12/22/2010

Décompte

8/29/2010

De l'analyse des jeux vidéos

Il y avait eu un petit débat il y a quelques mois, sur le site de Geneviève Blouin, je crois (non?), à savoir si les jeux vidéos étaient ou non une forme d'art. Mon désir n'est pas de relancer ici la question, mais plutôt de réfléchir sur une question connexe: est-il possible d'analyser un jeu, comme on analyse un film ou un livre?

Je suis d'avis que c'est bien le cas (même si les techniques et outils d'analyse ne seront pas forcément les mêmes), mais que ça ne se fait pas encore suffisamment, ni dans le milieu universitaires (même s'il y a une ouverture au phénomène; on n'a qu'à regarder quelques projets de recherche du NT2 , le laboratoire de recherche sur les oeuvres hypermédiatiques de l'UQAM), ni dans la presse spécialisée, qui se contente souvent de critiques appréciatives, mais pas analytiques.

Les choses changent, cependant. Vous aurez peut-être vu cette nouvelle, qui mentionne qu'un collège américain mettra, dès le printemps prochain, le jeu Portal comme "lecture" obligatoire dans un cours.

Je crois que le choix est excellent, Portal étant une pièce narrative et conceptuelle extrêmement complexe, tout en étant magnifiquement construite. L'article mentionne que le professeur qui donnera le cours a déjà écrit un essai sur le jeu. J'aimerais bien mettre la main là-dessus, parce que jusqu'à présent, je n'ai pas encore lu d'analyse convaincante de Portal. Le mieux que j'ai trouvé, c'était une série de billets de blog qui décortiquaient les paroles de la célèbre chanson du générique (que vous pouvez écouter ici) pour tenter d'expliquer les zones floues de l'intrigue. L'auteur du billet jouait sur le cynisme de GLaDOS pour lui faire dire à peu près n'importe quoi. J'ai beaucoup aimé, cependant, la représentation humaine de l'IA, qui est vraiment frappante.

En réécoutant Still Alive, je me souviens d'un passage qui m'avait énormément marqué:

Now these points of data make a beautiful line

(Ouais, juste ça)

C'est l'idée qu'une machine puisse avoir une conception de la beauté qui me fascine. Qui plus est, l'objet que GLaDOS apprécie esthétiquement est de nature complètement virtuelle, cybernétique; une structure de données, un assemblage d'informations que l'humain ne peut même pas percevoir. Il y a quelque chose d'extrêmement puissant là-dedans.

8/26/2010

À faire

[X] Déposer mon mémoire.

[X] Publier une nouvelle dans XYZ et annoncer que le numéro est disponible.

[X] S'apprêter à imprimer le numéro 27 de Brins d'éternité, la révision étant maintenant terminée.

[X] Trouver une référence culinaire à Starcraft 2.

[X] Faire revivre mon blog.

[X] Écrire une liste de choses à faire déjà faites.

7/04/2010

Même pas mort

Mais.

6/09/2010

Le contrat est signé

C'est donc confirmé, j'imagine: ma nouvelle de littérature générale L'art du refus sera publiée dans le numéro d'automne 2010 de la revue XYZ.

Hourra!

5/31/2010

Du nouveau sur Crossover

Encore dans mon mémoire, pas le temps de blogger. Sauf pour...

Je parlais, un peu avant Boréal, de Super Mario Crossover.

Eh bien il semble qu'un nouveau personnage sera bientôt ajouté.

Vraiment, ce petit jeu flash est un des seuls que je serais prêts à acheter...

5/18/2010

Après Boréal

J'ai pris une journée de congé presque complète hier, pour me remettre de ma fin de semaine intense au congrès Boréal. Ça m'épuise toujours complètement cet événement, mais ça en vaut bien la peine: j'y ai fait, comme chaque année, des rencontres intéressantes avec plusieurs personnes (que je ne me risquerai pas à nommer ici, de peur d'en oublier).

J'ai, au final, été bien content de mon expérience. Je laisserai le soin à d'autres d'en faire un rapport complet; pour l'instant, je retourne de façon intensive à mon mémoire, ce qui veut donc dire, pour les prochaines semaines, moins de billets sur ce blog.

Oh, mais je continuerai, à un rythme un peu plus lent que d'habitude, à faire la direction littéraire pour Brins d'éternité. Si vous m'avez renvoyé de nouvelles moutures de textes, je vous reviendrai là-dessus, probablement au cours de la semaine, sinon la semaine prochaine. Je tâcherai aussi de me mettre à jour pour ce qui est des réponses aux soumissions (nous en recevons de plus en plus, ce qui est tout à fait positif, mais qui engendre parfois des délai, surtout dans des périodes plus occupées).

Et, finalement, si vous m'avez écrit un courriel depuis vendredi passé, je devrais être en mesure d'y répondre aujourd'hui ou demain.

Pour l'instant, hop, mémoire.

5/13/2010

Google nous en apprend tous les jours

... sur notre bloggeur favori:



Cachotier(ère?), va...

5/10/2010

Il est né

Le numéro 26 de Brins d'éternité est arrivé. Il sera lancé cette fin de semaine, au Congrès Boréal, à Québec.

Quelques photos, en attendant:



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5/05/2010

Rédaction

Je serai moins présent en ligne d'ici Boréal, puisque je suis dans un marathon d'écriture et de réécriture pour mon mémoire.

Techniquement, je ne devrais même pas écrire ces lignes. Méchant moi.

Moins que dix jours déjà avant le congrès...

5/02/2010

Super Mario Crossover

Dans la série des variations de Mario, voici Super Mario Crossover.

Merci à Romain pour cette trouvaille.

Maintenant il faudrait que je commence à me concentrer sur mon mémoire...

4/28/2010

Petite perte d'énergie

Fluctuation de température? Stress accumulé? Complot international?

