12/24/2011

Joyeux Noël

... et Bonne Année !

De retour en début janvier!

12/20/2011

Le Déchronologue, de Stéphane Beauverger



Le capitaine Henri Villon, flibustier français voguant dans la mer des Caraïbes du XVe siècle, recherche obstinément des maravillas, ces mystérieuses reliques aux pouvoirs divers qui semblent venir d'un autre temps. Comme ces conservas, qui peuvent conserver la nourriture pendant une période de temps apparemment indéterminée. Ou ces boîtes à musique d'où s'échappent des mélodies inconnues...

Bien rapidement, le capitaine Villon et son équipage de pirates se retrouvent dans l’œil d'une tempête temporelle dont les conséquences sont aussi imprévisibles qu'impitoyables. Pour tenter de sauver ce qu'il peut, il écume les mers sur le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.

Stéphane Beauverger nous livre ici un roman tout en finesse et en complexité, à l'intrigue riche et aux personnages incroyablement vivants. Souvent, des événements très importants sont présentés à demi-mot, sans artifices et sans trop d'insistance. Il est rafraîchissant de lire un roman de genre qui ne prend pas trop ses lecteurs par la main, qui leur fait suffisamment confiance pour adopter une vitesse de croisière respectable, de même qu'un trajet plutôt tortueux. En effet, les chapitres du roman sont présentés dans le désordre, projetant ainsi sur le plan formel les perturbations temporelles évoquées dans l'histoire.

L'écriture de Beauverger est, de plus, délicieuse, juste et limpide. Je n'ai remarqué qu'un seul sérieux accrochage, qui se rapporte davantage à l'énonciation qu'au style. L'histoire est narrée au je, du point de vue du capitaine Villon. Et on a droit, en début de récit, à une description de Villon. Par Villon. Ça donne l'impression de lire une fiche Réseau-Contact. Mais version pirate. (Réseau-Pirate... Hum...) L'effet de lecture est plutôt douteux; on sent la volonté de l'auteur de représenter physiquement son personnage, alors que ce n'est aucunement nécessaire. On a déjà un accès privilégié à son parler, son style, ses actions et réactions... C'est ce qui fait la richesse d'un personnage. Pas la couleur de ses cheveux ou la longueur de sa moustache.

Ça ne change pas le fait, cependant, que Le Déchronologue est un excellent roman de science-fiction uchronique. Du genre qu'on voudrait lire plus souvent. Vivement recommandé.

Critique parue dans Brins d'éternité 30

12/17/2011

Jouer sous Linux - Mieux que jamais

On peut dire qu'il s'en est passé des choses dans le monde du gaming sous Linux, au cours les derniers mois.

Les Bundles se sont multipliés, amenant souvent à Linux des jeux qui n'étaient pas disponibles auparavant. Le dernier Humble Indie Bundle, par exemple, en plus d'être incroyablement populaire (plus de 1,4 millions de dollars amassés au moment d'écrire ces lignes, et il reste 10 jours !), apporte pas moins de six nouveaux jeux à Linux, dont le plus qu'excellent Super Meat Boy. Il est très excitant de voir ce marché grandir, se diversifier...

Sinon, autre grande nouvelle, le client Linux de Desura (c'est, disons, le Steam du jeu Indie) est disponible au public. La sélection était déjà intéressant au lancement, avec plus d'une soixantaine de titres (la plupart payant) ; depuis, elle ne cesse de grossir. Parmi les derniers ajouts, on retrouve les superbes CRPG Eschalon Book I et Eschalon Book II (qui étaient déjà disponibles sur Linux depuis un bon bout de temps, mais seulement via le site de la compagnie).

Voilà donc, les possibilités de jouer sous Linux se multiplient, jusqu'à créer un certain effet d'entrainement qui est sans précédent pour la plateforme. Cela va-t-il durer, je l'ignore, mais j'espère que ça va durer. Encore longtemps.

Jouer sous Linux

12/14/2011

Libre !

Bon, j'aurai finalement survécu à ma dernière session intensive en informatique. Joie.

J'ai délaissé plusieurs projets pour respecter toutes les échéances de cette formation académique. Ce blog en est un. L'écriture, en général, aussi.

Au programme, d'ici la fin de l'année (ça sonne mieux que "pour les deux prochaines semaines")

- Rattrapage de réponses au soumissions pour Brins d'éternité. J'ai accumulé un certain retard sur ce plan, qui, j'espère, disparaîtra d'ici la fin de 2011. Je risque fort de poster un petit billet annonçant où j'en suis, en début d'année.

- Remaniement de quelques nouvelles en vue de publication. 2011 aura été une année très tranquille pour moi en tant qu'auteur. J'ai déjà quelques projets en branle pour que ce ne soit pas le cas en 2012.

- Et puis, heu... Je crois que c'est suffisant, non ?

8/12/2011

Star Wars en mode vengeance

Je dois l'avouer, je ne suis pas un grand fan de la série Star Wars. Mais je me suis quand même bien bidonné en regardant ce faux trailer :

8/06/2011

Jouer sous Linux - Le Humble Indie Bundle est de retour

Il reste un peu plus de trois jours au nouveau Humble Indie Bundle. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un évènement en ligne où il est possible d'acheter un bundle de jeux qui fonctionnent sous Linux, Mac et Windows et qui sont sans DRM. Aucun prix n'est fixé, et un pourcentage, à la discrétion de l'acheteur, va à des oeuvres de charité.

Dans cette édition du HIB, on nous proposait à l'origine cinq jeux indépendants, la plupart étant inédits sous Linux: Crayon Physics Deluxe, Cogs, VVVVVV, Hammerfight et And Yet It Moves. À ça ont été ajoutés Steel Storm et Atom Zombies Smasher. De plus, si vous payez plus que la moyenne (qui est de seulement 5,59$ à l'instant d'écrire ce billet), vous avez accès aux cinq jeux du HIB 2, soit: Braid, Cortex Command, Machinarium, Osmos et Revenge of the Titans.

Ça fait donc 12 jeux pour, au minimum, environ 6$. Wow.

Jouer sous Linux

7/20/2011

Archéocolorologue

Il y avait deux détecteurs de fumée dans mon salon. Un neuf fonctionnel et un vieux brisé. J'ai entrepris d'enlever le vieux. Bien sûr, certains anciens locataires étaient des génies et avaient décidés de peinturer par dessus ça : le mécanisme d'ouverture était donc coincé sous plusieurs couches de peintures. Pas le choix, faut arracher.

Et je découvre, en dessous du détecteur, qu'avant d'être blanc, mon salon a déjà été brun. Mais brun longtemps, et foncé.

Ouache.

7/16/2011

Petit roman ou longue nouvelle

Mon projet d'écriture s'allonge (très lentement dans le traitement de texte, mais bien plus efficacement dans ma tête), et j'hésite de plus en plus à nommer ce que devrait être le produit final une nouvelle.

Il y a, évidemment, la question de la longueur. Plus un texte est long, moins on peut le classer comme nouvelle. Ça tombe sous le sens. Mais ce qui me semble vraiment plus déterminant, c'est le rythme. Le rythme comme dans la vitesse à laquelle s'écoule le récit. Comme dans la façon dont est distribuée l'information (en allant droit au but ou en noyant dans les détails?). Et, même, comme dans la manière dont les phrases sont construites, en général.

C'est amusant, parce que souvent, pour certaines personnes, une nouvelle longue et un court roman sont complètement interchangeables. Les deux peuvent être publiés dans les mêmes collections (Nova, chez les Six Brumes, ou Série Z'Obscure, chez les Z'ailées), quitte à systématiquement qualifier ces oeuvres de romans. Mais pour moi, en tant qu'auteur, ça devient rapidement très évident, pendant que je bidouille avec la structure du texte, ce qu'il en est.

