11/26/2014

Gueh (de retour en 2015)

Je traîne un rhume depuis presque deux semaines, et je suis épuisé. Ma visite au Salon du Livre de Montréal, bien que riche en rencontres, n'a pas aidé (j'y ai littéralement perdu la voix!).

Je vais m'accorder une pause de blog pour le mois de décembre, pour me laisser le temps de d'affronter ma fin de session, puis de profiter des Fêtes.

On se revoit l'année prochaine, donc! (Idéalement, je serai un peu plus loquace à ce moment-là.)

11/19/2014

Salon du livre de Montréal

Une bonne partie de ma journée de samedi est déjà réservée pour aller flâner au SLM, jaser avec des amis, prendre un bon bain de foule. Possible que j'aille faire un tour avant ça, mais probablement pas après.

Et vous?

11/12/2014

Le souffle du cerbère, Yves Narbonne

NUM éditeur, collection NUM fiction, 2014, 438 pages.


Yraë, élève du mystérieux devin Nuidir Fang, s'embarque avec son maître dans une mission-suicide pour empêcher que soit libéré le Souffle du Cerbère, une antique arme bactériologique assez puissante pour éradiquer toute vie sur la planète. En cours de route, ils affronteront plusieurs dangers, mais feront aussi la rencontre de personnages colorés, tels que Drull le Smilodon, un barbare dont la tribu a été presque entièrement décimée, Synn la Diablesse, une femme fatale cambrioleuse et Jormen Otembyor, le capitaine d'une nef volante.

Yves Narbonne nous présente ici un univers de fantasy (avec des relents de SF) bien étoffé, suffisamment pour qu'on puisse espérer qu'il commettra d'autres histoires dans ce monde. Le voyage de Yraë et de Nuidir Fang est une bonne excuse pour permettre au lecteur de voir du pays et donner une impression de grandeur.

Les personnages, dans l'ensemble, sont bien développés, sauf peut-être pour Jormen, qui est beaucoup plus effacé et qui ne semble être là que pour justifier l'utilisation d'un navire volant. Cela dit, c'est au niveau de l'interaction entre les personnages que la dynamique m'a semblé un peu moins réussie. Par exemple : Drull le Smilodon est d'abord présenté comme un redoutable guerrier, un voyageur solitaire qui, dès qu'il rencontre les deux personnages principaux, désire subitement se joindre à eux, pour des raisons très rapidement exposées et pas tout à fait convaincantes. Ou pire encore, le cas de Yraë et de Synn. L'élève de Nuidir Fang a fait un vœu de silence, afin de se dédier complètement aux arts mystiques, dans le but de mener à bien sa quête. Synn, quant à elle, a survécu toute sa vie dans une métropole malfamée grâce à ses charmes et à la ruse, voire la tromperie. On a là deux personnages aux personnalités assez opposées, dont la rencontre pourrait produire des tensions... Mais non, c'est pratiquement le coup de foudre au premier regard, et de personnages relativement complexes, ils deviennent niais et empotés. Oui, le fait de construire une romance entre deux personnages peut être un moteur narratif intéressant, mais ici, j'ai l'impression que ce n'est pas naturel, que c'est l'auteur qui a voulu que ses personnages tombent amoureux, plutôt que de les laisser en arriver eux-mêmes à cet état. Vous voyez la nuance?

Cela dit, je chiale, mais j'ai bien apprécié la lecture du Souffle du Cerbère. La plume de Narbonne est toujours aussi soignée (quoi qu'il me semble avoir vu quelques coquilles, ici et là), et la construction du roman est compétente. L'auteur donne assez d'informations pour que le récit se tienne, mais conserve suffisamment de zones d'ombres pour laisser place à l'imagination et, peut-être, à d'autres aventures.


Critique parue dans Brins d'éternité 39

11/05/2014

Bientôt

Bientôt, je devrais pouvoir parler au moins un peu de ma prochaine publication, à La maison des viscères... Pour l'instant, tout ce que j'ai, c'est cet échantillon de couverture:

10/29/2014

Solaris 192 et autres

J'ai reçu, hier, Solaris 192, spécial 40e anniversaire. Bien hâte de me mettre ça sous la dent!





Du côté de Dix ans d'éternité, l'anthologie est maintenant disponible en vente directe sur le site de la revue.

Sinon... Pas mal de fatigue, ces temps-ci. Vivement l'après-fin de session.

10/22/2014

Quoi de neuf

Je suis encore plutôt occupé (mes obligations scolaires reprenant le dessus), mais quelques nouvelles tout de même, en vrac:

- L'anthologie "Dix ans d'éternité", une publication conjointe de Brins d'éternité et des Six Brumes, et dans le top 20 des meilleurs vendeurs de Prologue de la semaine passée. Très chouette!

- Ma prochaine publication, finalement, sera dans Solaris 192, avec ma courte nouvelle de fantastique "Chaque côté du miroir", dans le cadre d'un numéro spécial 40e anniversaire, avec 40 nouvelles au sommaire.

- Parlant de sommaire, nous devrions bientôt être en mesure d'annoncer la teneur de celui de Brins d'éternité 40. Je ne veux pas vendre mes punchs, mais je peux déjà dire que ça s'enligne pour être tout un numéro!

10/15/2014

Petite fatigue post-lancement

Voilà, c'est fait, l'anthologie a été lancée (de même que le numéro 39 de la revue), samedi dernier. La soirée a été très réussie, avec plusieurs fidèles lecteurs, et même quelques nouveaux visages!

Je suis encore en train de préparer des colis et d'en poster au fur et à mesure. Idéalement, les derniers colis devraient partir jeudi soir.

D'ailleurs, si vous permettez, je vais y retourner (ouais, déjà...).

10/08/2014

Lancement collectif - petit rappel

C'est ce samedi qu'aura lieu le lancement de plusieurs nouveautés automnales de SFF québécoise:


- Petits démons, un recueil de nouvelles de Daniel Sernine

- Jardin de chair, un roman d'horreur de Frédéric Raymond

- 6, chalet des brumes, un hommage collectif aux livres dont vous êtes le héros (avec Geneviève Blouin, Dave Côté, Luc Dagenais, Ariane Gélinas, Isabelle Lauzon et Jonathan Reynolds)

- 10 ans d'éternité, une anthologie célébrant le dixième anniversaire de Brins d'éternité, avec 20 (!) textes au sommaire, plus des préfaces de Mathieu Fortin et Guillaume Voisine (vous le connaissez, lui?), plus une postface de Claude Janelle, plus un cahier couleur de quelques illustrations de couverture...

- Brins d'éterntié 39, avec des nouvelles de Jean-Louis Trudel, Pierre-Luc Lafrance, Pierre Gévart, Dean Venetza, Célia Chalfoun et Hugues Lictevout.


Tout ça, et même un peu plus, en une seule soirée (à partir de 17h), le 11 octobre prochain, au 3e étage de l'Amère à Boire: 2049 Rue Saint-Denis, Montreal, QC H2X 3K8.

10/01/2014

Patrons et clichés

En programmation, il existe un concept nommé Patrons de conception (ou Design patterns). Un patron de conception, c'est un morceau de logique qu'on peut implémenter dans le code d'un logiciel pour régler un problème précis.

Il est avantageux d'utiliser un patron de conception (à la condition de l'utiliser dans le bon contexte), et pas seulement parce qu'on n'a pas besoin de se casser la tête pour trouver une autre solution: ça contribue aussi à la lisibilité du code. En effet, comme chaque patron a un nom qui lui est propre, ça devient un outil de communication formidable. Même s certains patrons de conceptions sont plutôt complexes et difficiles à expliquer, il suffit de mentionner leur nom à un programmeur expérimenté pour y faire référence, sans la moindre ambiguïté.