Je manque d'énergie, ces temps-ci, et j'ignore pour quelle raison exactement. Je devrais être en mesure de reprendre mon rythme normal sous peu, cependant.

Cela dit, nous avons procédé à la révision finale du 26 de Brins d'éternité hier soir: ça devrait partir chez l'imprimeur très bientôt, et revenir sous la forme que vous pourrez zyeuter, toucher, sentir (mais pas goûter, sauf si vous achetez) au Congrès Boréal, dans environ deux semaines...

4/21/2010

Tuper Tario Tros.

On dira que j'en fait une obsession, mais eh, ce petit jeu est un bijou d'inventivité.

Vraiment.

4/18/2010

Changer l'ordre des favoris dans Ubuntu NetBook Remix 9.10

Un petit billet rapide sur Ubuntu NetBook Remix (UNBR) 9.10.

Je me demandais depuis un moment comment changer l'ordre des favoris (voir photo, ici).



J'ai trouvé comment récemment. S'il y a une façon plus simple et plus conviviale, je ne la connais pas, mais celle-ci fonctionne quand même parfaitement.

Il faut d'abord aller dans gconf-editor, sous apps/netbook-launcher/favorites. Il faut double cliquer sur favorites_list, comme dans l'image ci-joint.



C'est là qu'il est possible de changer l'ordre, les "Values" correspondant à l'ordre des icones dans le menu des favoris, en commençant en haut à gauche. Ainsi, pour moi, par exemple, app-0 est Terminal, app-1 est Calculator, et ainsi de suite. On peut changer l'ordre en sélectionnant une "Value" et en pressant Up ou Down, selon ce qu'on faire.

Et voilà, c'est aussi simple que ça. Juste un peu creux.

On notera que j'ai installé Storybook sur le mini et qu'il semble fonctionner très bien, malgré un temps de chargement assez important. Je n'ai pas encore eu le temps de bidouiller avec ça, par contre...

Ajout

Je réalise que j'ai oublié de dire qu'il fallait réinitialiser netbook-launcher pour que l'ordre des favoris s'actualise. Killall netbook-launcher dans le terminal, et voilà!

4/15/2010

C'est trop

Je suis en train d'écrire une nouvelle. J'avais une idée de concept narratif (je suis friand de ça), un genre de mélange de Damasio et de Faulkner: plusieurs narrateurs, mais sans marque de transition lorsqu'il y a changement de voix. Et le changement peut survenir à chaque phrase.

C'est loin d'être terminé, mais pour l'instant, il y a quatre narrateurs, qui sont chacun écrit dans une couleur différente, et je m'y perds. Même si j'ai écrit le texte! J'ose à peine imaginer le calvaire que ça pourra causer au lecteur potentiel qui devra démêler tout ça, presque sans repère (les couleurs, ça va disparaître).

Mais je veux quand même continuer, je veux essayer d'arriver à la vision que j'avais, je veux voir l'effet de lecture que ça va donner, même si l'histoire est en grande partie incompréhensible. Parce que oui, il y a une histoire.

Pour l'instant, cependant, j'ai l'impression que mon cerveau va exploser et que quatre petits lutins vont en sortir pour danser autour de mon cadavre.

Yeah, you wish.

4/12/2010

Un petit teaser


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L'illustration est de Sybiline, qui nous avait déjà offert l'illustration de couverture du numéro 20.

Le lancement du numéro 26 de Brins d'éternité aura lieu dans le cadre du Congrès Boréal, à Québec, les 14, 15 et 16 mai prochains.

4/07/2010

Majuscule

Bonne fête, Carmélie!

4/05/2010

Donner de la tête

Aujourd'hui, pour ne pas copier personne, je tenterai d'avancer dans mes projets d'écriture. Je dois donner un dernier effort soutenu pour terminer mon jet 1,5 (un peu plus avancé que le premier jet) de mon recueil pour mon mémoire (deadline personnel dans dix jours). J'ai aussi un projet d'écriture en commun à mener à bien, question d'achever le jet 0,75 (un peu moins avancé qu'un premier jet, en raison de la nature polymanuelle de l'exercice).

En espérant que je parviendrai à être suffisamment productif...

4/02/2010

Dans mes filets

Hier, journée internationale du vertébré aquatique à respiration branchiale muni de nageoires lors du quatrième mois de l'année...

- Le Devoir prenait un ton résolument SF en annonçant la création d'une crème à base de nanoparticules qui permettrait de protéger la peau contre les coupures. Très pratique!

- Les serveurs de Gmail ne parvenaient plus à afficher les voyelles.

- Toujours avec Google, on proposait aux utilisateurs d'Android une application pour traduire le langage des animaux. Encore une fois, très utile!

- De son côté, peut-être inspiré par cette application, Frédéric Raymond annonçait qu'il n'écrirait, désormais, que des fictions félines (ou kit litt). D'autres extraits ici et . On lui souhaite beaucoup de succès.

- Finalement, Comics Alliance dévoilait le projet de création d'une nouvelle version de League of Extraordinay Gentlemen, mais version 1988, avec des personnages comme, entre autres, MacGyver et le Doc Emmet Brown. Maintenant, soyez honnête: qui ne voudrait pas voir ces deux personnages se rencontrer, hum? Qui?

Voilà pour ma pêche miraculeuse...

3/30/2010

Je suis dans un jeu vidéo!

Une nouvelle version de DoomRL est parue il y a quelques jours, et l'auteur remercie les derniers donateurs sur l'écran d'introduction...



Héhé.

3/27/2010

Pour continuer avec Tetris

Il y a quelque temps, je parlais d'une version particulière de Tetris que j'avais découverte en ligne. Dans presque le même ordre d'idée, voici un vidéo d'une autre version possible (quoique improbable) de ce grand classique.


QCA 1 - Tetris de Rob Moffett.