Par exemple, ce projet d'écriture (je reste volontairement très vague sur la nature du projet; tout ce que je peux dire, c'est que c'est du fantastique) a germé autour d'une idée très simple, et je prévoyais en faire une nouvelle de quinze ou vingt pages. Mais après avoir rédigé trois ou quatre débuts, je me suis rendu compte que ça ne fonctionnait pas. Qu'il manquait quelque chose. Plusieurs choses, en fait. J'ai rajouté des personnages, complexifié l'intrigue, multiplié les points de vue, jusqu'à ce que j'obtienne un plan qui me semblait un bon point de départ. Et qui me permettait de mettre en place une atmosphère, des voix, un rythme qui me paraissait juste.

Reste à écrire le truc, maintenant.

7/13/2011

Décrasser

L'ancien locataire de l'appartement où j'ai emménagé le premier juillet ne connaissait manifestement pas le terme "nettoyer". Je passe les détails, mais disons que le ménage a occupé une bonne partie de mon temps depuis que j'ai investi les lieux.

Et sincèrement, je ne sais pas ce qui me dégoûte le plus : de voir une grosse tache dégueulasse d'une substance indéfinie sur un mur, ou de me rendre compte que la moitié du temps, ça part en trois coups de chiffon. Tu vois, ancien locataire, c'était pas si compliqué, pourtant!

Vraiment, je ne comprends pas pourquoi certaines personnes se complaisent à vivre dans la saleté.

7/10/2011

Déconnecté

Mon fournisseur tarde à activer mon internet, ainsi suis-je contraint à fréquenter des cafés. Toutefois, je suis parvenu, je crois, à répondre à tous les courriels qui sont accumulés au cours de la semaine.

Si vous attendez toujours une réponse de ma part (sauf si c'est pour une soumission à Brins d'éternité), réécrivez-moi pour m'envoyer une baffe virtuelle.

7/04/2011

Belle invention

Je l'avais réalisé en faisant mes boîtes, je l'ai réalisé à nouveau en les défaisant: la bibliothèque est une superbe invention. Ça ne prend presque pas de place dans une pièce, et pourtant, ça peut contenir un nombre proprement indécent de livres.

Ça en prend, des boîtes, pour déménager le contenu de trois bibliothèques. J'avoue que j'ai déjà un peu peur à mon prochain déménagement, quand j'en aurai encore plus, des livres.

D'ailleurs, ce déménagement-ci m'aura appris que les boîtes de caisse de douze bières font d'excellents cartons à livres; pas trop gros (donc pas trop lourd), mais juste assez quand même pour qu'on puisse y loger une quantité décente de bouquins.

Maudite bonne excuse pour prendre un coup ça, non?

6/30/2011

Déménagement demain

Et oui, je ferai demain partie des québécois ayant la merveilleuse idée de déménager tous en même temps.

(Non mais faut vraiment être cons, c'est pas possible).

Il est donc possible que je sois plus tranquille dans les prochains jours, question que je m'installe et tout.

6/27/2011

Révélation

J'étais dans la douche, quand j'ai soudainement réalisé que le texte sur lequel je travaille en ce moment ne comportait pas trois narrateurs, mais bien quatre. Le projet se précise de plus en plus, prend forme.

J'adore quand ça arrive.

6/24/2011

Bonne fête Québec !

Tâchez de boire de façon responsable, les amis, surtout.

(Quoi, moi aussi? Nahh...)

6/23/2011

La SF contre le cancer

J'attire votre attention sur une belle initiative d'Alexandre Lemieux. C'est expliqué en détail sur son site, mais en gros, il a publié une nouvelle de science-fiction inédite, dont j'ai assumé la direction littéraire, pour mousser sa collecte de fond pour la lutte contre le cancer.

Je vous invite donc à aller lire le texte, qui aurait très bien pu paraître dans les pages de Brins d'éternité. Et si ça vous plaît, pourquoi ne pas donner quelques écus pour la bonne cause?

6/21/2011

Oh. Yeah.


(Maintenant que c'est fait, je peux recommencer à avoir une vie. Peut-être)

6/18/2011

Réapprendre à marcher

Recommencer à bloguer après une période de silence, c'est comme réapprendre à marcher. Ce n'est pas facile.

La preuve : http://thegeeklet.com/qwop/

6/15/2011

L'échelle de Newton

Je lis ma dose, ces temps-ci, de livres plus ou moins bons. En fait, disons qu'ils sont plus moins bons que bons. Je ne les nommerai pas ici.

Et ça m'a donné envie d'établir une échelle d'appréciation négative du livre: l'échelle de Newton (à ne pas confondre avec l'échelle Newton. La particule change tout). Un roman monte dans cette échelle proportionnellement au nombre de fois où la gravité l'emporte et que le livre tombe des mains du lecteur excédé. À l'instar de la bêtise humaine, cette échelle n'a pas de limite.

Une prophétie et un(e) élu(e) pour l'accomplir? *paf*

Un premier chapitre d'infodump pure? *paf*

Des elfes? *paf*

Des vampires à la Twilight? *PAF* (plus fort, parce qu'ici, le livre a été lancé)

Ainsi, si on fait le décompte, un roman dont le premier chapitre expliquerait en long et en large la réalisation d'une prophétie par un elfe vampire scintillant se situerait au moins à 4 sur l'échelle de Newton.

Pas très scientifique, je sais.

Mais ça défoule.

5/19/2011

Grand Theft Mario

Mario et Luigi, version gangster?

Ça se passe ici:



Et la suite:


5/09/2011

Jouer sous Linux - Grappling Hook

Les FPS (First Person Shooter) à saveur puzzle ont clairement été popularisé par Portal, véritable petit joyau d'inventivité et de narration interactive. Depuis quelques semaines, Portal 2 est disponible, et si vous êtes comme moi, vous l'avez probablement dévoré.

Et maintenant, quoi?


Peut-être serez-vous tentés de jeter votre dévolu sur Grappling Hook. Après tout, il s'agit aussi d'un FPS puzzle qui, lui aussi, exploite des effets physiques comme le momentum. En fait, on remplace les portals avec un fusil qui lance un genre de crochet electro-magnétique qui peut se fixer sur certaines surfaces. On retrouve même au fils des niveaux une certaine dose d'humour qui, sans jamais vraiment atteindre la qualité des tirades délirantes de GLaDOS, viennent donner une atmosphère sympathique au jeu.

Mais ce serait une erreur.


De ce que je comprends, Grappling Hook, paru en 2009, est l'oeuvre d'un seul homme, du début à la fin. On ne peut donc évidemment pas s'attendre à la même qualité graphique que des jeux comme Portal ou Portal 2; de plus, la construction des niveau, sans être problématique (en cela qu'il est tout à fait possible de résoudre les énigmes) manque clairement de charme. J'ai passé à travers les trente quelques niveaux, débloqué quelques uns des achievement, et je dois avouer que je me suis amusé.

Mais quand est venu le temps de m'attaquer aux challenges (il faut réussir les niveaux en-dessous d'un certain temps, en utilisant au maximum X tirs, etc), je me suis rendu compte que là, je m'ennuyais. Que les contrôles n'étaient pas tout à fait assez sensibles pour qu'il soit agréable de refaire ce même niveau dix, quinze, vingt fois pour aller gagner ce dixième de seconde nécessaire (alors que cet exercice ne me dérange pas du tout dans des jeux comme, par exemple, Super Meat Boy).


Comme je le disais, on ne peut clairement pas juger une production indépendante de la même façon qu'un jeu produit par un studio professionnel. Malheureusement, c'est avec le même argent qu'on paie les deux, alors quelque part...

Le seul avantage que Grappling Hook a sur Portal, c'est qu'il est disponible sous Linux. Si vous êtes sous Windows ou Mac et que vous n'avez pas encore joué à Portal, d'ailleurs, il est disponible pour 10$ sur Steam. N'hésitez pas, ça vaut la peine.

Sinon, il y a toujours Grappling Hook, mais recommandé seulement pour les mordus du genre, et encore, si vous avez 15$ en trop.

Grappling Hook
Disponible sous Linux, Mac et Windows
http://ghook.speedrungames.com/
14,95$

Jouer sous Linux

5/06/2011

Congrès boréal 2011 : programmation préliminaire

Je vous annonce, au nom de l'équipe de la programmation de Boréal 2011, qu'une version préliminaire (disons finale à 98,3%) de l'horaire de programmation sera disponible d'ici demain matin sur le site du congrès.