Je me suis demandé, récemment, s'il ne serait pas possible d'appliquer, dans une certaine mesure, le concept de patron de conception à l'écriture de fiction. À première vue, pas du tout: un auteur ne veut pas récupérer un morceau de logique générique et l'intégrer à son récit. Ça s'appelle un cliché, et tout le monde sait que c'est mal.

Mais justement, en informatique, il existe des mauvais patron de conception, des anti-patrons, qui schématisent des mauvaises pratiques de programmation. Et qui, comme les bons patrons, ont chacun un nom, pour faciliter la communication.

Même si le concept de patron de conception ne me semble pas avoir d'équivalent en écriture, celui de l'anti-patron se rapporte clairement à celui du cliché (surtout si on se concentre sur les clichés dans le récit plutôt que dans les formulation figées). Cela dit, l'aspect "nom significatif" des clichés n'a pas été tout à fait normalisé. On procède plutôt par périphrases, et même si on se comprend quand on parle "Ce n'était qu'un rêve" ou de "L'élu de la prophétie", il me semble que ça pourrait être un peu mieux synthétisé.

À ma connaissance (mais n'hésitez pas à me contredire!), il n'existe pas vraiment d'ouvrage qui fait une recension exhaustive de ce genre de cliché tout en leur donnant des noms significatifs. Par exemple, le site (en anglais) TvTropes présente bien plusieurs clichés en SF (notamment!), mais ne les nomme pas. En fait, le meilleur effort pour classifier les clichés de la littérature de genre que je connaisse est Comment ne pas écrire des histoires, de Yves Meynard.

Si vous n'avez jamais lu cet article, gâtez-vous. C'est aussi drôle que pertinent. Certes, le lexique qui constitue la deuxième partie de l'article ne traite pas que de clichés, mais aussi des problèmes généraux qui peuvent sévir dans les littératures de l'imaginaire (ainsi, une méconnaissance des grandeurs astronomiques n'est pas un cliché de la SF per se, mais est un symptôme d'un mauvais texte); tout de même, c'est un fichu bon début.

9/24/2014

La valeur de l'immatériel

Ces derniers jours, j'ai eu de petits problèmes avec mon disque dur externe. C'est reglé, et je n'ai pas perdu de données. Et même si je n'avais pas été en mesure de tout récupérer, mes données importantes sont sur Dropbox, et sur mon laptop. Pas trop de stress, donc.

Mais quand même, ça me fait réaliser à quel point j'ai du stock sous forme numérique. Notamment ma collection musicale. Je me suis calmé ces derniers temps, mais j'ai souvent acheté des albums en CD, seulement pour en extraire les chansons, puis donner le CD à un de mes frères (Idéalement, je préfère acheter directement en numérique, mais pas s'il y a des DRM). Faudrait presque que je me procure un deuxième disque dur externe pour garder une copie de sauvegarde de mes fichiers volumineux. Mais là, ça devient compliqué et cher.

Enfin. Dans un autre ordre d'idée, la courte nouvelle que j'ai soumise au concours de l'Ermite n'a pas été retenue. Elle avait fait la longue liste, mais pas la courte. Comme je le disais plus tôt, c'est un mal pour un bien: je crois que je vais pouvoir faire mieux avec ce concept sans la limite de mots. Je mets donc ça dans ma liste dans textes à remanier. D'ici là, j'ai bien hâte de lire les nouvelles finalistes!

9/17/2014

Revenir sur un texte

J'ai décidé de me remettre à l'écriture d'un texte fantastique que je traîne depuis plusieurs années déjà.

Je dois avouer que j'y vais un peu à reculons. J'ai vraiment envie de faire aboutir ce texte, mais j'ai déjà tellement travaillé dessus... Je l'ai écrit une première fois, l'ai laissé vieillir quelques années, ai tout effacé, l'ai réécrit au complet encore (en allongeant, complexifiant, etc), avant de le ranger à nouveau dans un tiroir. Jusqu'à aujourd'hui.

Évidemment, je n'ai pas trop envie de reprendre tout du début. Mais il me semble que la personnalité du protagoniste n'est pas tout à fait au point (trop passif?). Et le mode de narration est-il vraiment optimal? Sans parler des nouvelles idées que j'ai eues, avec le temps, pour améliorer l'histoire: nouveaux personnages, davantage de revirements, peut-être même quelques trames narratives supplémentaires.

Ça fait pas mal. Comme je ne suis même pas certain de par où je dois commencer, je vais faire une liste des changements à apporter, puis établir une chronologie la plus précise possible des événements de l'histoire. Comme j'ai tendance à structurer mes histoires de manière achronologique, ça aide vraiment d'avoir un document qui me rappelle qu'est-ce qui se produit avant quoi.

Pour ce projet-là, j'aimerais aller un peu plus loin dans ma documentation pré-écriture. Peut-être avec des fiches de personnages, ou des résumés de section? Je ne sais pas encore. Je pencherais un peu plus vers les résumés, qui me semblent plus utiles que les fiches (dans le cadre de mon écriture, en tout cas).

En fait, maintenant que j'y pense, je crois que je vais aussi refaire un document que j'avais produis pour mon dernier gros projet: un genre de petit article expliquant le plus clairement et succinctement possible le fonctionnement de mes concepts SF/Fantastiques. Ce que c'est, d'où ça vient, les limitations, la portée, comment ils sont reliés (ou pas) entre eux, etc. Et ça, en faisant le moins de référence possible à l'histoire du récit ou aux personnages. Ça m'a aidé, la dernière fois, à déceler quelques incohérences qui m'auraient probablement causé quelques maux de tête lors de l'écriture.

Ouais... Ça donne envie de m'y mettre, tout ça.

9/10/2014

The deed is done

Je suis parvenu, finalement, à pondre une courte nouvelle pour le concours de l'Ermite. C'est soumis, on verra bien s'il en sortira quelque chose. Sinon, comme j'aime bien le concept (parce que tsé, il fonctionnait un peu plus, celui-là!), ça ne me dérangera pas d'en faire quelque chose de plus long, de plus fouillé.

J'ai aussi finalisé la première version d'une fiction interactive qui se veut un compagnon à ma novella à paraître chez La Maison des Viscères. Je me cherche des beta-testeurs/lecteurs. Si ça vous intéresse, faites-moi signe!

Donc ouais, les projets d'écriture avancent un peu. Cependant, mon rythme de traitement de soumissions pour Brins d'éternité en a quelque peu souffert (en règle générale, c'est soit l'écriture, soit la direction littéraire, mais rarement les deux en même temps). Je m'y remets au cours des prochains jours.

9/03/2014

Comment je n'ai pas écrit une nouvelle

Je devais écrire une courte nouvelle pour le concours de l'Ermite. Je voulais. Je pensais même y arriver. Ça n'a pas été le cas.

Rien de tragique, juste un manque de préparation, un peu de paresse estivale, quelques soirées plutôt arrosée suivies de lendemains douloureux... Tous les ingrédients pour de la procrastination bien en règle.

En fait, non, pas tout à fait de la procrastination. J'ai commencé à écrire le machin. J'ai une session dédiée au texte dans FocusWriter, j'ai mon titre, mon idée et presque 200 mots d'écrits. Et c'est en composant, justement, que j'ai réalisé que, ben, ça marchait pas mon affaire. Je n'ai pas abandonné le projet, donc je ne tiens pas trop à décortiquer le récit, mais disons que ça tient du voyage temporel (un concept dont je ne me lasse pas) et que même si j'avais l'impression d'avoir toutes les pièces du puzzle avant de commencer la rédaction, je me suis vite aperçu qu'en fait, tous les morceaux ne s'assemblaient pas tout à fait. Ou qu'en tout cas, l'image formée n'était pas vraiment cohérente.

