je devrais recommencer sérieusement la rédaction de la suite de ma nouvelle de zombies, pour me détendre).

J'ai hâte.

12/01/2009

De l'utilité d'un personnage

Je viens de supprimer un personnage d'une de mes nouvelles. J'ai réalisé qu'il ne faisait pas grand chose, et qu'il était plus simple pour moi de l'éradiquer complètement plutôt que de m'astreindre à lui trouver un rôle: ça devrait être inné, selon moi, pour un personnage, que d'avoir une place essentielle dans la structure et/ou dans la poétique d'une oeuvre, que ce soit un roman ou une nouvelle.

La facilité avec laquelle j'ai pu enlever toute trace de son existence dans l'ébauche de mon texte me confirme que j'ai fait le bon choix: tout est encore intelligible (enfin, autant que peu l'être une nouvelle incomplète), c'est donc que les morceaux que je viens de retirer étaient superflus.

Je remarque qu'il m'arrive assez souvent de commencer un texte avec trop de personnages, mais qu'à mesure que l'écriture avance, comme j'abandonne certaines pistes et certaines idées, la pertinence de quelques uns en prend un coup. Le problème, c'est quand je ne m'en rends pas immédiatement compte. Je me retrouve avec un boulet narratif qui ne fait que me gêner et qui n'apporte rien au texte.

J'avoue éprouver un plaisir coupable à décapiter ces personnages inutiles. Héhé.

Tel que promis

Je l'avais annoncé dans un commentaire du blog de Richard Tremblay, et c'est maintenant chose faite. C'était la première neige hier (en tout cas, dans mon patelin), et c'est hier que j'ai commencé la rédaction de la suite de Les zombies dans nos campagnes (parue dans Clair/Obscur). Le titre est, pour l'instant, top secret. Je ne veux pas en dire beaucoup, à part qu'on suivra les mésaventures des survivants de la première nouvelle, qu'on découvrira de nouveaux personnages et que cette suite ne sera probablement pas une conclusion.

Pour l'instant, cependant, je mets ça de côté pour encore deux semaines, question de terminer les premiers jets de deux nouvelles (de science-fiction) que j'écris pour mon mémoire. L'écriture de la nouvelle de zombies, par la suite, sera ma petite gâterie du temps des fêtes.