3/24/2010

Une nouvelle recrue

Brins d'éternité accueille en son sein Geneviève Blouin pour le poste de directrice de la promotion.

La dynamique écrivaine et blogueuse nous aidera à mieux faire connaître la revue, à la faire découvrir à de nouveaux lecteurs, auteurs et illustrateurs.

Souhaitons donc la bienvenue à cette nouvelle recrue!

3/22/2010

Une boutique en ligne pour Brins d'éternité

Brins d'éternité dispose maintenant d'une boutique en ligne, qui vous permet de vous abonner ou d'acheter des numéros à l'unité.

La boutique a été testée et fonctionne parfaitement!

D'autres nouvelles au sujet de la revue sous peu...

3/19/2010

Encore sur SFL vs RRQ

J'ai lu aujourd'hui une très bonne rétrospective/vulgarisation de la problématique autour du procès entre Savoir-Faire Linux et la Régie des Rentes du Québec, au début du mois. Une bonne introduction au sujet, pas besoin de connaissance préalable en informatique ou en sciences juridiques.

L'auteur utilise, au passage, une métaphore qui me semble juste pour expliquer l'intérêt du logiciel libre par rapport aux logiciels propriétaires: "Utiliser des logiciels propriétaires en source close, c’est tout bonnement s’en remettre exclusivement à la compagnie qui possède ces solutions. C’est un peu comme si l’entrepreneur qui construit une route détenait le brevet sur la recette d’asphalte. Nous n’aurions ainsi d’autres choix que de faire affaire avec lui à chaque fois qu’il faut réparer un nid de poule ou procéder à une réfection de la chaussée."

Je dirais plutôt "utiliser exclusivement des logiciels propriétaires" (même si ça ferait une redondance peu gracieuse), parce qu'il existe d'excellents logiciels en source close qui n'ont pas d'équivalent en version libre: je pense, par exemple, à Antidote (qui, tout de même, est disponible sur des systèmes plus marginaux, comme Linux). Ça n'enlève toutefois rien à l'intérêt global du logiciel libre...

Mais enfin. C'est d'abord une question de conscientisation, j'imagine.

3/16/2010

J'en suis à la moitié de Suprématie

Un seul mot, jusqu'à présent, au sujet de ce roman de Laurent McAllister:

Wow.

3/14/2010

Remake et spin-off

De ce que je comprends de cette nouvelle, un spin-off américain de Torchwood serait en production (quoi qu'il soit possible qu'on parle ici d'un remake). Le terme remake est suffisament connu pour ne pas nécessiter d'introduction. Spin-off, cependant, (qu'on pourrait traduire par série dérivée), est davantage un complément à la série d'origine qu'une répétition. Torchwood était lui-même un spin-off de Doctor Who, la plus ancienne série de science-fiction encore vivante.

Je dois avouer que je suis ambivalent par rapport à cette perspective. Un remake me dégoûterait au plus haut point, et je bouderais (probablement) l'émission, même si on parvenait à en faire quelque chose d'intéressant. Un spin-off, par contre, et particulièrement s'il est dans la continuité (au moins approximative) du Torchwood british, serait vraiment génial: plutôt que de tomber dans la redite, dans la réplication d'un univers imaginaire préexistant, on assisterait à un procédé d'enrichissement, d'exploration, d'approfondissement.

Ce ne sont pas tous les spin-offs qui sont heureux, évidemment. Prenons cet autre rejeton de Doctor Who (ça prolifère), Sarah Jane Smith Adventures, très très moyen. D'accord, c'est pour les plus jeunes, je sais bien, mais tout de même.

D'une autre côté, même s'il s'agit d'un spin-off plutôt bof, c'est tout de même un produit original, et non un bête remake. Vraiment, souvent j'ai un peu de difficulté à comprendre l'intérêt de refaire des oeuvres récentes, à la télévision comme au cinéma. On refait Robin des Bois. On recommence (déjà?) la série des Spider-Man. Il y a des rumeurs d'un reboot des Police Academy (misère) et de Cocoon. C'est vraiment comme si le potentiel créatif de la narration filmique était complètement épuisée...

L'article mentionne aussi la possibilité d'une version américaine de Doctor Who. Et ça, je trouve ça complètement terrifiant. Arrière, Satan.

3/10/2010

Portable Dell : touches fonction

Petit ajout rapide sur mon billet à propos de mon nouveau Mini 10: j'ai finalement trouvé comment inverser les valeurs des touches fonction (F1 à F12, en haut du clavier) et les touches multimédia. Physiquement, il s'agit des mêmes touches, et par défaut, Dell configure le clavier pour que ce soit les touches multimédia (baisser/monter le volume, la luminosité, etc) qui priment. Ça m'agaçait, parce que j'utilise quand même pas mal les raccourcis liés au touches fonction (F2 pour renommer un fichier, Alt+F4 pour fermer une fenêtre, F5 pour actualiser, F11 pour le plein écran, et ainsi de suite), mais j'étais contraint à utiliser en plus la touche FN pour que ça fonctionne (Donc Alt+FN+F4, pas trop pratique).

Pour inverser les valeurs, il suffit d'aller dans le BIOS (appuyer sur la touche F2 pendant le démarrage), de sélectionner l'onglet Advanced, puis de choisir l'option [Function] sous la rubrique "Function Key Behavior".

Je présume que la procédure est similaire pour les autres portables de Dell.

3/09/2010

J'ai ouvert un compte Twitter

Mais je vais probablement effacer mon compte d'ici la semaine prochaine.

En fait, si je me suis inscrit au site, c'est pour suivre le plus en direct possible le procès entre Savoir-faire Linux (SFL) et la Régie des Rentes du Québec (RRQ).