Bonne fin de semaine!

5/05/2011

Les enfants et la technologie

Deux vidéos qui font réfléchir sur la façon dont les enfants abordent la technologie, ancienne ou nouvelle.

D'abord, un où on voit des jeunes s'interroger sur la nature de vieilles technologies (disquettes, tourne-disque, téléphone à roulette, GameBoy). Merci à P. pour la trouvaille.



Ensuite, un bambin encore plus jeune (moins de 2 ans !) qui se débrouille étonnamment bien avec un iPad, puis un iPhone.




Je ne sais pas pour vous, mais ça me fascine... (Et ça donne un coup de vieux, aussi!)

5/02/2011

Allez voter !

C'est ça.

4/28/2011

The House That Drips Blood On Alex

Avis aux fan de The Room: je viens de découvrir que Tommy Wiseau a récemment joué dans un court métrage complètement hilarant, The House That Drips Blood On Alex.


(Via Atom.com)

4/25/2011

Luna (tomes 1 à 5), par Élodie Tirel

Tome 1 : La cité maudite, 265 p., 2009.
Tome 2 : La vengeance des elfes noirs, 290 p., 2009.
Tome 3 : Le combat des dieux, 298 p., 2009.
Tome 4 : La dernière dragonne, 311 p., 2009.
Tome 5 : La fleur de sang, 316 p., 2010.

Éditions Michel Quintin


Luna est une jeune elfe de lune qui a été élevée par une meute de loups, au milieu de la forêt. Heureusement, le Marécageux, un vieil elfe sylvestre qui a choisi de vivre en ermite et qui habite non loin de la tanière, lui a appris à parler le commun. Son enfance idyllique, cependant, connaît une fin brutale quand toute sa meute, à l'exception d'Elbion, loup qu'elle considère comme son frère, est exterminée par une patrouille de guerrières drows. Une série de circonstances fâcheuses la force à s'aventurer jusque dans les profondeurs de Rhasgarrok, la cité des elfes noirs, adorateurs de Lloth, la déesse araignée. Luna y fera la rencontre de Darkhan, qui est mi-drow, mi-elfe de lune, et l'aidera à accomplir sa mission.

Bon, j'imagine que la seule lecture du résumé de l'histoire du premier tome en aura fait tiquer plus d'un. Des drows? Lloth, la déesse araignée? Parler le commun? Tout à fait, directement repris des Royaumes Oubliés (et, par extension, de Donjons et Dragons). Les correspondances abondent: les elfes noirs vivent sous terre (évidemment), dans une société matriarcale (comment pourrait-il en être autrement?), organisée en maisons (c'est dans l'ordre des choses!). Tous les elfes de la lune sont aussi dotés d'infravision (capacité de voir dans le noir). C'est tout juste si l'auteure ne cite pas des passages du Manuel du Joueur. Et clairement, les références sont voulues et assumées par l'auteur: on trouve un personnage secondaire nommé Fritzz Vo'Arden...

Mais qu'est-ce qui peut bien justifier l'écriture d'une saga de fantasy dans un univers à ce point banal et classique? Oui, je sais, c'est de la littérature jeunesse, et les jeunes, justement, n'iront pas nécessairement lire les romans de Salvatore et ne connaîtront pas la mythologie propre à AD&D. Mais tout de même, où est l'intérêt de mettre en place un univers qui se restreint autant au modèle populaire?

À mesure qu'on avance dans la série, l'auteure semble prendre plus de libertés dans les lieux qu'elle présente, les races qu'elle invente (à moins que ce soit ma connaissance du bestiaire monstrueux qui soit lacunaire?). Mais les intrigues demeurent souvent fort simples et prévisibles. En fait, dans presque tous les tomes (à l'exception du dernier, qui se libère de cette logique), au moins une trame narrative se résume ainsi: un personnage pénètre, volontairement ou non, dans Rhasgarrok, s'y fait prendre prisonnier par les méchants elfes noirs, trouve une façon de s'enfuir et de mener à bien sa quête. Il y a quelques variations, évidemment, mais l'essentiel y est. Ajoutons à cela quelques rencontres avec des divinités, des dragons, une légendaire race d'elfes ailés, une forêt enchantée, des méchants vampires, des gentils loups-garous, une poignée de prophéties et le fait que la presque totalité des personnages sont, d'une façon ou d'une autre, de sang noble (à croire que c'est une maladie contagieuse), et on obtient un bon portrait de la série.

Mais donnons à l'auteure ce qui lui revient: sa plume est agréable. Elle parvient à rendre tout à fait lisibles des histoires et des scènes qui tiennent parfois du cliché le plus éculé. Tout n'est pas parfait, par contre: je note, surtout dans le premier tome, une surabondance de jurons plutôt hors du commun (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), mon préféré étant probablement «par le Gland Sacré». Ce serait drôle si ça ne revenait pas systématiquement dans le parler de Luna...

On saluera aussi certains passages plus sombres, violents et sanglants que ce à quoi on s'attendrait d'un roman jeunesse contemporain. Ce n'est pas nécessairement un gage de réussite, mais ça démontre une certaine ouverture de l'auteure. Ne reste plus qu'à espérer que, quand elle aura bouclé cette série (j'ignore combien de tomes sont encore à prévoir), elle s'attaquera à quelque chose de plus original et personnel.

(Critique parue dans Brins d'éternité 26. Deux autres tomes sont parus depuis, que je n'ai pas eu l'occasion (ni vraiment l'envie) de lire.)

4/22/2011

Ces choses qui énervent (1)

Ça m'énerve quand les caissières à l'épicerie me font des gros yeux quand je ne prends pas de sac alors que j'ai seulement trois articles; si j'ai été capable de les tenir dans mes mains jusque là...

Ça m'énerve quand les caissières à l'épiceries me font des gros yeux quand je prends un sac alors que j'ai seulement trois articles, parce que je sais que je besoin d'un sac pour vider la litière de mon chat.

Résumons: caissières, mêlez-vous de vos affaires!

4/16/2011

Le Humble Indie Bundle 3 est là!

C'est une (belle) surprise pour moi, je ne pensais pas qu'il y aurait une troisième édition si tôt.

Le concept, en gros, pour ceux qui ne connaissent pas: le site offre 5 jeux indépendants, compatibles Windows/Mac/Linux, sans protection (DRM) et sans prix fixe. Oui, les usagers paient ce qu'ils veulent. Par défaut, une partie du paiement va à des organismes de charité (Child's Play Charity et Electronic Frontier Foundation), mais il est possible de modifier la répartition de la cagnotte, sans restriction.



Au menu, cette année : Trine, qui, à ce que je sache, n'était pas disponible sous Linux avant le HIB, Shadowgrounds et Shadowgrounds: Survivors, en plus d'une précommande de Splot et d'un prototype abandonné (et disponible uniquement sous Windows), mais maintenant open source, de Jack Claw.

Tous ces jeux sont de la même compagnie, FrozenByte. J'aimais bien l'idée d'une réunion de développeur différent lors des derniers HIB, mais bon, ce n'est pas si grave non plus.

Et ça me fait trois, bientôt quatre jeux de plus à commenter sur ces pages!

Jouer sous Linux

4/13/2011

En attendant Rocheleau

En attendant le prochain best-seller de Carl Rocheleau, vous pouvez aller lire en ligne sa nouvelle inédite L'homme qui me ressemble. C'est gratuit!

Bonne lecture!

4/10/2011

Jouer sous Linux - Atom Zombie Smasher

Le jour Z est arrivé, les zombies rôdent parmi nous, et les humains survivants doivent se réunir, s'organiser, et tuer à nouveau tout ce qui est sorti de sa tombe. Le tout dans la joie et la bonne humeur.