Je vous entends déjà vous exclamer: "Mais est-ce que t'avais fait un plan? Tsé, l'affaire magique qui règle tous les problèmes? Plan, plan, plan! (t'es mort)"

Ok, non, j'avais pas de plan, lancez-moi de la garnotte, mais (en fait non, ça ferait mal, il va avoir du sang sur mon clavier, il est déjà assez crotté de même, alors s'il-vous-plaît, un peu de retenue) je pensais que, comme le texte serait court, je pourrais m'en tirer à bon compte, quitte à changer quelques détails en cours de route. Sauf que là, les détails, c'était pas mal la base de mon concept SF. Oups.

Mais comme je le mentionnais plus haut, je n'abandonne pas le projet pour autant. Ça retourne macérer dans ma caboche, et quand j'y reviendrai, je ferai un plan (pour vrai), et je verrai s'il est réaliste d'en faire une si courte nouvelle. J'ai bien l'impression, en fait, que si je parviens à démêler mes concepts, je vais me retrouver avec une projet de récit qui va pas mal dépasser le 1000 mots.

Pour l'instant, j'ai la rentrée universitaire pour m'occuper, ainsi que quelques critiques à écrire. Je ne sais pas encore sur quel projet je vais essayer de travailler, cette session-ci. J'aimerais bien faire comme pour ma novella à paraître chez La Maison des Viscères: presque tout le premier jet a été écrit à l'ÉTS, entre mes cours (et bon, parfois un peu pendant aussi, mais chut), sur mon laptop, par séances d'environ 600 mots. C'était superbe, mais en même temps, l'exercice m'a exténué. N'empêche, ça me démange, là, je commence à avoir besoin de travailler sérieusement sur un autre texte.

AJOUT : Ben batinsse, un peu après la rédaction de ce billet, L'ermite, dans sa grande miséricorde, a accordé une extension d'une semaine pour la remise des textes. Et comme Geneviève Blouin mentionne dans les commentaires qu'elle pourrait essayer d'écrire une nouvelle à une main (la deuxième tenant son bébé, et la troisième faisant je sais pas quoi), je devrais être capable de trouver quelque chose, moi aussi. Mmm.

8/27/2014

De retour

Bon, j'aurai un peu étiré ma courte pause "Fin de session" en longue pause "Finie, la session!", mais j'assume.

Quoi de neuf ces temps-ci, donc, à part un douloureux redémarrage de blogue? En attendant de commencer une nouvelle session universitaire mardi prochain, j'avance dans quelques projets éditoriaux: je viens de boucler la dernière direction littéraire pour le numéro 39 de Brins d'éternité et je vais m'atteler à la sélection des fictions pour les prochains numéros, dès que j'aurai terminé ma part de révision d'épreuve pour l'anthologie célébrant les dix ans de la revue.

Dans tout ça, il faudrait aussi que je trouve le temps pour écrire une nouvelle pour les Mille mots de l'Ermite (j'étais tellement certain d'avoir plein de temps encore, mais non, c'est pour lundi!)... Une chose à la fois, pour le moment.

7/30/2014

Fin de session

Ma session universitaire estivale tire à sa fin. Ce sera l'occasion de fêter, mais pour l'instant, j'ai encore pas mal de travail à abattre. Je m'accorde donc une pause de blogue.

Voilà.

7/23/2014

LibreOffice et l'apostrophe courbe

Par défaut, LibreOffice utilise l'apostrophe droite. Pour forcer l'utilisation de l'apostrophe courbe (ou "typographique"), rien de plus simple:

D'abord, sélectionner "Options d'Autocorrection", sous "Outils".


Sous l'onglet "Options linguistiques", cocher la case "Remplacer" sous "Guillemets simples", puis cliquer la case de la valeur par défaut du guillemet d'ouverture.


Sélectionner le caractère de l'apostrophe courbe.


Puis... C'est tout! Le remplacement se fait automatiquement pendant la frappe, de façon transparente.

Maintenant, moins de gossage, davantage d'écriture.

7/16/2014

Premier podcast

Que de nouveautés: j'ai participé à mon premier podcast dans le podcast inaugural de la revue Clair/Obscur, dans une discussion sur le thème de À la défense des zombies, en compagnie d'Anne-Marie Bouthillier, Mélissa Boudreau, Pierre-Alexandre Bonin, Amélie Pépin et Sébastien Bourget (l'animateur/réalisateur).

C'est comme un panel de Boréal, en un peu plus long (Presque 1h30 au lieu de 45 minutes), en peut-être aussi un peu plus relax. Une chouette expérience.

7/09/2014

Prévisible

Hier, en revenant de mes cours, quelques petites courses.

Premier arrêt, Dollorama, pour acheter un nouveau parapluie. Celui que j'ai fonctionne encore, mais en est à ses dernières averses.

Au moment de payer, la caissière me demande s'il a commencé à pleuvoir (ce n'était pas le cas). La question m'a semblé étrange: est-ce le seul moment socialement acceptable pour se procurer un parapluie?

Ce que j'ai voulu répondre:

— Non, mais je suis prévoyant.

Ce que j'ai dit, plutôt:

— Non, mais je suis prévisible.

Heu... Pourtant, je ne l'avais pas vu venir, ce lapsus.

7/02/2014

Les pions de l’Apocalypse (tomes 1 et 2)

Les pions de l’Apocalypse, Mario Rossignol et Jean-Pierre Ste-Marie, Éditions Michel Quintin
    1. Les cavaliers, 2012, 262 p.
    2. Le rêve, 2013, 265 p.

Paul St-Louis, ou « Lou », un adolescent délinquant de Montréal, se retrouve aux Îles-de-la-Madeleine dans le cadre d’un programme de réinsertion sociale après avoir été arrêté pour le vol d’un entrepôt. Accompagné par Arnaud Dorval, son intervenant, il y fait la connaissance de Pierre St-Georges, un jeune de son âge au tempérament beaucoup plus réservé, malgré sa carrure imposante. Liés par une amitié fragile, ils préparent une visite d’un îlot isolé de l’archipel. Ils y font la rencontre d’un être surnaturel qui les propulse d’un monde parallèle bien différent du nôtre. Dans cette partie du multivers, l’archipel des îles Éoliennes, au nord de la Sicile, est un état indépendant dédié à la restauration d’un mode de vie similaire à celui de l’antiquité romaine. À partir de l’île Lipari, Lucius Salluste règne en despote sur ce petit empire, ses opposants politiques ayant presque tous été exilés sur une île voisine. Salluste, qui semble lui-même sous l’influence du mystérieux cardinal di Rienzo, manipule les deux jeunes pour en faire ses alliés. Pendant ce temps, Arnaud, dans notre monde, est toujours à la recherche de Lou et de Pierre. C’est pendant les battues qu’il rencontre l’archange Gabriel. Ce dernier lui explique qu’il a été choisi, comme les deux disparus, pour jouer un rôle dans un événement qui déterminera le sort de tous les mondes du multivers. L’intervenant est projeté dans l’autre monde, mais se retrouve sur l’île des rebelles, lesquels viennent d’échouer une mission visant à assassiner Salluste, et craignent les représailles de ce dernier.

Rossignol et Ste-Marie proposent ici une série décidément plus jeunesse que Agrippa, mais qui en reprend quand même certains éléments (le dieu catholique est désigné sous le nom de « L’Un », par exemple). Côté thématique, on y retrouve une certaine ressemblance : dans les deux cas, la toile de fond est un combat du Bien contre le Mal. Le fait de placer le corps du récit dans un monde parallèle, cependant, distingue cette nouvelle série de la précédente, même si le troisième tome d’Agrippa, « Le puits sacré », se déroulait aussi dans une autre réalité. C’est d’ailleurs le titre que j’ai le moins apprécié de ces auteurs. Ils s’en tirent un peu mieux ici, mais, on le verra, avec plusieurs bémols.