En gros, SFL poursuite la RRQ parce que cette dernière a procédé à la mise à jour logicielle de ses postes de travail, en 2007, sans faire d'appel d'offre. La litige tient notamment sur ce qu'est vraiment une mise à jour, dans ce contexte (n'est-ce pas plutôt un remplacement de licence, puisqu'il y a changement de produit entre Windows 2000 et Windows Vista?), parce que c'est ce qui déterminerait si l'action de la RRQ était ou non légale.

Vous devinez probablement mon opinion sur le sujet, et j'ai lu assez sur cette histoire pour voir à quel point la plupart des arguments de la RRQ sont circulaires. Du genre: "Les produits Microsoft répondent aux besoins de base de la RRQ, parce que les besoins de base de la RRQ, c'est de renouveller les licences des produits Microsoft." (Source [pdf], page 44 ligne 14 à page 45 ligne 6)

J'assiste donc à l'évolution du procès à travers les commentaires de Julien Plissonneau Duquène, à l'aide du premier logiciel qui m'est tombé sous la main (à savoir Twitux. J'aime bien sa simplicité).

Le feed Twitter (je suis béotien en la matière; appelle-t-on ça le twit?) est ici: http://twitter.com/sflrrq

3/07/2010

Le petit nouveau

J'ai reçu il y a quelques jours déjà le mini portable que j'avais commandé chez Dell.


Mini portable et rosé: le match parfait!

À partir du modèle de base du Mini 10, j'ai doublé la RAM à 2 Gig (un seul, ça me semblait un peu pauvre) et pris la meilleure batterie possible (6 cellules plutôt que 2), ce qui me donne environ 5 heures et demie d'autonomie. Plus que suffisant. Notons aussi que le disque dur par défaut est d'une grosseur de 160 gig, ce qui est énorme pour un laptop aussi minuscule.



J'ai arrêté mon choix sur ce modèle principalement parce qu'il était possible de choisir Ubuntu comme système d'exploitation plutôt que Windows. Je sais que pour la plupart des consommateurs, le système d'exploitation n'est pas très important, outre la question de l'habitude et des connaissances déjà acquises pour l'utiliser. Pour moi, cependant, ça l'est, autant du côté pratique (davantage de sécurité (absence de virus), de contrôle sur le système, l'assurance que le fruit de mes efforts d'écriture n'est pas encodé dans un format propriétaire dont l'obsolescence est déjà planifiée (lire l'excellent billet de Charles Stross à ce sujet), etc.) qu'idéologique (mon principe de base: le pouvoir passe par la connaissance, et la connaissance, de nos jours, par l'informatique. Le monopole, dans ce domaine, est donc à éviter).

Pas de licence Windows avec ce petit ordinateur, donc. Superbe. Dell fournit une version modifiée du dernier LTS (Long Term Support) d'Ubuntu, 8.04. J'ai joué quelques minutes avec cete distribution, qui semblait bien, mais j'avais déjà en tête d'effacer tout et d'installer Ubuntu NBR 9.10 (NBR pour NetBook Remix), en me disant qu'il serait toujours préférable d'avoir une distribution plus récente.



L'installation s'est déroulée sans problème (même si j'ai trouvé très étrange que ma carte wifi fonctionne parfaitement à partir du Live USB mais que j'ai du faire toutes les updates de kernel possible pour que ça marche après l'installation), et j'ai passé quelques jours à configurer les programmes, la largeur des fenêtres, le look général, les raccourcis, le réseau ssh entre mon laptop et mon bureau... J'ai eu un peu de difficulté avec le logiel Maximus, qui fait partie intégrante de la version Netbook d'Ubuntu, et qui maximise systématiquement TOUTES les fenêtres. Comme j'aime bien, par exemple, avoir mon terminal petit et cute, j'étais embêté. De ce que j'ai lu, pas moyen de l'enlever sans effacer tout le reste de Netbook Remix, mais pour régler la plupart des problèmes, il suffit d'ouvrir gconf-editor, de selectionner Maximus dans "apps" et de cocher la case "no_maximize". Il peut aussi être intéressant de décocher "Undecorate".



Certaines fenêtres, comme celle de Firefox, n'en font encore qu'à leur tête même après ça, mais j'ai contourné ce problème en leur donnant une grosseur qui est presque plein écran, à 2 ou 3 pixels près. Ça ne paraît même pas, au premier regard (ni aux quelques suivants).


On remarque, en portant attention. les quelques pixels noirs, en bas

J'ai aussi été contraint de remplacer le OpenOffice 3.1.1 qui venait avec Ubuntu NBR pour la version 3.2 "normale", puisque le logiciel plantait dès que je tentais d'enregistrer un .doc qui contenait des commentaires (ce qui est plutôt embêtant si je veux faire de la direction littéraire sur cet ordinateur!).


Un premier jet non retouché, en avant première


Mais sinon, tout fonctionne parfaitement, maintenant.

Après tout ce geekage, il va falloir que je rentabilise cet achat et que j'écrive un peu, dessus, pour vrai.

Misère.

3/04/2010

Pleurs et cris pendant Les 7 Jours du Talion

J'ai été voir le dernier film de Podz pendant ma semaine de vacances, avec Carmélie.

Je n'en ferait pas de critique, plusieurs impressions bien argumentées (et d'autres moins) flottent déjà un peu partout sur la blogosphère du milieu. Je dirais tout de même que j'ai bien aimé l'oeuvre, malgré ses quelques défauts.

Je veux surtout parler d'un irritant que nous avons encontré lors de la représentation: les cris d'un nourrisson dans la salle.

Bon, je sais que les jeunes mères ont des droits en tant que clientes, et qu'il serait peut-être un peu intense de leur refuser l'accès aux salles de cinéma. Cependant, mentionnons que nous avons assisté à la représentation de 22h00, ce qui est assez tard pour un enfant aux couches. Sans parler du fait qu'il s'agit d'un film assez explicite sur la torture, et que même si l'enfant était probablement trop jeune pour comprendre ce qui se passait à l'écran, instinctivement, des cris de souffrance doivent avoir un effet sur son comportement.