L'histoire de Atom Zombie Smasher est floue, mince et, finalement, superflue: le joueur est dans une station orbitale, d'où il peut en toute sécurité coordonner les efforts d'évacuation des grandes villes d'une région. Au début, il ne dispose que d'un hélicoptère, mais engage très rapidement des mercenaires aux talents divers, allant du squad de marines qui peut tirer tout ce qui bouge et se déplacer au besoin jusqu'aux dynamites, en passant par les mines anti-personnelles, les snipers embusqués sur les toits, les barricades, etc.



Mais le temps joue contre les humains: pour chaque ville libérée, les zombies en infectent une, deux, trois ou même quatre autres. Après chaque mission d'évacuation, le pointage est calculé : d'abord relativement au succès de la mission (des points sont donnés aux humains pour chaque civil secouru, et aux zombies pour chaque civils infectés), puis par rapport au nombre de territoires que possède chaque faction. Les zombies envahissent des territoires chaque tour; les humains n'ont qu'une façon de réussir cet exploit, et c'est en exterminant tous les zombies avant la tombée de la nuit.

Cette difficulté, qui est à première vue logique et raisonnable, engendre cependant beaucoup de frustrations, principalement parce que le jeu est mal balancé. En effet, il n'est pas possible de choisir quel mercenaire prendre pour chaque mission. Si on ajoute à cela qu'un modificateur s'active aléatoirement pour chaque mission (parfois à l'avantage des humains, parfois non), on réalise que le jeu enlève beaucoup de pouvoir stratégique au joueur, sans lui donner grand chose en retour. Ça peut aussi avoir pour effet, dans certaines circonstances, de rendre des missions absolument impossibles à réussir avec un score décent.



Ça ne serait pas si mal si le jeu n'était pas aussi punitif: chaque faction obtient un privilège lorsqu'elle atteint un certain nombre de points. Dans le cas des zombies, leur premier bonus est d'être plus nombreux et plus agressif (rendant ainsi plus difficile les opérations de nettoyage, pourtant nécessaires pour obtenir plus de territoires, et donc de points!); les humains se voient offrir la possibilité de secourir des scientifiques qui, eux, pourront découvrir des technologies plus avancées (aucun avantage direct et immédiat, donc).



Et ainsi de suite. Oh, et une fois qu'une mission est commencée, on ne peut pas sortir et en choisir une autre. Il faut la faire. Même si elle est presque impossible.

Frustrations au menu, donc.

On a l'impression, avec Atom Zombie Smasher, d'avoir un jeu un peu vide, un peu fade, pas mal conçu mais clairement mal pensé. Je pardonne tout à fait ses graphiques simplistes, cependant; le visuel n'est pas ce qui fait un jeu, et dans ce cas-ci, ce n'est pas non plus ce qui le gâche.



Je ne recommande pas ce jeu, sauf si vous désirez vraiment encourager le indie et/ou les développeurs qui prennent la peine de faire des versions Linux de leurs créations.

Atom Zombie Smasher
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://blendogames.com/atomzombiesmasher/
15 $

Jouer sous Linux



4/07/2011

Prix Aurora/Boréal 2011

Il vous reste une semaine pour participer aux nominations pour l'édition 2011 du Prix Aurora/Boréal.

C'est gratuit. Ça se fait en ligne. Vous n'avez qu'à consulter la liste d'éligibilité avant de remplir le formulaire de vote.

Plus d'informations sur le billet de Christian Sauvé, via Fractale Framboise.

4/04/2011

Exquis

Je me réveille bien avant le son de mon cadran. Je m'étire et me redresse le plus silencieusement possible; C. dort encore. Elle remue un peu, ouvre les yeux, murmure quelque chose que je ne comprends pas. Je lui demande de parler plus fort.

-- Combien de méthodes d'éducation ont été déployées?

Quoi ?

Elle répète. J'ai bien entendu.

-- Combien de méthodes d'éducation ont été déployées?

Voyant que je tarde à lui répondre, elle rabat la couverture sur sa tête et se rendort.

Plus tard, au déjeuner.

C. : Hey, pourquoi tu ne voulais pas juste me dire l'heure, tantôt?

(Apparemment, c'est ce qu'elle voulait dire.)

Parfois, j'ai l'impression de vivre dans un cadavre exquis.

4/02/2011

Pour être bien clair

Le billet précédent a été écrit le premier avril.

Poisson!

4/01/2011

Boréal 2011 - Résultats du sondage... not

Ajout: Comme plusieurs d'entre vous l'aurez remarqué, le message suivant n'est pas à prendre au sérieux, considérant la date à laquelle il a été écrit...

C'est hier que se terminait le sondage pour la programmation de Boréal 2011.

Merci aux quelques personnes qui se sont donné la peine d'y répondre.

Je dois avouer, cependant, être amèrement déçu par la très, très faible participation au sondage, malgré nos rappels répétés à cet effet (une mention spéciale, cependant, à Dominic Bellavance pour avoir fait de la pub sur son blogue). C'est un peu décourageant de mettre des efforts dans l'organisation d'un événement (Christian Sauvé vous le dira, s'occuper de la programmation, ce n'est pas de tout repos) alors qu'apparemment, tout le monde s'en fout.

Ce n'est pas une raison pour baisser les bras, évidemment. La situation, cependant, demande certains ajustements.

Une partie de l'équipe d'organisation de Boréal s'est réunie d'urgence, hier soir. Comme l'intérêt du milieu n'est pas au rendez-vous cette année, nous avons décidé de réduire le temps de programmation. Le congrès se tiendra toujours sur trois jours, mais à moins de changements majeurs, il ne devrait y avoir des panels que le samedi, et encore, seulement en après-midi.

De plus, comme les panels suggérés dans le sondage n'avaient manifestement pas la cote, nous avons décidé de proposer une autre gamme d'idées et de concepts, davantage en lien avec l'attitude résolument bovine de la SFFQ. Voici un exemple :

La parole est d'argent, mais...

Enfin un panel où personne ne vous cassera les oreilles ! Pendant 45 minutes, vous pourrez regarder les panélistes s'échanger des sourires fakes, et à l'occasion, toussoter pour meubler le silence gêné qui flottera dans la pièce, se mêlant aux effluves d'aisselles d'un des participants à l'hygiène douteuse (mais lequel ?). Vous entendrez des rires provenir du couloir, et vous vous demanderez pourquoi diable vous avez décidé d'assister à ce panel.

C'est un peu dommage, quand même, de voir un congrès vandalisé par l'indifférence générale. Mais c'est comme ça, on dirait...

Ajout #2 :

3/29/2011

Fini fini

Voilà, c'est fait: j'ai déposé la version finale de mon mémoire en Études littéraires, profil création (j'avais eu des modifications mineures à y apporter).

Ouf, une grosse mais belle étape derrière moi!

3/26/2011

Plus que quelques jours

Le sondage pour la programmation du Congrès Boréal 2011 se terminera dans quelques jours.

Si vous n'avez pas déjà donné votre avis, vous pouvez encore le faire ici.

3/23/2011

Montée de crème

Ok, désolé d'avance si je m'emporte, je n'en ai pas contre des gens, mais contre une pratique d'écriture.

Certains auteurs, moi y compris à l'occasion, aiment bien utiliser un ton plus oral à l'écrit. Ça peut être pour donner un style à la narration, ou pour rapporter un discours. Il y a des détracteurs de cette pratique, mais ce n'est pas ça que je veux aborder. Plutôt la manière d'utiliser cet outil littéraire.

Je n'ai pas l'habitude d'imposer ma vision des choses, mais ici, je me le permets; j'ai bien dit la manière. Une. Pas par rapport à l'intégration dans le texte, évidemment, mais plutôt à la façon d'appliquer les règles syntaxiques dans ce genre de discours au sein d'une oeuvre littéraire.

Je vois relativement souvent des auteurs écrire, en dialogue d'un personnage qu'on veut représenter comme un peu trash ou peu éduqué, des horreurs du genre: "Cé koi ton problème" ?

Mon problème, bâtard, c'est que "C'est" pis "Cé", c'est des homonymes: RIEN ne peut justifier leur inclusion dans un dialogue. C'est pas comme si le personnage pouvait prononcer "Cé" au lieu de "C'est", viarge!