Une chose que je reprochais aux auteurs, c’était leur propension à faire des prologues télescopés et interminables. La partie titrée « prologue » des Pions de l'Apocalypse fait un maigre quatre pages et demie. Ça ne dérange pas trop qu’elle n’ait qu’un rapport lointain avec le reste du récit. D’un autre côté, l’univers parallèle n’est introduit qu’à partir de la seconde moitié du premier tome. Ainsi, d’une certaine façon, le véritable prologue fait une centaine de pages... Difficile de se débarrasser des vieilles habitudes.

Évidemment, cette longue introduction sert à présenter le caractère des personnages principaux, leur façon de penser, d’agir. Le problème, c’est que la personnalité des deux adolescents change radicalement dès qu’ils se retrouvent sur Lipari. Le roman fait clairement état de ce changement, sans pour autant l’expliquer. N’empêche, ça me semble particulièrement maladroit : les personnages principaux sont esquissés, on apprend à les connaître un peu, puis basta! On jette tout à la poubelle et on recommence. J’ai l’impression que l’évolution très rapide du caractère des deux adolescents est structurée ainsi pour justifier le fait que les jeunes s’allient à Salluste dès leur arrivée. Donc, pour le dire autrement, les personnages changent pour concorder avec le récit. C’est malheureux, mais cela souligne une déficience au niveau de la construction, à la fois psychologique et narrative.

(Oh, et pendant qu’on parle des personnages : Pierre St-Georges. Ouais. Et le jeune, au début du récit, ne s’est jamais battu. Clin d’œil maladroit ou véritable coïncidence?)

La présentation de l’univers parallèle laisse plutôt à désirer, aussi. La presque totalité de l’action est concentrée sur l’archipel, et si le récit essaie au moins un peu d’expliquer le pourquoi et le comment de ce retour à l’antiquité (sans vraiment convaincre, et encore moins satisfaire, ce lecteur-ci), le reste du monde est presque complètement effacé. Oh, on mentionne bien le fait que le Canada est toujours séparé en Haut et Bas, que le Vésuve n’est jamais entré en éruption et que Pompéi est une métropole fleurissante, mais c’est peu, trop peu, surtout après deux tomes complets. Ça sent la paresse. Je ne veux pas nécessairement un condensé de politique mondiale, mais il faut bien quelque chose, bordel! Les auteurs se donnent la peine d’inventer un monde pour y développer leur histoire, pour ensuite se restreindre à un archipel d’une centaine de kilomètres carrés. Gaspillage...

Une autre marque de commerce de Rossignol et Ste-Marie, c'est les scènes de combat à grand déploiement, la plupart du temps très réussies (je fais encore des rêves mouillés à propos du golem de lave contre le tank nazi géant du dernier tome d’Agrippa). Ici, ils se sont tenus plutôt tranquilles, avec une seule bagarre digne de ce nom, suivie d’une poursuite de char endiablée. Le tout est bien rendu, mais sombre, en même temps, dans le ridicule : Lou et Pierre réquisitionnent le véhicule d’un passant dont on ne sait absolument rien, pour rattraper un des rebelles qui a tenté de tuer Salluste. Or, les jeunes découvrent, à leur grande surprise, que le char est muni d’un compartiment comprenant un véritable arsenal, qu’ils utilisent pour combattre le fuyard.

Et moi, pauvre lecteur, de me demander, tout au long de la poursuite : « Mais qu’est-ce que ça fait là? » Pourquoi un citoyen lambda se promène-t-il avec de l’équipement de gladiateur dans son véhicule? A-t-il un secret? Une double identité? Encore faudrait-il qu’il en ait une seule; ce figurant n’est pas nommé, ni même mentionné par la suite. C’est donc que dans cette société, c’est la norme. Je ne peux m’empêcher d’imaginer l’histoire qu’il y a derrière ça :

— Ma chérie?

— Oui, Figurantus Anonymus?

— Je prends le char, faire une petite balade tranquille!

— D’accord! Tu as bien le glaive réglementaire?

— Mais oui!

— Tu as mis l'arme d'hast dans le compartiment?

— Bien sûr!

— Et le fouet?

— Tu me prends pour qui? Évidemment!

— Mais tu ne crois pas que tu oublies quelque chose?

— Quoi donc? Nous ne possédons pas d’autres armes, tu le sais bien.

— Non, grand nigaud, je parlais de mon bis.

— Suis-je bête.

De la matière pour le tome trois, peut-être? Sait-on jamais.

Côté style, c’est, je dirais, passable. Les auteurs savent raconter une histoire, mais devraient sérieusement porter plus d'attention à la façon dont ils construisent leurs phrases. C'est globalement correct, mais clairement, ils ne se sont pas suffisamment relus, et le travail de direction littéraire laisse à désirer : en effet, on a droit à des formulations du genre « [Gabriel] savait dorénavant que l'intervenant ne pourrait s'empêcher d'intervenir. » (t. 2, p. 74). C'est ce que les intervenants font, j'imagine.

Même si je ne suis pas particulièrement emballé par cette nouvelle série, je suis curieux de voir comment elle va se développer. J’ose espérer que le prochain tome approfondira un peu plus la présentation de la réalité parallèle, et parviendra à donner plus de chair aux personnages principaux, qui, pour l’instant, tiennent plus du squelette.

Critique parue dans Brins d'éternité 36.

6/25/2014

Quartiers

Dans la rue, en route vers mon cours du vendredi matin.

Derrière moi, deux jeunes femmes discutent des quartiers de Montréal.

— Je sais pas, j'hésite entre Verdun et Ahuntsic.

— Tu sais, la dernière fois que j'ai été à Verdun, je me suis fait cracher dans face par une madame.

— Sérieux? Random?

— Random. Je marchais dans la rue, tranquille, je trouvais que le coin était beau pis toute. Je regardais les maisons, pis j'ai un peu bumpé dans une petite vieille.

— Oh oh.

— Ouais. Elle s'est retourné pis... Direct sur ma joue.

— Ark. Elle se fâche facilement, elle.

— Ben justement, c'est ça, elle avait même pas l'air en colère, elle souriait, genre.

— What? Creepy!

— Mets-en. On s'est regardé un moment, pis me suis dit que j'avais pas besoin de ça dans ma journée, alors j'ai juste changé de bord de rue.

— Pauvre madame, elle était clairement pas bien dans la tête.

— Ouin.

À vue de nez, c'est Ahuntsic qui gagne, ici.

6/18/2014

Multiplication

Commencer à écrire une nouvelle de 750 mots (parce que, je sais pas, c'est à la mode ces temps-ci).

Avoir une idée pour une autre, puis encore une autre nouvelle. Probablement de plus de 750 mots (parce que la mode, c'est bien beau, mais faut passer à autre chose, aussi).

Par manque de temps, se contenter de prendre des notes, et laisser le hamster courir dans la roue encore un peu.

6/11/2014

(Tousse)

Mal à la gorge, mal à la tête, et une belle journée d'étude en perspective.

Ouin, j'ai déjà connu mieux.

6/04/2014

De l'autre côté

Le gros de ma contribution à la SFFQ, au cours des dernières années, s'est résumé à du travail éditorial. Pour Brins d'éternité, évidemment, mais aussi quelques contrats de direction littéraire pour les Six Brumes.

Ça fait spécial, maintenant, de goûter un peu de ma propre médecine et de me trouver de l'autre côté du fouet, pour ma novella à paraître chez La Maison des viscères. Je ne m'en plains pas, cela dit; les commentaires et suggestions que j'ai reçus sont très pertinents et me forcent à pousser le texte encore un peu plus loin. Exactement ce que je veux.

Disons que j'ai de quoi me tenir occupé pour les prochaines semaines!