Un autre aspect plutôt dérangeant de l'expérience réside dans le fait que de longs moments dramatiques du films se passent dans un silence presque complet. Enfin, en théorie, puisque nous avions droit à la version spéciale, l'édition familiale, avec des gazouillements de bébé...

3/01/2010

Décimale

Entendu par Carmélie dans un Starbucks.

Deux filles écrivent en commun un travail:

Fille 1 : Bon, c'est quoi les statistiques?

Fille 2 : "Zéro virgule trois pourcent de la population fait..."

Fille 1 : Hein? 0,3%? T'es certaine? Me semble que c'est pas beaucoup...

Fille 2 : Ben c'est ça qui est marqué.

Fille 1 : T'es sure que c'est pas plus, genre zéro virgule trente?

Fille 2 : Ah oui, ç'a plus d'allure ça!

2/22/2010

Congé

J'ai décidé de m'accorder congé de ce blog jusqu'en mars, pour me remettre de mon passage dans le domaine des vingt-six ans.

Bonne fin de février!

2/17/2010

La Horde du Contrevent, d'Alain Damasio


Je voulais reprendre une de mes dissertations universitaires pour développer une critique de ce magnifique roman de Damasio, mais je me suis rendu compte assez rapidement que ça ne fonctionnait pas: premièrement, la critique serait beaucoup trop longue pour une lecture à l'écran. Ensuite, la dissertation avait été écrite dans le cadre d'un séminaire sur le récit de rêve en littérature, et ce n'est évidemment pas selon cet angle (quoi qu'il y a bien des choses à dire sur le sujet) que je voudrais aborder l'oeuvre. J'improvise donc une critique, là là, mais je ne garantis pas que je n'irai pas chipoter quelques passages de ma composition ici et là...

Rapide mise en contexte : La Horde du Contrevent d'Alain Damasio se déroule dans un univers où la terre est plate, où le vent, qui est l'élément central du roman, mais aussi du monde dans lequel l'histoire prend place, souffle constamment dans la même direction, d'amont en aval. La population est essentiellement séparée en deux classes : les abrités, qui vivent dans des villages de façon sédentaires, et les nomades. L'intrigue est centrée sur la 34e Horde du Contrevent, qui appartient à cette dernière classe, et qui a pour quête, comme son nom l'indique, de contrer le vent jusqu'à son origine, qui trouverait naissance en lieu mystique nommé l'Extrême-Amont, en opposition à l'Extrême-Aval, qui est leur point de départ.

La Horde est composée de vingt-trois personnages aux rôles divers et aux personnalités variées. La narration fait alterner les points de vue en sautant d'un individu à l'autre, à raison d’un paragraphe de longueur variable par narrateur, ce qui a pour double effet de présenter chaque situation sous plusieurs angles, mais aussi de faire de la Horde une entité unique et polyphrène, c'est-à-dire constituée de plusieurs esprits. Chaque nouveau paragraphe commence par le signe typographique se rapportant au personnage qui en assure la narration. Un paragraphe raconté par Sov le scribe sera orné d’un « ) », par un « π » pour Pietro le prince, par un « ~ » pour Callirhoé la feuleuse, un « Δ » pour Erg le combattant-protecteur, un « Ω » pour Golgoth, le traceur de la Horde, et ainsi de suite.

On pourrait se dire qu'il est douteux que l'auteur parvienne à faire tenir vingt-trois trames narratives dans un roman, même s'il fait plus de sept cent pages. En fait, ça fonctionne parfaitement, MAIS certains personnages-narrateurs sont beaucoup moins importants que d'autres, et sont donc bien moins représentés. Tout de même, l'auteur installe, grâce à cette ingénieuse tactique narrative, un effet de lecture à la fois sublime et déroutant, et dont les implications dans l'intrigue elle-même sont parfois troublantes (je n'en dis pas plus).

Autre trait formel amusant et inusité: la numérotation des pages est inversée, le roman commence à la page 700 et ce nombre diminue à mesure que le roman progresse. Tout comme la structure narratif, cet artifice formel est tout à fait justifié dans l'intrigue et dans l'esthétique de l'oeuvre, et symbolise (entre autres - encore là, je n'en dirai pas plus) le cheminement des personnages dans leur quête des origines du vent.

La Horde du Contrevent est un heureux mélange de fantasy et de... enfin, autre chose. Un peu de science-fiction, peut-être (navires volants et cie)? Une bonne dose de poésie, bien intégrée dans la cohérence de l'intrigue, et une touche de sémiologie, aussi, avec le langage du vent, qui vient parfois contaminer la narration humaine. J'aimerais bien montrer un exemple, mais la typographie est très importante, puisque la contamination passe par l'inclusion de signes, d'espaces, de vides entre les mots (ou dans les mots), et il ne me semble pas possible de reproduire cet effet ici. Vous devrez donc lire le livre pour comprendre de quoi je parle. De toute façon, ce n'est pas comme si c'était une corvée, que de dévorer ça. Oui, c'est une lecture exigeante, mais aussi enrichissante. Et c'est si bien écrit...

Ce roman de Damasio est dans ma liste de livres à relire au moins à quelques reprises dans quelques années (avec, notamment, La Recherche du Temps Perdu de Proust, Prochain épisode d'Aquin, La manufacture de machines de Louis-Philippe Hébert, toute l'oeuvre de Gombrowicz, une bonne partie de celle de Saramago...). Vraiment, ça m'a laissé une impression aussi durable que favorable.

À noter que le premier roman de l'auteur (La Horde était son deuxième), La Zone du Dehors, une autre brique, de SF dystopique cette fois, vient d'être rééditée en format poche chez Folio SF, et se trouve assez aisément en librairie. Je l'ai, mais je le laisse mûrir un peu dans ma bibliothèque, le temps qu'il soit à point.