La seule raison de voir ce genre de graphie dans un texte, c'est si on reproduit une conversation en texto (style SMS, Facebook ou MSN). Point final. Il n'y a pas d'équivalent oral à ces mots à l'orthographe tronquée. Fuck.

Vous vous sentez visé parce que vous faites ça? Vous pleurez à l'intérieur? Au lieu de me traiter de méchant, une suggestion pour vous: arrêtez donc d'écrire tout croche à la place, câlisse!

...

AH! Ça fait du bien de faire sortir la vapeur, parfois.

3/20/2011

Jouer sous Linux - Braid

Et je reviens au Humble Indie Bundle. C'est avec ce deal que j'ai obtenu la majorité des jeux Linux que je possède (mais pas tous).

Braid est un platformer en apparence très classique: le personnage se déplace de gauche à droite, saute et n'a pas accès à la profondeur des niveaux. Les références à Mario sont nombreuses et évidentes, allant des ennemis (stylisés très différement, quand même) à des phrases comme "I'm sorry, but the princess is in another castle" !


Les graphiques, d'un style naïf, contribue à l'impression que Braid est un jeu simple. Mais dans les faits, il s'agit d'une oeuvre terriblement originale et qui donne au joueur (et non au personnage, il faut le spécifier) le contrôle sur plusieurs aspects du gameplay. Par exemple, un peu à la Prince of Persia, on peut revenir dans le temps pour corriger certaines erreurs. Il est plus tard possible de se dédoubler et d'évoluer dans plusieurs réalités parallèles. Sans parler des mécaniques de certains niveaux, délicieusement tordues...

La musique est, dans l'ensemble, absolument sublime et relaxante, à des kilomètres de ce qu'on est habitué d'entendre dans des platformers de ce type.


Un point très décevant, par contre, et dont je viens de m'apercevoir: de ce que je comprends, le HIB2 était la seule façon de se procurer la version Linux du jeu. Le site ne semble pas présenter de boutique en ligne où il serait possible d'acheter cette version de Braid, et le blog du développeur contient plusieurs demandes à cet effet. Si vous êtes intéressés à acheter ce petit bijou pour Linux, tout ce que je peux vous suggérer, c'est d'aller joindre votre voix à ceux qui en ont déjà fait la demande. Parce que la version Linux existe, je vous assure!

C'est dans des cas comme cela que je désole l'absence d'une platforme de diffusion de jeux (comme Steam ou Impulse) sympathique à Linux. Il y avait bien eu des rumeurs de Steam sous Linux, et encore maintenant, ce n'est pas du domaine de l'impossible, mais le fait est qu'il n'y a rien, pour le moment.

Braid
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.braid-game.com/
? $

Jouer sous Linux

3/17/2011

Un petit deuil

Un petit deuil à vivre, presque chaque fois que je commence une histoire. Vient un moment où je réalise que ce que je parviens à écrire ne concorde pas tout à fait à la vision que j'ai du texte achevé, et à partir de là, l'écriture devient une série de compromis, parfois avantageux, parfois décevants.

C'est, au final, ce qui permet de faire évoluer une nouvelle ou un roman, de rendre l'oeuvre un peu plus vivante, imprévisible, même (surtout) pour moi. N'empêche, ça donne un coup quand l'idée qu'on avait en tête semblait si géniale. Rien n'est perdu, évidemment, il suffit de se retrousser les manches et de se mettre au travail.

Et vous, ça vous arrive, ce genre de constatation? Vous prenez ça comment?

3/14/2011

Appel à tous

Un doute gigantesque m'assaille, et je n'arrive pas vraiment à trouver l'information. Je fais donc appel à votre intellect collectif.

Devrais-je dire "Jouer sous Linux" ou "Jouer sur Linux"? (Si vous ne partagez pas mes convictions informatiques, remplacez Linux par Windows, c'est un des rares cas où les deux sont parfaitement interchangeables!)

J'ai peur de faire un calque de l'anglais en me basant sur le nom de l'excellent logiciel PlayOnLinux. Si je suis dans l'erreur, je préfère corriger maintenant avant que ça devienne vraiment gênant...

Donc voilà, s'il y a des geek (ou geekettes) de grammaire dans la salle, manifestez-vous!

3/11/2011

À quoi ça sert?

Je vois souvent des affiches sur des portes qui disent, en gros :


Veuillez tenir cette porte fermée en tout temps

Et chaque fois, je me demande pourquoi il n'y a pas un mur, là, à la place...

3/07/2011

Aux urnes!

Le sondage pour la programmation de Boréal 2011 est maintenant en ligne.

Prenez un dix minutes pour voter pour les panels qui vous intéressent le plus et pour suggérer vos idées tordues.

Vous avez jusqu'à la fin du mois pour participer. N'oubliez pas de passer le mot, aussi: plus grande sera la participation au sondage, plus le congrès corresprondra à vos intérêts.

3/06/2011

Jouer sous Linux - Minecraft

On pourrait aussi écrire Minecrack.

Probablement avez-vous déjà entendu parler de Minecraft. Le jeu a déjà amassé une certaine popularité, malgré le fait qu'il ne soit pas distribué et, qu'en fait, il ne soit pas encore terminé. En effet, le jeu est toujours en développement, mais il est néanmoins possible d'avoir accès à la beta en faisant une précommande. C'est donc de cette beta que je parlerai ici.

Qu'est-ce que Minecraft? La réponse est dans le nom: on y fait principalement deux choses, soit 1) aller chercher des ressources (Mine-) et on transforme ces ressources pour construire (-craft). Aussi simple que ça.




Pas d'histoire pour justifer la présence du joueur, ici. En fait, il n'y a même pas de but, au sens de mission ou de quête; Minecraft, c'est la liberté totale, même si, en même temps, le jeu s'attend clairement à ce que vous fassiez un certain nombre de chose. Vous voulez vous promener et explorer le gigantesque monde généré aléatoirement? Aucun problème, mais attention, dès que la nuit tombe, les sympathiques vaches, poulets, moutons et cochons sont remplacés par des zombies, des araignées sauteuses, des squelettes archers et des creepers, des genre de cactus mobiles et explosifs.

Vous devrez donc vous construire une maison, ou à la rigueur creuser un trou dans lequel vous terrer jusqu'à jour. Il pourrait aussi être pertinent de vous fabriquer des armes et des armures pour tuer ce qui vous attaque. Mais pour faire une armure compétente, vous avez besoin de fer. Pour avoir du fer, il vous faut des outils, comme des pelles pour creuser, des pic pour extraire le minerai, etc. Pour fabriquer ces outils, il faut fabriquer une table de travail. Et quand vous aurez trouvé du fer, vous devrez le faire fondre avant de l'utiliser : il faut donc un four. Et pour faire fonctionner ce four, il vous faut du combustible. Soit du bois, qu'il faut aller couper, soit du charbon, qu'il faut aller chercher sous terre. (AJOUT: il est aussi possible de produire du charbon de bois (charcoal), en tout point identique au charbon (coal).)




Et ainsi de suite... Les possibilités sont infinies. (Voir ce vidéo d'une tentative de programme spatial (!)).

Pour ma part, j'ai trouvé un gigantesque réseau de cavernes sous la maison que je me suis construite. J'ai déjà passé plusieurs heures à l'explorer, sans jamais en venir à bout. C'est comme un wet dream de spéléologue. Avec des monstres en plus.

Un mot sur les graphiques, qui sont pour le moins particuliers. Personnellement, je les adore, mais Carmélie, en y jetant un rapide coup d'oeil, a presque eu un haut-le-coeur. Je dirais qu'il y a un certain temps d'adaptation, et que les graphiques sont plus plaisant lorsqu'on est impliqué dans le jeu...


Dans mon billet sur Machinarium, je me demandais si le jeu valait bien le prix demandé, soit 20$. Avec Minecraft, même s'il s'agit pour l'instant d'un beta, la réponse est simple : OUI, ça vaut la peine. Le jeu est vaste, la rejouabilité proprement infinie... Et je n'ai joué qu'en mode solo, pour l'instant. Il y aussi un mode multijoueur...