5/28/2014

Il est toujours temps

Petit rappel: la prévente de la cuvée 2014 des Six Brumes n'est toujours pas terminée. Les objectifs ne sont pas encore atteints, mais le pourcentage est encourageant. Si vous pensiez acheter un ou plusieurs livres dans le lot (qui comprend, en plus d'un roman d'horreur de Frédéric Raymond et un livre collectif dont vous êtes le héros, une anthologie célébrant les dix ans de Brins d'éternité!), gâtez-vous! De même, si vous pensez qu'au moins un des trois livres pourrait intéresser un membre de votre entourage, n'hésitez pas à lui parler du projet.

L'illustration de couverture de l'anthologie, par Émilie Léger.

Bon, là j'arrête de vous dire quoi faire, promis.

5/21/2014

Écrire sous Linux - FocusWriter

J'ai trouvé, récemment, un logiciel parfait pour rédiger mes premiers jets. Il s'agit de FocusWriter, une application gratuite, open source et multiplateforme.

C'est très personnel, les outils qu'on utilise pour écrire. Ce qui fonctionne pour l'un va sembler horrible pour l'autre. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, ici; je tiens simplement à partager ce qui me semble comme un bon coup.

La force de FocusWriter, c'est qu'il me permet de me concentrer sur le texte et d'ignorer le reste. D'abord, il s'ouvre automatiquement en plein écran, et les menus, discrets, sont cachés jusqu'à ce que le pointeur de la souris arrive à proximité. De plus, les options de mise en page son volontairement très limitées (alignements, gras-italique-et-cie, et c'est pas mal ça. Le reste est géré par un style qu'on ne configure qu'une fois). Ç'a pour conséquence que FocusWriter n'est pas à 100% WYSIWYG. Non, ce terme ne fait pas partie d'une incantation pour réveiller un grand ancien (Ph'nglui Mglw'nafh Cthulhu R'lyeh WYSIWYG fhtagn!), mais d'un acronyme: What You See Is What You Get. C'est le cas de Word ou LibreOffice, par exemple: ce qu'on voit à l'écran représente pas mal ce qu'on obtient si on imprime le document. Et voilà, c'est quelque chose que j'apprécie, au fond: je suis du genre à gosser ma présentation de document, surtout quand je suis bloqué lors de l'écriture d'un passage. M'enlever cette distraction potentielle, c'est bon pour moi. Et quand mon texte est prêt à être soumis, là je peux l'ouvrir dans LibreOffice et le mettre en page correctement. Au final, je gagne du temps.

FocusWriter peut aussi générer un sommaire de l'histoire, qui comprendra toutes les parties séparées par un marqueur configurable (par défaut c'est, je crois, ##). Très, très pratique pour naviguer rapidement dans une histoire. De plus, les sections peuvent être réorganisées à même le sommaire. C'est diablement plus efficace et sécuritaire qu'un copier-coller...

Le logiciel présente aussi quelques petites fonctionnalités cutes, qui sembleront superflues pour certains mais qui m'attirent: la possibilité, par exemple, de se donner des objectifs d'écriture en terme de minutes ou de mots. Ou encore cette option permettant de simuler le son d'une machine à écrire... (Je l'avoue, j'adore ça.)

Un exemple de l'interface effacée, avec un extrait de ma nouvelle "L'art du refus".

Avec le menu du haut, cette fois-ci, parce que le curseur est dans cette région.

C'est certain que ce n'est pas parfait. Il n'y a pas de moyen d'intégrer Antidote, par exemple. Cela dit, si on considère FocusWriter comme un outil de premier jet, ça ne dérange pas vraiment, au fond. C'est mon raisonnement.

Ce qui pourrait être un peu plus un deal breaker, c'est que pour le moment, le logiciel ne supporte que les formats .txt, .rtf et .odt. Pour ma part, j'utilise déjà principalement le .odt pour mes projets en cours (je transforme en .doc au moment de la soumission), donc ce n'est pas un problème.

5/14/2014

Inform et Gedit (v3)

C'est (fort probablement) la dernière version, juré, promis, juré.

Mis à part un petit hack avec la façon d'obtenir le pid, je suis satisfait, et ça fait exactement ce que je veux, à savoir fermer l'interpréteur roulant un output précédant avant d'en ouvrir une autre instance avec la nouvelle version de l'output, sans jamais risquer de tuer un process au hasard.

Voilà donc.

--------

#!/bin/sh

#############################################
#
# Go (Inform)
# Script pour compiler une fiction,
# la jouer dans une intepréteur si
# la compilation fonctionne, ou afficher
# les messages d'erreur en cas d'échec.
#
##############################################

cd "$GEDIT_CURRENT_DOCUMENT_DIR/"

# Par défaut, le format est z8. 
format=8

interpreteur=gargoyle-free
fureteur="midori --app="
output=../Build/output.z$format
msg_erreur=../Build/Problems.html
pid_file=.pid

clean_up () {
if [ -e $output ];
then rm $output > /dev/null 2>&1
fi
if [ -e $pid_file ];
then rm $pid_file > /dev/null 2>&1
fi
# Ce dossier est créé automatiquement,
# j'ignore pourquoi. Vidanges.
rm -R ". Materials/" > /dev/null 2>&1
}

compile_i7 () {
# Si le ficher pid_file existe, c'est qu'un autre 
# interpréteur roule en ce moment. Il faut le tuer 
# et faire le ménage avant la compilation.
if [ -e $pid_file ];
then kill `cat $pid_file` > /dev/null 2>&1 && clean_up
fi
# Compilation de la fiction interactive
i7 -s zcode=$format -c ../  > /dev/null 2>&1 &&

# Si la compilation fonctionne, output existe
if [ -e $output ];
# Ouvrir le .z5 (ou autre format) avec 
# l'interpréteur.
# *HACK*. C'est pas joli, mais il faut
# ajouter 1 au pid pour pointer vers 
# le vrai process.
then ($interpreteur $output  > /dev/null 2>&1 && clean_up) & echo $(($! + 1)) > $pid_file

else $fureteur$msg_erreur > /dev/null 2>&1
fi
}

compile_i7

5/07/2014

Ma prochaine publication

C'est officiel depuis un bon moment déjà (contrat signé, chèvre sacrifiée, etc.), mais maintenant, l'information est publique, alors je partage: je serai un des trois auteurs de la prochaine anthologie La Maison des viscères, avec Dave Côté et Éric Gauthier.


Je suis particulièrement emballé à l'idée de partager un sommaire avec des auteurs aussi talentueux que ces deux là.

Quant à mon texte, je ne veux pas trop en dire, mais je dévoilerai ceci: c'est de l'horreur (duh) dans un contexte SF très marqué. Et j'ajoute que ça fait un bout que je travaille sur ce projet, la plus ancienne version que j'ai de la novella datant de novembre 2009. Il s'agissait alors d'une nouvelle, qui avait été rédigée dans le cadre de mon mémoire de maîtrise en création, mais écartée du sommaire final parce qu'elle ne fonctionnait pas (pour formuler la chose poliment). Je suis très heureux d'avoir été capable de redonner un souffle à cette histoire.

Et maintenant, je travaille sur un projet connexe à cette novella. Je devrais pouvoir en faire l'annonce au cours de l'été, si tout va bien.

4/30/2014

De retour

Voilà, depuis lundi, je suis de retour sur les bancs d'école, pour ma première session estivale à vie. (Excitant, je sais).

Idéalement, j'aimerais profiter de mon horaire plus flexible pour avancer quelques projets littéraires qui me tiraillent depuis un bout. Reste à voir à quel point ce sera possible/réaliste.

Ce n'est pas tout à fait ma conception d'un été idéal, mais hé, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

4/23/2014

Une anthologie pour Brins d'éternité

Dix ans de Brins d'éternité, cette année. Huit pour moi, en tant que directeur littéraire, après avoir pris la relève de Mathieu Fortin. Mais quand même.