2/14/2010

C'est la St-Valentin

Tout est dans le titre, pour ceux qui auraient oublié.

2/09/2010

Cursor*10

Un petit jeu en ligne très simple (et très court) mais absolument génial. Vraiment, vraiment bien pensé.

C'est ici.

2/05/2010

Le genre de réponse que j'adore

Moi: Où ça va, déjà, les napkins?
Carmélie: Dans la place à napkins!

Merci, chérie.

2/02/2010

Bref retour sur le Carnaval Boréal 2010

Comme je l'ai annoncé à maintes reprises sur ces pages, c'était en fin de semaine dernière que se déroulait la première édition virtuelle du Congrès Boréal, rebaptisé Carnaval Boréal pour l'événement. Le Carnaval misait sur le fait que les participants pouvaient y assister de chez eux, dans le confort de leurs pantoufles, thé ou café à la main. Le froid intense qui a sévi cette journée-là a bien servi cette particularité.

Je n'ai malheureusement pu assister qu'aux deux premières heures du Carnaval, c'est-à-dire en plein dans la période d'adaptation des usagers: je ne sais pas si, plus tard dans la journée, les utilisateurs étaient plus habitués, ou plus fatigués, ou les deux. Mais je dois dire que pour ma part, après deux heures, je ressentais un étrange mélange de fébrilité et d'épuisement. Si j'avais eu ma journée de libre, je crois que j'aurais pris une petite pause à ce moment-là, pour mieux y replonger plus tard.

C'est que la multitude des messages à lire provoque un effet particulier assez intense sur l'organisme. D'abord on se sent perdu, puis, quand on commence à comprendre ce qui se passe (et même un peu avant), on réalise que, hé, on aime ça, et que c'est même plutôt addictif. Je me souviens avoir ressenti un malaise diffus quand j'ai réalisé qu'aucun nouveau message ne s'était pas affiché depuis les 10 dernières secondes.

Mais il serait difficile, en parlant de toute cette instantanéité, de taire l'aspect profondément cacophonique de certaines discussions. La cérémonie d'ouverture, par exemple, était un festival de réponses mélangées et de pistes de discussion avortées. C'est probablement inévitable avec le format choisi, très similaire au blog, mais tout de même, ça pourrait en effrayer plus d'un (pour ma part, je trouvais ça fort marrant).

Il faut aussi dire que la discussion dans le panel auquel je participais, Les Dirlitts racontent, avec Yves Meynard, Joël Champetier, Pascal Raud et une participation surprise d'Élisabeth Vonarburg (qui pensait que c'était son panel, alors qu'elle était prévue pour le suivant) était déjà beaucoup plus claire. Je note que les discussions se sont naturellement stabilisées à cinq ou six branches différentes, ce qui rendait l'exercice d'attaquer le panel de tous les fronts humainement possible. J'ai beaucoup apprécié l'atmosphère générale qui se dégageait du panel, et l'interactivité plus que grande et plus facile pour les membres de "l'auditoire".

Sur un côté un peu négatif, des vétilles, mais tout de même: par exemple, je ferai remarquer le scroll intensif et constant auquel je devais m'adonner pour vérifier si rien n'avait été ajouté dans l'un des foyers discursifs du panel. L'idée, je crois, aurait été d'avoir le flux RSS des commentaires de cette conversation pour pouvoir accéder plus rapidement aux nouveaux ajouts. Peut-être serait-il possible d'ajouter une colonne, sur le côté, à cet effet?

En gros, j'ai bien aimé ma courte expérience du Carnaval. C'est une jolie initiative qui enrichit d'une façon originale le panorama des activités de la SFFQ. Quelques-uns suggéraient d'alléger un peu la formule, l'an prochain, de couper dans le nombre de panels pour éviter l'éparpillement des visiteurs. Pour ma part, je crois qu'il pourrait être bien de garder la même quantité d'activités (environ), mais d'étendre la durée de l'événement à deux jours plutôt qu'un seul. Ça pourrait donner une autre dynamique, un peu moins marathonienne, au Carnaval.

1/30/2010

Carnaval Boréal!

Mais que faites-vous à lire ce blog alors que c'est aujourd'hui que se déroule le Carnaval Boréal?

Pour ceux qui ne le savent pas encore, c'est complètement gratuit, et ça se passe en ligne, ici, à partir de midi.

Je serai, pour ma part, de 13h à 14h, dans une table ronde sur la direction littéraire, en excellente compagnie: Joël Champetier, Yves Meynard et Pascale Raud. C'est à lire!

Je ferai un retour sur le carnaval dès que j'en aurai le temps, probablement lundi ou mardi prochain.

1/29/2010

Je suis prêt

... pour le Carnaval Boréal 2010, qui aura lieu demain, à partir de midi.

Et vous?

1/26/2010

Trop facile, le bon vieux Tetris?

Essayez cette version, pour voir.

Bonne chance.

1/24/2010

Antidote HD v2 sous Karmic Koala


La nouvelle version d'Antidote est disponible depuis quelques mois déjà, mais je n'ai pas eu le temps d'en parler encore. C'est que j'aurais aimé régler un problème d'intégration dans OpenOffice (j'y reviendrai) avant d'écrire ce billet. Cependant, comme la solution ne se fait pas encore sentir, je ne tarderai pas plus longtemps.

Si vous ne connaissez pas le logiciel Antidote, je vous recommande fortement d'aller visiter le site de Druide, la compagnie qui développe ce petit bijou. Antidote est un dictionnaire de définitions, de synonyme et d'antonymes, de locutions, de citations, d'analogies, de cooccurrences... Il permet de trouver les anagrammes d'un mot, contient plusieurs articles sur les règles de grammaire, ainsi qu'une toute nouvelle fonction donnant des informations sur l'étymologie des mots (vraiment intéressant). Tout ça, en plus d'un correcteur qui déniche les fautes, les constructions douteuses, les répétitions, les verbes incolores (avoir, être, etc), les phrases trop longues... C'est pratiquement un indispensable, à mon avis, pour toute personne intéressée à retravailler sérieusement son style.