Notez aussi qu'il existe une version gratuite, mais plus vieille du jeu (la version Alpha, je crois). Je ne l'ai pas testée, je ne sais à quel point ça diffère de la version la plus récente.

Au final: vivement recommandé, sauf si vous devez être productif de quelque façon que ce soit.

Minecraft
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.minecraft.net/
20$ (en précommande)



Jouer sous Linux

3/03/2011

La cervelle se remet en marche

Hier, pas une, mais deux idées de nouvelle m'ont assaillies.

La première s'est forgée à partir de la réminiscence d'une peur enfantine plutôt étrange par rapport à une baignoire (oui! Rétrospectivement, je crois que j'étais un bambin particulier. Le plus étonnant, c'est que j'avais quand même des amis, et qu'ils n'étaient pas tous imaginaires). Je ne sais pas si je vais réussir à donner forme à cette idée, mais j'ai envie de m'y essayer. Je crois que ça va être du fantastique, mais je ne suis pas encore certain (si c'est pas de l'indétermination, ça!).

La deuxième est résolument réaliste, et l'idée s'est imposée à moi tandis que je mangeais des croustilles dans le métro. Je n'en dis pas plus, sinon que je suis plutôt excité par ce projet et que j'ai bien hâte de voir comment il va évoluer.

Je me rends compte que ça fait longtemps que je n'ai pas eu d'idées neuves qui m'interpellent à ce point. Ça m'a manqué.

2/28/2011

Espace(s)

Sans vouloir viser personne en particulier, je dois avouer que je suis pas mal en accord avec le contenu de cet article (en anglais), qui explique, en gros, pourquoi les personnes qui mettent deux espaces après le point ont irrévocablement tort.

Comme de nombreux commentaires à l'article l'indiquent, il y a clairement des questions plus pressantes, mais quand même. On peut aisément trouver bien plus insipide sur le web.

2/25/2011

Un autre

Allez, je sais que vous aimez ça: je vous offre un autre vidéo de zombie. Celui-ci circule sur le net depuis plusieurs jours déjà. Si vous ne l'avez pas encore visionné, voyez ce que vous avez manqué.

Il s'agit en fait d'une bande-annonce d'un jeu vidéo encore à paraître, Dead Island. Ça se regarde comme un excellent court métrage...


2/22/2011

Congé d'anniversaire

Je fête aujourd'hui mes 27 ans, et je m'accorde donc un congé de blog.

À dans trois jours !

2/16/2011

Jouer sous Linux - Machinarium

Autre jeu compris dans le Humble Indie Bundle 2.


Machinarium est un jeu d'aventure classique, dans la lignée des King's Quest et Monkey Island: le joueur contrôle un personnage, dans ce cas-ci un petit robot, et doit résoudre des énigmes pour progresser.

Côté gameplay, Machinarium n'invente rien, mais fait extrêmement bien ce dont on en attend. L'intéractivité du personnage-robot avec son environnement est exemplaire, et les solutions aux problèmes parfois juste assez tordues tout en demeurant logique (ou, du moins, pas insensées et gratuites).


Ce qui donne vraiment de la force au jeu, ce sont ses graphiques tout simplement magnifiques. Chaque écran présente des caractéristiques visuellement particulières et intéressantes. J'affectionne particulièrement le style dessin techno-sombre-vieillot-naïf qui domine le tout. Et je dois aussi mentionner la trame sonore, vraiment adéquate pour donner vie à l'atmosphère que dégagent les images.


Le jeu est en Flash, mais ne donne pas l'impression de ne jouer "qu'à" un petit jeu de fureteur. En ce sens, le fait que le jeu soit payant est tout à fait logique: on a un produit tout à fait professionnel. Mais vaut-il le 20$ demandé? Comme je ne l'ai pas encore terminé, je ne peux pas juger de la longueur, mais les jeux d'aventure étant ce qu'ils sont, on sait déjà qu'il n'y aura pas vraiment de rejouabilité. Une fois les problèmes résolus, il n'y a plus grand chose à aller chercher dans Machinarium, si ce n'est la beauté des paysages...


Cependant, si vous n'êtes pas convaincu, vous pouvez toujours essayer le démo, disponible gratuitement sur le site web du jeu.

Machinarium
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://machinarium.net/
Sans DRM
20$

Jouer sous Linux

2/13/2011

Les pannes d'écriture

Il n'y a pas si longtemps, Dominic Bellavance exposait sur son blog un dilemme récurrent par rapport à l'écriture: écrire ou vivre?

Écrire et créer, se réaliser, communiquer avec une partie de soi qui ne peut pas vraiment s'actualiser autrement. Mais ces heures passées penché sur un clavier (ou, pour les plus archaïques, sur une feuille de papier griffonnée) sont perdues en terme de vie sociale, de divertissement, d'activité physique.

La solution évidente consiste à trouver une équilibre dans tout ça, mais c'est plus facile à dire qu'à faire, surtout quand le besoin d'écriture vient par vagues qui submergent tout...

... Ou, au contraire, quand la source semble être tarie. Dans ce cas, plus de dilemme possible. La panne d'écriture se transforme en une panne de tout.

Je commence tranquillement à me remettre d'une de ces pannes, et je suis vraiment heureux de reprendre des ébauches de textes et d'y retrouver le plaisir de l'écriture, de la gestion de l'information, de la construction d'une intrigue, d'une atmosphère, des personnages...

Comme quoi il y a des choses qu'on ne peut jamais vraiment perdre. Heureusement.

2/10/2011

Mystère résolu

Eh bien ça aura été court.

Finalement, j'ai détecté un petit changement dans le fonctionnement de ma souris: le troisième bouton (quand on pèse sur la roulette) était devenu hyper sensible, ce qui était particulièrement énervant puisque ce bouton est indécrottablement associé à la fonction "Coller", sous Ubuntu.

Je me suis bien douté que la pièce manquante y était pour quelque chose. J'ai donc rouvert la bête, me suis cassé la tête quelques instants, et voilà.

Appelez-moi McGuillaume (mais seulement une fois).

2/09/2011

Mystère de la vie

Ok, la roulette de ma souris fonctionnait mal, j'ai donc décidé d'ouvrir le machin pour voir si je ne pouvais pas régler le problème.

Finalement, il appert que c'était incroyablement poussiéreux, là-dedans. On époussette, on assemble et voilà, elle fonctionne comme un charme.

Le problème, c'est qu'après le réassemblage, il reste une pièce qui, manifestement, ne faisait pas grand chose là-dedans :

Gogosse de souris Logitech

C'est quoi, ça? Pourquoi la souris fonctionne super bien sans?

Mystère...

2/06/2011

Aveu

J'ai un aveu à faire. J'espère que personne ne le prendra mal, je devrais peut-être me taire, mais je ne peux plus cacher ce terrible secret plus longtemps.

Vous savez, les extraits de roman, ou de nouvelle, que certains auteurs publient sur leur site?

Je ne les lis que très rarement.

Oh, un poids de moins sur les épaules...

Ce n'est pas pour être méchant, croyez-moi. Pas non plus que je trouve futile de publier des extraits de ses oeuvre sur son site: c'est tout à fait légitime, et je suis certain que ç'a un effet très positif chez certains lecteurs. Mais pas celui-ci: ce n'est pas tant que la lecture à l'écran me fatigue les yeux (un peu, mais bon, ça ne m'empêche pas de lire les billets des blogs et de faire la direction littéraire des nouvelles de Brins d'éternité directement à l'ordinateur). C'est surtout que je préfère me lancer complètement dans la lecture d'un texte, avec le moins de préavis possibles. Ainsi j'évite les quatrièmes de couvertures, les résumés qui me semblent trop longs, etc. Ça rend la sélection de livres un peu plus périlleuse, mais que voulez-vous, j'aime vivre dangereusement.

Bon, maintenant, vous me demandez pourquoi j'ai déjà mis un extrait de Les zombies dans nos campagnes sur ce blog. ahAH! La main de la sac!