Pour célébrer l'occasion, on a décidé de produire, en collaboration avec l'équipe des Six Brumes, une anthologie des 20 meilleurs textes. La sélection a été plutôt ardue, on a été obligés de faire des concessions (parce qu'il y a plus que vingt bons, voire très bons textes qui ont été publiés dans Brins d'éternité, depuis dix ans !), mais je dois dire que je suis très content du sommaire.

La prévente comporte deux autres livres qui semblent vraiment intéressants: Jardin de chair, un roman d'horreur de Frédéric Raymond, et 6, chalet des brumes, un livre dont vous êtes le héros collectif sous la direction (et avec la participation) de Luc Dagenais et comportant aussi des textes de Geneviève Blouin, Dave Côté, Ariane Gélinas, Isabelle Lauzon et Jonathan Reynolds.

Ça se passe là.

4/16/2014

Vivre avec le refus

Je sais, comme auteur, qu'il est difficile de se faire refuser un texte. Je suis passé par là. Je vais repasser par là. C'est un fait assez connu: essuyer un refus, ce n'est pas toujours drôle. On a mis des efforts là-dedans (idéalement), du temps (un minimum, même quand c'est botché), du sang et de la sueur (mais pas mal moins depuis l'avènement du numérique, fort heureusement), alors c'est immanquable, quelque part, on se sent un peu trahi.

Ce qu'on sait moins, c'est que ce n'est pas particulièrement jojo pour l'éditeur/rédacteur/directeur littéraire non plus. Bon, je sais, vous allez me dire que son égo n'est pas en jeu, qu'il ne se dévoile pas autant que l'auteur, qu'il a souvent même un comité de lecture qu'il peut brandir comme un bouclier, par paresse ou convenance. Certes, certes. Mais quand même, c'est une opération délicate que d'informer quelqu'un que son texte ne sera pas retenu. Surtout si, comme chez Brins d'éternité (et d'autres revues, évidemment, mais je parle seulement de mon expérience), on tient à donner un rapport le plus complet possible.

Il y a des façons de dire certaines choses, évidemment. Les termes péjoratifs sont à éviter (on ne veut pas insulter l'auteur qui ne maîtrise pas sa grammaire et sa syntaxe en le traitant d'illettré, mais on l'invite à revoir son écriture, qui nuit à la compréhension du récit), et les préférences personnelles sont à évacuer autant que possible (Oh, super, une autre prophétie dans une copie des Royaumes Oubliés. Je trépide d'impatience de lire la suite qui, je le sais, va tellement me surprendre). Même si un texte forme un tout cohérent (encore là, idéalement), on peut isoler ses parties (style, personnages, histoire, concepts fantastiques/SF, voix narrative, alouette) pour faire ressortir ce qui ne fonctionne pas, ou encore ce qui marche (ce qui est aussi important). Tout ça, évidemment, sans prétendre détenir la vérité absolue. Parce que, ben, c'est ça.

Selon mon expérience et mon point de vue, les auteurs réagissent typiquement au refus par l'une de ces trois façons :

1) En silence. Bon, peut-être qu'ils hurlent et pleurent dans leur bureau, mais dans le mien, via ma boîte de courriels, ça reste calme, aucune nouvelle, rien. C'est la situation la plus fréquente. Ça ne veut pas dire que l'auteur ne soumettra pas d'autres textes plus tard (textes qui, parfois, seront publiés). Mais même là, souvent, pas un mot sur le refus.

2) En écrivant une lettre de remerciement. Le degré d'enthousiasme varie, évidemment (et en ce moment, j'en viens à me demander si, pour certaines, je n'aurais tout simplement pas compris le sarcasme), mais en gros, l'auteur remercie l'éditeur/rédacteur/directeur littéraire pour les commentaires sur son texte. Ce n'est pas nécessaire, mais c'est toujours bien de voir que les efforts déployés pour fournir des réponses personnalisées pour chaque soumission sont appréciés.

3) En chialant. Et souvent, ceux-là n'y vont pas à moitié. On n'a pas compris son texte, manifestement, on n'a pas LU, parce que hein, sinon!; on l'accuse (rien de moins) de sombrer dans le cliché (mais il nous informe que tout ce que le lecteur veut, c'est passer du bon temps, alors l'originalité on peut bien se la mettre où il pense); ou à l'inverse, son style et ses idées sont probablement beaucoup trop évolués pour nous, primates dégénérés à qui il faisait une fleur d'offrir son nom (autrement inconnu). [On comprendra que je me moque ici gentiment d'une attitude, sans viser quiconque. Quoique ce qui précède a fortement été inspiré de quelques messages que j'ai vraiment reçus.] Heureusement, ça ne se produit qu'à l'occasion. Et, en prime, ces auteurs ne soumettent généralement qu'une fois.

On se doute bien du type de réaction que je préfère, en tant qu'éditeur/rédacteur/directeur littéraire.

4/09/2014

Inform7 et Gedit (v2)

J'ai eu le temps de retravailler un peu sur ma fiction interactive. J'ai donc pas mal tout réécrit mon wrapper de compilation pour i7 (dont je parlais ici).

La grosse différence, c'est qu'il est maintenant possible de lancer une compilation pendant qu'un interpréteur roule. Ça va fermer l'interpréteur, effacer le fichier compilé, puis tout recommencer. Pas de message d'erreur agaçant. Yé.

Ce n'est pas parfait (le pid peut pointer à un autre process complètement si je ferme manuellement l'interpréteur et que beaucoup de temps se passe entre deux compilations), mais pour l'instant, c'est ça.


----------------------------------------------

#!/bin/sh

#############################################
#
# Go (Inform)
# Script pour compiler une fiction,
# la jouer dans une intepréteur si
# la compilation fonctionne, ou afficher
# les messages d'erreur en cas d'échec.
#
##############################################

cd "$GEDIT_CURRENT_DOCUMENT_DIR/"

# Par défaut, le format est z8. 
format=8

interpreteur=gargoyle-free
fureteur="midori --app="
output=../Build/output.z$format
msg_erreur=../Build/Problems.html
pid_file=.pid

clean_up () {
if [ -e $output ];
# If the output already exists, delete it
then rm $output > /dev/null 2>&1
fi
if [ -e $pid_file ];
then rm $pid_file > /dev/null 2>&1
fi
# Ce dossier est créé automatiquement,
# j'ignore pourquoi. Vidanges.
rm -R ". Materials/" > /dev/null 2>&1
}

compile_i7 () {
# Compilation de la fiction interactive
if [ -e $pid_file ];
then kill `cat $pid_file` > /dev/null 2>&1 && clean_up
fi

i7 -s zcode=$format -c ../  > /dev/null 2>&1 &&

# Si la compilation fonctionne
if [ -e $output ];
# Ouvrir le .z5 (ou autre format) avec l'interpréteur
then $interpreteur $output & echo $! > $pid_file
# Sinon, afficher le message d'erreur
else $fureteur$msg_erreur > /dev/null 2>&1
fi
}

compile_i7

4/02/2014

Bientôt

Voici ce qui se passe du côté de Brins d'éternité:


Une impressionnante brochette d'auteurs, une magnifique illustration de couverture d'Aurélien Police...

Ouais. Et ce sera prêt pour Boréal. (2014, en plus !)

3/26/2014

Inform7 et Gedit

J'ai recommencé à bidouiller avec Inform7*, mais comme l'IDE officiel (à savoir gnome-inform7), même si convivial et relativement bien foutu, est d'une exaspérante lenteur sur mon pauvre petit portable, j'ai décidé d'utiliser plutôt Gedit, un simple éditeur texte, et de le configurer pour mes besoins.

Je documente ici les étapes que j'ai suivies.