Antidote, depuis RX (je crois), est disponible sur Windows, Mac et Linux. J'utilise exclusivement le logiciel sur cette dernière plateforme (plus précisément la dernière distribution d'Ubuntu, Karmic Koala). C'est donc uniquement à cette version que je me réfère ici.

Quoi de neuf, donc? Tout d'abord, une installation simple et sans anicroche, contrairement à celle que j'avais eu il y a quelques années. Comme je le mentionnais, il y a le dictionnaire étymologique, qui donne l'origine des mots, mais, plus intéressant encore, toute l'interface du correcteur a été repensée: il est maintenant possible de modifier le texte directement dans la fenêtre d'Antidote, plutôt que d'avoir à alterner entre le texteur et le correcteur... Vraiment un plus.

L'interface, en général, me semble aussi un peu plus conviviale, la navigation plus rapide, la recherche plus efficace (il y a même une nouvelle fonction qui permet de choisir un mot au hasard parmi les termes les moins usités, les pays, les villes, les personnages historiques. Ainsi, quelques recherches m'en apprennent sur la pyxide, le réescompte et les rillons... Des heures de plaisir en perspective).

Malheureusement, comme je le mentionnais plus tôt, je ne parviens pas à intégrer Antidote dans la dernière version d'OpenOffice. J'ai fait beaucoup de lecture sur le web, posté quelques messages dans des forums, et ce qu'il en ressort, c'est qu'il semble que certains utilisateurs y sont parvenus sans problème, alors que d'autres, comme moi, se butent à une erreur obscure:

Loading component library failed
file:///home/xxx/.openoffice.org/3/user/uno_packages/cache/uno_packages/2S2hxk_/Installation.Antidote.OOo.3.oxt/libAntidote_32.OOo.MT.P100.so


Au moins, l'intégration à Firefox se fait sans problème, ce qui me permet d'utiliser une solution temporaire: importer mes textes dans Google Docs (qui accepte les .odt, le format natif de OpenOffice) et, à partir de là, faire fonctionner le correcteur d'Antidote. L'avantage, c'est que je conserve ainsi les marques de formatage (italiques, etc). Le désavantage, c'est que c'est plus ou moins stable et que, selon mon expérience limitée, c'est relativement prompt au plantage. Mais bon.

Antidote HD est déjà à la v2 sur toutes les plateformes. J'ose espérer que le problème d'intégration sera corrigé dans la v3, patch que j'attends avec impatience.

1/22/2010

Tout de même original

Je viens de recevoir un pourriel (plusieurs, en fait, c'est rien de neuf, mais je parle d'un en particulier), et j'avoue que j'aime bien le concept, la presque histoire derrière ça. Très simpliste et maladroit, je sais, mais eh, ça s'en va quelque part...

Je ne veux pas faire de publicité à l'entreprise qui utilise ces pratiques, je mets donc un lien ici vers une capture d'écran du message en question (avec quelques infos brouillées, dont l'adresse du site web; désolé, c'est pour votre bien).

1/21/2010

Quand même les oiseaux me narguent

C'est vraiment arrivé.

Moi : Alors, Monsieur Hedwig, ça va bien?

Lui : Cuicui!

Moi : Ah oui?

Lui : Cuicui!

Moi : Beaucoup de conversation, aujourd'hui...

Lui : Cuicui!

Moi : Dis-moi, Hedwig...

Lui : Cuicui?

Moi : Combien font 1+1?

Lui : Cuicuicui!



© Carmélie Jacob

1/20/2010

Reçu: Solaris 173

C'est dans ce numéro que paraît la nouvelle "Lupercalia", fruit des efforts combinés de Pascale Raud, Philippe-Aubert Côté, Ariane Gélinas, Mathieu Fortin et moi-même (sauf pour le titre, qui a été choisi par la rédaction de Solaris). Le même exercice de nouvelle à relais a été expérimenté par cinq auteurs de la génération précédente: Francine Pelletier, Daniel Sernine, Jean-Louis Trudel, Esther Rochon et Élisabeth Vonarburg, dans "Terminalia". Tout de même.

J'ai très hâte de lire ce que les Anciens ont pondus à partir de la même prémisse que la nôtre!

1/19/2010

Carnaval Boréal 2010

Le Carnaval Boréal 2010, un prototype de mini-congrès de SF virtuel, aura lieu dans une semaine et demie, le 30 janvier prochain. Plus d'infos sur le site de l'événement.

J'y participerai en tant que paneliste, de 13h à 14h (mon horaire de travail me limitant), dans une table ronde avec Joël Champetier: Les Dirlits racontent. La discussion portera sur, vous l'aurez deviné, la direction littéraire, et visera à donner des conseils aux auteurs (d'après ce que je comprends du court résumé, disponible ici). Je suis un peu intimidé, mais eh, ça s'annonce intéressant.

Changements d'horaire non seulement possibles, mais probables, annonce-t-on. Tenez-vous informé.

Au plaisir de vous y lire! (Ça sonne étrange, non?)

1/18/2010

Bonne question

Dans un commentaire sur ce blog, Pat Isabelle m'a demandé, il y a quelques semaines, combien de temps je passais, en moyenne, à travailler sur chaque numéro de Brins d'éternité. Je ne lui ai pas répondu, pour donner un fond de crédibilité à ma réputation de maudit sauvage, mais la question est tout à fait pertinente. Voici donc ma tentative de réponse.

En gros: aucune idée. Je ne compte pas du tout mon temps; j'ai peur d'être vraiment découragé en voyant le nombre d'heures réelles que je mets dans le projet.