En fait, non: cette nouvelle est née d'un défi lancé par Philippe Aubert Côté, et je tenais simplement à m'assurer qu'il lirait le défi que je lui renvoyais, à même le texte.

Voilà.

Pleurons, maintenant.

2/03/2011

Jouer sous Linux - Osmos

Vous êtes un microbe. Ou un virus. Ou enfin, un organisme microscopique (je suis un littéraire et un informaticien, pas un microbiologiste).

À première vue, votre monde est zen. Les couleurs de bleu dominent, la trame sonore qui accompagne vos périple est planante, relaxante. Mais ne vous fiez pas aux apparences: plus souvent qu'autrement, l'anéantissement n'est jamais bien loin. D'autres organismes vous entourent, certains conscients, comme vous, d'autres amorphes. Même ces derniers peuvent être dangereux, s'ils sont plus grand que vous. Touchez-les, et vous serez absorbés dans leur masse. Mais si vous êtes plus gros qu'eux, c'est vous qui pourrez prendre de l'expansion...

Votre corps est rond, dépourvu de membre. Mais qu'à cela ne tienne: vous pouvez toujours vous déplacer en projetant une parcelle de votre masse. Vous devrez bien planifier vos déplacement, par contre, si vous ne voulez pas devenir trop petit...

Osmos

Le jeux contient plusieurs modes comprenant chacun plusieurs tableaux. La plupart du temps, la condition de victoire est de devenir le plus gros, mais pas toujours. Certains modes sont plus passifs (comme ceux où le joueur commence dans un niveau immobile mais très encombré), tandis que d'autres sont plus demandant (comme ceux où un trou noir au centre de la carte absorbe tranquillement tous les organismes en orbite autour de lui). Dans l'ensemble, le jeu est bien diversifié et vraiment addictif.

La difficulté augmente régulièrement au début, mais bondit après quelques heures, à un point tel que le jeu devient extrêmement frustrant dans certains modes (comme celui du trou noir dont je parlais plus tôt). Cela dit, c'est une expérience unique et véritablement originale que propose Osmos. Pas tout à fait un jeu de puzzle, pas vraiment d'action, encore moins d’aventure... Il faudrait presque créer une catégorie pour y classer ce jeu. C'est là, selon moi, la marque d'une oeuvre innovatrice.

Osmos
Disponible pour Linux, Mac et Windows
http://www.hemispheregames.com/osmos/
10$

Jouer sous Linux

1/31/2011

Jouer sous Linux

Alexandre Babeanu, sur son blog, après avoir raconté une terrifiante histoire d'horreur à propos de son ordinateur, en venait à la conclusion que Linux, c'était très bien, mais pas pour les jeux (je paraphrase, évidemment).

Dans mon cas, cependant, j'ai eu plusieurs expériences complètement positives dans le domaine des jeux sous ce système d'exploitation. J'ai donc décidé de parler sur ce blog des jeux disponibles pour Linux (que soit de façon exclusive ou non).

Mes critères de sélection sont assez souples, mais si vous désirez me signaler une oeuvre, sachez que me concentrerai uniquement sur les jeux dont il est possible de se procurer une version entièrement électronique. Payer un jeu pour me le faire envoyer par la poste sur un DVD me semble un contresens total en 2011. Et puis, j'ai déjà assez de livres comme ça, je ne commencerai pas à m'encombrer de boitiers de jeux quand je peux l'éviter...

J'ai un deuxième critère, mais je ne crois pas l'appliquer systématiquement: je viserai davantage les jeux commerciaux, et donc payants. Il existe une pléthore d'excellents jeux gratuits disponibles pour Linux, évidemment, mais c'est surtout les petits studios indépendants que je veux encourager, ici.

J'ai déjà une bonne petite collections de jeux, dont une partie a été achetée dans le dernier Humble Indie Bundle. Il s'agissait d'une vente spéciale de cinq jeux indépendants (auxquels ont été ensuite ajoutés les 5 autres jeux de l'année précédente. C'était émouvant). Tous les jeux étaient disponibles sous Windows, Mac et Linux et ne comportaient aucun verrou électronique (DRM). Une autre particularité du HIB était que l'usager choisissait le montant qu'il paierait. Selon les statistiques du site, les utilisateurs Linux ont contribué à 20% des 1,8 millions amassés. Ce qui n'est quand même pas si mal pour un système d'exploitation estimé (quoi qu'on puisse facilement déduire autrement) à un maigre 1% du marché...

La série d'articles commencera d'ailleurs avec un jeu qui faisait partie du HIB: Osmos.



Jouer sous Linux

1/28/2011

Petit rappel

C'est ce soir qu'aura lieu le lancement du numéro 28 de Brins d'éternité, à la micro-brasserie Le Saint-Bock, à partir de 17h.

1/25/2011

Sommeil profond

Il y a quelques mois, je revenais, seul, d'une soirée particulièrement bien arrosée au St-Bock. J'étais encore capable d'aligner un pied devant l'autre, évidemment, je ne suis pas ivrogne à ce point (pas encore), mais la fatigue éthylique se faisait sentir, et j'avais bien hâte de me retrouver dans un lit (qui ne serait pas le mien, mais plutôt un matelas gonflable dans le bureau de la maison de ma mère; j'avais décidé d'aller coucher là pour des raisons logistiques).

C'est dans un demi-sommeil que j'attendais le métro à la station Berri-UQAM, bien calé contre le mur, les mains sur les genoux, dans l'attente du grondement caractéristique du wagon entrant dans la station. Après un moment qui m'a paru une éternité, les portes coulissantes se sont ouvertes devant moi, et j'ai pu trouver un siège libre, à côté de la fenêtre. Je me suis accoudé le plus confortablement possible (lire "peu") contre la vitre vombrissante et j'ai fermé les yeux. Prochaine station: Sherbrooke.

J'ai ouvert les yeux. La bouche pâteuse, les paupières collantes. Entrée en station: Mont-Royal. C'est fou, j'ai eu l'impression de m'être assoupi bien plus longtemps. Hâte d'arriver. Prochaine station: Sherbrooke.

Quoi?

Encore à moitié endormi, je vois le train arriver à la prochaine station, qui est effectivement Sherbrooke, puis arriver à mon point de départ, soit Berri-UQAM. Je n'ai plus besoin de preuves supplémentaires, je décide donc de sortir du wagon et d'aller attendre (encore!) le métro dans la bonne direction.

Mon esprit encore embrumé par le sommeil et l'alcool n'arrive pas tout à fait à comprendre comment j'ai réussi à partir du point A et, sans changer de direction, arriver à nouveau au point A. Ai-je été somnambule? J'ai déjà eu des crises par le passé, mais rien d'aussi flyé que de descendre d'un métro, de monter et de descendre plus escalier, d'attendre sur le quai et de m'asseoir dans un wagon. Non, la réponse la plus plausible est que je me suis probablement profondément endormi et que j'ai roulé jusqu'à Montmorency (ou seulement Henri-Bourassa, si le train n'allait pas jusqu'à Laval) et que, de là, j'ai refait tout le chemin jusqu'à Mont-Royal, sans m'éveiller une seule fois.

Ça semble bien logique comme ça, mais la sensation d'avoir perdu un moment de mémoire est très troublante. J'ai tendance à mettre cette anecdote en lien avec la façon dont je construits mes histoires fantastiques. J'avais déjà parlé des cinq étapes du deuil et de la similitude que je voyais entre ces étapes et celles du fantastiques. Je disais qu'un défaut que je vois souvent dans les fictions fantastiques est la trop grande place qu'occupe la phase du déni: ça ne sonne pas réaliste, ça bloque le récit et c'est très cliché. Et bien maintenant, je peux affirmer que dans mon cas, lorsque j'ai été confronté à une situation qui, selon mon point de vue, sur le moment, défiait toute logique, je n'ai pas passé bien longtemps à essayer de nier l'évidence: ce qui m'arrivait était tangible, réel, et il ne m'est pas venu à l'idée de l'occulter (même si l'étrangeté de la situation me troublait).