(* J'ai déjà parlé de Inform7, jadis, ici et , notamment)

1 - Installer gnome-inform7 et i7


Duh, ça semble stupide, mais on va avoir besoin de certains fichiers. Et mon module ne replace pas complètement l'IDE (quoique ce serait possible): gnome-inform7 est toujours nécessaire pour publier un fiction, par exemple.

Il faut aussi installer le compilateur en ligne de commande i7. On verra plus loin pourquoi.

Les deux logiciels sont disponibles sur le site de Inform7

2 - Coloration syntaxique


On veut que Gedit utilise une coloration syntaxique appropriée. Ce n'est pas nécessaire, mais c'est tellement, tellement plus agréable.

Il y a deux sous-étapes ici: d'abord, pointer vers le fichier de configuration pour les couleurs. Avec une installation typique, il se trouve dans /usr/share/gnome-inform7/styles/inform.xml . On peut l'ajouter à partir de la fenêtre 'Gedit Preferences', dans l'onglet 'Font & Colours'.

Ensuite, il faut aider Gedit à comprendre la syntaxe propre à Inform7. Pour ce faire, il faut utiliser les trois fichiers .lang (inform.lang, naturalinform.lang et naturalinformextension.lang) qui se trouvent dans le dossier /usr/share/gnome-inform7/languages/. Il suffit en fait de les copier dans /usr/share/gtksourceview-3.0/language-specs/. Si Gedit est ouvert, il faut le refermer, et tadam, les syntaxes Inform sont reconnues!

3 - Ajouter un plugin de compilation


Bon, c'est bien beau, avec l'étape 2, Gedit reconnaît la syntaxe d'Inform7 et affiche le code source correctement, mais ce serait bien de pouvoir compiler une fiction pour faire des tests pendant le développement, non?

Tout d'abord, il faut activer le plugin 'External Tools', qui va nous permettre d'ajouter un script de compilation. Si ça ne fonctionne pas, vérifier que le package 'gedit-plugins' est bien installé.

Ensuite, dans 'Tools/Manage External Tools", on peut rajouter le script en question, dans le champ 'Edit', idéalement après avoir créé une nouvelle entrée. Voici ce que j'utilise (c'est, évidemment, un work in progress) :

AJOUT : Depuis, j'ai écrit une meilleure version de ce script.

----------------------------------------------


#!/bin/sh

#############################################
#
# Go (Inform)
# Script pour compiler une fiction,
# la jouer dans une interpréteur si
# la compilation fonctionne, ou afficher
# les messages d'erreur en cas d'échec.
#
##############################################

cd "$GEDIT_CURRENT_DOCUMENT_DIR/"

# Par défaut, le format est z5.
format=5

interpreteur=gargoyle-free
fureteur="midori --app="
output=../Build/output.z$format
msg_erreur=../Build/Problems.html

# Compilation de la fiction interactive et
# suppression des outputs textuels
i7 -s zcode=$format -c ../ > /dev/null 2>&1 &&

# Si la compilation fonctionne
if [ -e $output ];
# Ouvrir le .z5 (ou autre format) avec
# l'interpréteur, puis l'effacer
then $interpreteur $output && rm $output
# Sinon, afficher le message d'erreur
else $fureteur$msg_erreur
fi

# Ce dossier est créé automatiquement,
# j'ignore pourquoi. Vidanges.
rm -R ". Materials/" > /dev/null 2>&1;


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Quelques remarques:

-Évidemment, l'interpréteur et le fureteur doivent être installés pour que le script fonctionne. J'ai choisi gargoyle-free et midori par préférence personnelle; ça peut être modifié sans problème.

- Le compilateur i7, cependant, est complètement nécessaire. Il est disponible sur le site du projet.

- Il y a techniquement moyen d'afficher le message d'erreur directement dans la console de Gedit, mais si je me souviens bien, cela produisait une certaine quantité d'informations indésirables.

- J'ai hardcodé l'utilisation du format z* un peu par paresse. On peut aisément modifier le script pour changer le format, mais c'est certain qu'il serait préférable de rendre ça plus flexible.

- Comme je l'ai mentionné plus haut, ce script ne supporte pas la publication finale des fictions. Il faut soit utiliser l'IDE ou i7, en ligne de commande.


Donc voilà, c'est ce que j'utilise pour écrire des fictions interactives. Maintenant, si je pouvais seulement trouver le temps d'en terminer une...

3/19/2014

Période de nomination pour le prix Boréal/Aurora

La période de nomination pour le prix Boréal/Aurora est commencée et se terminera le 4 avril 2014. La liste (pas nécessairement complète) d'éligibilité est disponible ici, tandis que le bulletin de nomination est .

Notez que cette année, Brins d'éternité se trouve dans la catégorie Meilleurs ouvrages connexes: comme la revue rémunère ses auteurs et illustrateurs, elle est considérée comme semi-pro et n'est plus éligible à la catégorie Fanédition.

Je remarque qu'à part quelques critiques dans Brins d'éternité, je n'ai rien publié en 2013. Bon sang qu'il est temps que je m'y remette.

3/12/2014

Un peu de fatigue

Ouf.

Depuis le lancement du dernier Brins d'éternité, ça n'arrête pas.

En fait, depuis janvier, j'ai un horaire de fou. Sans entrer dans les détails, j'accumule temporairement un peu (pas mal) trop de tâches/projets, et je suis plus en mode survie qu'autre chose. Ça devrait se calmer pour début mai. Mais comme je suis déjà au bord de l'épuisement, j'ai déjà décidé que je passerais mon tour pour Boréal cette année. Il faut choisir ses combats.

Cela dit, le fait d'arriver à ma limite m'amène à me questionner sur cette tendance à accumuler les tâches. J'ai écris très peu ces dernières années, et c'est quelque chose que je veux ramener dans ma vie de façon plus régulière. J'ai commencé à me délester de certaines obligations, mais ce n'est pas encore suffisant. Je vais devoir apprendre à déléguer, je crois.

2/20/2014

Demain, lancement double!

Je suis plus tranquille ces temps-ci, mais j'ai une bonne raison.


Le lancement double est demain (déjà !), à partir de 17h, au troisième étage de L'Amère à Boire.

2/10/2014

Jouer sous Linux - Steam In-Home Streaming

Depuis jeudi dernier, j'ai été accepté dans le beta du In-Home Streaming de Steam.

Ce que c'est : l'idée est de permettre de streamer localement un jeu d'un ordinateur à l'autre. On peut donc utiliser la puissance d'un ordinateur de bureau sur une autre machine plus légère, comme un portable. Ou, éventuellement un SteamBox roulant SteamOS.

L'avantage du concept, c'est qu'il permet de jouer absolument n'importe quel jeu sur la machine client, peu importe la force processeur, la quantité de mémoire, ou le système d'exploitation utilisé. Tant que la machine hôte peut faire fonctionner un jeu et que le client a accès au réseau local, en théorie, ça devrait marcher.

Mes quelques expériences n'ont cependant pas été très concluantes. Bon, c'est encore en beta, je ne me plains pas, mais j'ai surtout l'impression que mon ordinateur hôte se fait peut-être un peu trop vieux pour cette technologie, et mon routeur un peu trop lent pour tirer avantage du concept.

Par manque de temps, j'ai surtout testé de Linux à Linux, et seulement de mon ordinateur de bureau vers mon laptop, et non l'inverse (parce que vraiment, je ne vois pas l'intérêt de faire ça)

Au début, j'obtenais une erreur me disant que les deux clients de Steam n'étaient pas à la même version. Finalement, mon laptop n'était pas encore sur le beta. Oups. Une petite update et j'étais prêt à tester.

Certains jeux, dont L4D2, refusent carrément de démarrer. En fait, non, c'est un peu pire que ça: le jeu part sur l'hôte et le client affiche un message d'erreur disant qu'il ne peut se connecter à l'ordinateur distant. Bweh. Faut se lever, aller fermer le jeu sur l'autre ordinateur, revenir s'asseoir. Bouger, ouach.