Cependant, ce que je peux faire, c'est essayer de comptabiliser les heures de direction littéraire pour le prochain numéro. C'est déjà beaucoup trop avancé pour le #26, mais je n'ai pas commencé le 27 (même si tous les textes ont déjà été sélectionnés). Ce sera donc pour le 27 que je vais prendre des notes.

À suivre dans, oh, un bon bout.

(Nous devrions annoncer le sommaire des fictions du 26 sous peu, d'ailleurs).

1/15/2010

Excuses d'un gentleman

Hier soir, j'ai été prendre une bière avec mon ami Mathieu au McKibbins. L'endroit est sympathique, surtout au sous-sol, avec le plafond un peu bas et le comptoir en bois inégal. Belle ambiance de pub irlandais. Mais tu bien connais l'endroit, tu y étais, toi aussi.

C'est moi qui a eu la mauvaise idée de proposer de commander une douzaine de Rim Reapers, des ailes de poulet tellement épicées que le pub donne un chandail souvenir à ceux qui parviennent à toutes les ingurgiter. Par la suite, le barman m'a dit que les chefs, dans la cuisine, se mettaient presque des masques pour ne pas entrer en contact avec les vapeurs du plat. Avoir su ça avant, j'aurais peut-être changé d'idée, mais bon, tu sais, je me suis dit qu'au pire, je serais content d'avoir essayé. Mathieu aussi s'est lancé dans la folle aventure.

Arrivent les plats. Encore maintenant, je ne comprends pas comment l'assiette a pu ne pas fondre sous cette concentration d'épicé. Tu vas peut-être rire de moi, mais sur les douze ailes, je n'en ai mangé que trois et demi. Si on compte qu'en moyenne, une aile comporte deux bouchées, voici la progression de mon expérience gustative.

Première bouchée: poulet piquant
Deuxième bouchée: piquant au poulet
Troisième bouchée: piquant, très piquant
Quatrième bouchée: trop piquant
Cinquième bouchée: Douleur
Sixième bouchée: Douleur
Septième bouchée: Douleur

Mathieu, que tu ne connais pas, je crois, a passé à travers ses douze ailes, lui. Il en pleurait dès la moitié. Comme quoi que c'est bien seulement dans un pub qu'on peut voir un homme en larmes. J'ai félicité mon ami, lui ai offert une bière pour qu'il étanche sa soif et qu'il fasse passer l'horrible sensation de se transformer en dragon, de l'intérieur. Même si j'avais bien moins mangé que lui, j'avais aussi mal aux lèvres, à la bouche et, sensation imprévue, jusque dans la gorge. Ouch.

Puis, sans y penser, je me suis planté un doigt dans l'oeil. Comme un grand.

Erreur, erreur, erreur.

Je m'étais évidemment essuyé les doigts (si tu as déjà mangé des ailes de poulet, épicées ou non, tu sais qu'il est plutôt difficile de demeurer présentable pendant la dévoration), mais je ne les avais pas lavés encore. L'effet a été immédiat: douleur, larmes, l'impression que la paupière enfle, l'oeil qui veut se refermer pour toujours pour se venger de ces mauvais traitements... Je me suis donc précipité vers les toilettes pour laver mon globe oculaire à grande eau.

J'arrive, en larmes à mon tour (mais d'un seul oeil), au fond du pub. Devant moi se dressent deux portes en tous points identiques, si ce n'est les inscriptions sur chacune d'entre elle. À gauche, Fir, à droite, Mnà. "Aucun problème, me dis-je, je n'ai qu'à regarder dans laquelle il y a des urinoirs". J'entrouvre Mnà. Rien. Je me tourne vers Fir, et jette un oeil (littéralement): pas d'urinoirs visibles non plus. Zut.

Je décide d'entrer dans Mnà, en me disant qu'il s'agit, si on fait abstraction de l'accent, d'un anagramme de "Man" (forcément, ça doit signifier quelque chose), que je ne parle pas du tout l'irlandais et que de toute façon, toutes ces considérations pudiques m'importent peu alors qu'une version live de l'intro d'Apocalypse Now est en train de se dérouler sous ma paupière. Si tu ne comprends pas ce que je veux dire, je te suggère de demeurer dans l'ignorance et de ne pas tenter de reproduire mon expérience.

Après quelques minutes de sacres et d'eau au visage, je parviens à ouvrir mon oeil pendant plus d'une seconde sans avoir l'impression qu'on est en train de le frotter vigoureusement avec du sel de mer. C'est à ce moment que je remarque un pompier, torse nu, qui me sourit en essayant de me vendre son calendrier.

Oh. Aucune chance qu'une pub comme ça se trouve dans la toilettes des hommes, n'est-ce pas?

J'entreprends donc de quitter subtilement les lieux. En me dirigeant vers la porte, j'avise un cubicule, suspicieusement fermé, d'où émane un silence inconfortable. Je sais que tu t'y cachais, dame inconnue. Et ce billet, comme l'indique le titre, se veut une présentation de mes plus plates excuses.

Je suis désolé d'avoir envahi ton intimité, de t'avoir exposé à ces bruits d'eaux suspects, d'avoir répété sans relâche le nom de l'animal préféré de Brigitte Bardot tandis que tu te terrais, terrorisée, entre la cuvette et le papier hygiénique.

Donc, voilà, mes excuses. À toi.

(Finalement, il y avait bien des urinoirs dans Fir, mais dans l'angle mort que créé la porte, en s'ouvrant. Misère)

Et dire qu'après tout ça, c'est Mathieu qui est reparti avec un chandail. La vie est injuste.

1/06/2010

Conspiration contre les r-who

Je cherchais quelque chose de particulièrement profond, intelligent, pertinent (etc) pour commencer l'année en beauté sur ce blog.

Et je viens tout juste de trouver.

C'est ici.

Enjoy.