J'ai été quand même surpris qu'un jeu Valve ne fonctionne pas. D'autant plus que Half-Life 2 fonctionne à merveille. Enfin, sans tenir compte du lag incroyable qui rend ça absolument injouable. C'est que contrairement à Netflix, qui dégrade la qualité de l'image pour conserver un bon framerate, Steam dégrade le framerate pour garder une belle image. Vraiment pas la meilleure stratégie, à mon avis. Il y a une option pour bloquer le framerate à 30 ou 60 fps, mais ça ne l'empêche pas d'aller en dessous de ça. C'est plutôt inutile pour moi, donc.

J'ai aussi réalisé avec HL2 que je n'avais pas de son sur mon client, mais sur mon hôte. Je n'ai pas vraiment investigué.

J'ai aussi testé un jeu moins demandant, Deadsky. Ça fonctionne beaucoup mieux, mais encore là, avec un lag très important (quelques secondes de décalage). Fait intéressant: le décalage n'est pas dans les contrôles, mais dans ce qui est affiché sur le client. J'ai été capable, en m'assoyant devant mon ordinateur hôte mais en utilisant les contrôles du laptop client, de contrôler le jeu de manière tout à fait acceptable.

Je me suis dit, finalement, que je pouvais tester un jeu tour par tour, dans lequel le lag serait moins grave. J'ai donc streamé Tales of Maj'Eyal, un roguelike avec une nombre astronomique d'achievements (quelque chose comme 1225). Ç'a fonctionné quand même bien, mais le down scaling de la résolution (de 1920x1080 sur mon hôte à 1024x600 sur mon laptop) rendait le texte absolument illisible. Et dans les options, impossible de changer la résolution tout en restant en plein écran. Je pouvais mettre en mode fenêtre, mais ça semblait désactiver le down scaling. Fait intéressant, en mode fenêtre, le son parvenait à mon ordinateur client, mais atrocement déformé, en sautant une note sur trois. Ouach.

Donc voilà, mes quelques expérimentations avec la nouvelle technologie de streaming de Steam. Comme je le disais, il s'agit ici d'un beta, tout est sujet à changement. Et je sais que certains utilisateurs ont obtenus des résultats beaucoup plus intéressants que les miens, avec du matériel plus performant que ce je possède.

À suivre.

2/06/2014

Le concept de retard de lecture

Quand je regarde mes bibliothèques et que je vois le nombre de livres non-lus, surtout les revues comme Solaris ou Fantasy & Science-Fiction (je me suis désabonné de cette dernière parce que je les recevais vraiment plus vite que j'avais le temps de les lire), je me dis que mon retard de lecture est vraiment gênant et que je devrais m'y mettre plus assidûment.

Bon, évidemment, lire davantage, c'est toujours une bonne idée. Mais peut-on être vraiment à jour dans ses lectures? D'accord, on peut lire les périodiques au fur et à mesure qu'on les reçoit; mais qu'en est-il des romans, des recueils, des autres livres en général? C'est une course qu'on ne peut pas terminer, et encore moins gagner.

Le mieux que je puisse faire, donc, en plus d'essayer de lire davantage, c'est de planifier mes prochaines lectures. Avec une belle petite pile (horizontale, sur une tablette réservée), dans laquelle j'essaie de varier mes styles de lecture, autant que possible. Par exemple, quand j'aurai terminé le Fantasy & Science-Fiction de novembre/décembre 2010 (ouaip), ce sera L'île aux naufrages de ma collègue et amie Ariane Gélinas. Après, je ne sais plus, mais la pile est longue de même (insérer ici geste exagéré de pêcheur décrivant sa prise).

Et vous, avez-vous un système pour gérer vos lectures?

2/04/2014

Jouer sous Linux: mieux que jamais (bis)

En fin 2011, je m'extasiais déjà sur l'évolution de la plateforme Linux pour les jeux vidéos. On en était encore aux débuts des Humble Bundle, qui ont beaucoup favorisé le portage de jeux indie vers Linux. Le concept existe encore, mais a pas mal évolué, avec des ventes, par exemples, de livres audio, des ventes hebdomadaires ainsi qu'une boutique permanente. Je ne serais pas étonné que ce site nous réserve d'autres surprises en 2014.

J'étais aussi plutôt excité par le fait que Desura (que je décrivais alors, avec justesse, comme le Steam des jeux indies) venait de faire paraître un client Linux. Depuis, je dois dire que j'ai déchanté. Si ça fonctionnait bien aux débuts, depuis quelques mois, je ne parviens plus à télécharger quoi que ce soit, même à partir d'une installation toute neuve. Plutôt embêtant. J'ai réussi à sauver les quelques jeux auxquels je tenais (notamment le port Linux de Majesty, la version Desura ne fournissant qu'une licence de Linux Game Publishing), puis je suis passé sans trop de regret à Steam, qui proposent, eux aussi, un client Linux depuis peu.

Et, fait intéressant, c'est activement développé. La plupart des jeux Valve sont disponibles sur le système du pingouin (dont mon cher Left 4 Dead 2) Avec SteamOS, ça semble même faire partie de leur stratégie principale. Cela va-t-il valoir le détour? Ça, ça reste à voir, mais eh.

Tout ça pour dire que j'ai encore, voire encore plus, de matière à déblatérer sur le sujet. Je pense aussi à faire un spinoff de ma série d'articles Jouer sous Linux et commencer Écrire sous Linux, pour présenter les outils que j'utilise pour, voilà, écrire. Comme la plupart sont aussi disponibles sous d'autres plateformes, c'est d'autant plus pertinent.

1/30/2014

Scène de bureau (de stage)

(Ben quoi, j'ai le droit moi aussi)

Ce matin, je réalise que je n’ai plus accès à certains sites utiles à mon travail (notamment StackOverflow). J’obtiens un message d’erreur me disant que le pare-feu de LaCompagnie a bloqué l’accès. J’en parle à un collègue.

-- Oh, c'est étrange. Pas supposé de faire ça. Va sur notre site interne, Bugs.LaCompagnie.com, ouvre un billet, ils vont te revenir là-dessus.

Ce que je fais, mais…

-- Peux pas.

-- Comment ça 'peux pas' ?

-- Notre pare-feu bloque le site interne de LaCompagnie, aussi.

Je sais bien que pour certains, on ne peut jamais être trop prudent, mais quelque part…

(Bon, évidemment, si je poste ça ici, c’est que c’est réglé, depuis)

1/27/2014

Donc

Le ménage est encore à faire (faudrait revoir le layout, peut-être changer les widgets. Des suggestions?), mais je ça ne m'empêchera pas de faire le point.

Quoi de neuf, donc?

Je mène toujours mes trois ‘É’ parallèles (étudiant, éditeur, écrivain) avec plus ou moins de succès selon le cas. Même si côté écriture, ç’a été plutôt anémique, je m’y remets solidement, dans mon coin. J’en suis à peaufiner un long texte de SF sur lequel je ne peux pas dire grand-chose pour le moment, sinon que c’est mon projet principal depuis environ deux ans (avec pauses).

Je n’ai pas encore décidé à quoi je vais m’attaquer par la suite. J’hésite entre une ou plusieurs nouvelles, question de pouvoir avoir la satisfaction de terminer un autre projet assez rapidement, ou me lancer dans un autre exercice d’écriture de longue haleine, qui flirterait sur la frontière entre le fantastique et la science-fiction.

Quant à mes projets pour ce blog, je n’ose pas me promettre de le tenir régulièrement. J’ai déjà suffisamment de deadlines comme ça. On va y aller comme ça vient.

Voilà.

1/24/2014

Bon

Un petit peu de ménage, ici, ça ne ferait pas de mal.

De la poussière, partout...

Pas surprenant, après deux ans d'absence. Presque.