Cela dit, depuis, je tente de rester éveillé dans le métro.

1/22/2011

Ma dernière découverte musicale

Le thème du premier film de Jurassic Park, ralenti à 1000%.

Étonnamment, le résultat est très mélodieux et absolument planant.

J'aime.

1/19/2011

Boréal 2011 - Communiqué

(Un peu en retard, mais pas tant que ça, à mon tour:)

-- Communiqué pour diffusion immédiate --

Boréal 2011


Les 13, 14 et 15 mai 2011, à l’Hôtel Espresso & Centre de Conférence, Montréal


Invité d’honneur :
Joël Champetier

Auteurs invités
Daniel Sernine
Natasha Beaulieu
Frédérick Durand
Dominic Bellavance
et plusieurs autres…


Depuis 1979, le congrès Boréal accueille les amateurs, les connaisseurs et les créateurs du fantastique, de la fantasy et de la science-fiction. À cette occasion, le public est invité à rencontrer des auteurs tant professionnels que de la relève, de même que des éditeurs et des directeurs littéraires passionnés par les genres de l’imaginaire.

Les discussions se feront cette année autour du thème Escales imaginaires : les genres en mouvance.

L’invité d’honneur de l’édition 2011 du congrès Boréal, Joël Champetier, a effectué de nombreuses « escales imaginaires ». En trente ans de carrière, il a abordé plusieurs genres littéraires, de la science-fiction à la fantasy, en passant par le fantastique.

C’est la fréquentation des divers genres littéraires de l’imaginaire, leur hybridation et leurs permutations, qui retiendront l’attention cette année. De plus, la notion de genres sera aussi considérée dans la déclinaison de ses différentes formes, entre autres la prose, la poésie, la bande dessinée, le cinéma, le théâtre... Les genres de l’imaginaire seront ainsi explorés dans leur mouvance et leur décloisonnement, leurs rencontres et leur cohabitation. En somme, cet étonnant voyage en terres étrangères permettra de tracer une cartographie de l’imaginaire, de ses hauts-lieux, de ses itinéraires incontournables et de ses sentiers moins fréquentés.

Au programme :

Tables rondes – Rencontres et discussions – Concours d’écriture sur place – Lectures publiques – Salle d’exposition – Bandes-annonces de films – Vente de livres – Séances de signatures


Pour s’inscrire :
(bulletin d’inscription disponible ici)

20$ - tarif étudiant en tout temps (preuve nécessaire)
25$ - tarif complet à l'avance (jusqu'au 20 mars)
30$ - tarif complet à l'avance (jusqu'au 8 mai)
35$ - tarif complet à la porte
10$ - vendredi sur place
20$ - samedi sur place
15$ - dimanche sur place
50$ - inscription de soutien

Pour s’inscrire par la poste, il suffit de poster d’ici le 8 mai un chèque ou mandat-poste libellé à l’ordre de SFSF Boréal Inc. à l’adresse suivante.

Adresse d’envoi :
Boréal 2011
2142, rue Bourbonnière, unité 3
Montréal, QC, H1W 3P1

Emplacement du congrès :
Hôtel Espresso & Centre de Conférence
1005, rue Guy (près de l’intersection des rues Guy et René-Lévesque)
Montréal, QC, H3H 2K4

Par le métro : stations Lucien-L’Allier et Guy-Concordia

Site Web du congrès : http://www.congresboreal.ca

Pour plus de détails (sur le déroulement du congrès, la location d’une table de vente, l’hébergement, etc.), n’hésitez pas à nous contacter à congresboreal2011@gmail.com


– 30 –

1/18/2011

9 logiciels Linux dont je ne peux pas me passer (3)

(Lire la première partie. Lire la deuxième partie)

htop
Pour voir les programmes qui fonctionnent sur l'ordinateur
http://htop.sourceforge.net/

Ubuntu vient avec un très beau programme, System Monitor, qui permet d'avoir plusieurs informations sur le système, par rapport à la mémoire utilisée, à l'espace disque disponible, aux logiciels qui fonctionnent sur l'ordinateur. Et c'est bien beau, tout ça, mais ça ne sert strictement à rien lorsque, par exemple, l'affichage déconne (ce qui peut arriver quand on bidouille avec Wine -- j'y reviendrai) et qu'on n'a accès à rien d'autre qu'à la ligne de commande.

C'est ici que htop intervient.


htop

Le logiciel propose une interface graphique en ligne de commande qui est à la fois simple d'utilisation et diablement efficace. Je n'utilise plus que ça dès que j'ai besoin de tuer un programme, parce que c'est plus rapide que d'aller dans les menus et démarrer System Monitor.


KSnapshot
Pour prendre des captures d'écrans
http://docs.kde.org/development/en/kdegraphics/ksnapshot/


KSnapshot

Dernier (promis!) logiciel KDE, KSnapsot se démarque de beaucoup de son homologue Gnome, en présentant beaucoup plus d'options (capture d'une fenêtre, d'une région d'une fenêtre, d'un secteur de l'écran, etc).

Ironiquement, cependant, j'ai du faire appel à un autre logiciel pour prendre un capture d'écran de KSnapshot...


PlayOnLinux
Pour rouler des programmes Windows
http://www.playonlinux.com/en/

Finalement, le dernier mais non le moindre, PlayOnLinux, qui, comme son nom l'indique, sert à faire fonctionner des jeux Windows sur Linux. En fait, POL (pour les intimes) sert surtout d'interface avec Wine (qui permet d'exécuter des logiciels Windows sous d'autres systèmes d'exploitation), qui, lui, fait le sale travail. Est-ce dire que POL est un élément superflu? Pas du tout! Le logiciel permet de faciliter les installation avec des scripts, de gérer plusieurs version de Wine à la fois, chacune pouvant avoir des configurations différentes et adaptées au programme Windows auquel elles sont assignées...


PlayOnLinux

Voilà donc pour ce rapide tour d'horizon. La liste est loin d'être exhaustive, et, comme je le mentionnais, je compte faire une deuxième liste, celle-là composée de logiciels multiplateformes (mais en me concentrant sur les versions Linux). Ce ne sera pas avant quelques semaines, par contre.

Si vous avez des alternatives à suggérer par rapport aux programmes que je viens de présenter, n'hésitez pas à vous manifester!

1/17/2011

9 logiciels Linux dont je ne peux pas me passer (2)

(Lire la première partie de la liste)

Gnome-terminal
Pour faire à peu près n'importe quoi

http://en.wikipedia.org/wiki/GNOME_Terminal

Ah, le terminal de Linux! Les néophytes le regardent d'un mauvais oeil, parfois même avec crainte. Mais sachez que la ligne de commande est votre amie, qu'elle vous permet de faire certaines opérations plus rapidement et plus efficacement que n'importe quel GUI (Graphical User Interface). Notez le *certaines* opérations, tout de même: ce n'est pas un remède miracle, non plus. (Pour être clair: on peut tout y faire, mais ce n'est pas toujours la méthode la plus facile ou la plus rapide.)


Gnome-terminal

J'avoue ici n'avoir pas vraiment été à la recherche des terminaux plus perfectionnés que celui fourni par défaut dans Gnome, mais c'est que je suis tout à fait comblé, ici. J'ai bien déjà essayé Konsole, l'équivalent KDE, mais il y a un petit quelque chose qui m'énerve dans la présentation visuelle, pas grand chose, mais juste assez pour me faire préférer gnome-terminal.

Tout le système de profiles me permet aisément de gérer des configurations d'apparence pour les divers RogueLike (comme DoomRL, dont j'ai déjà parlé ici) auxquels je joue.

Vraiment, Gnome-terminal est probablement le logiciel que je chéris le plus dans cette liste...



K9copy
Pour encoder des films
http://k9copy.sourceforge.net/index.php

Retour à KDE avec k9copy, un logiciel extrêmement puissant (mais d'une simplicité enfantine) pour extraire et encoder des films et des émissions à partir des DVDs. Comme je regarde plusieurs émissions sur mon petit laptop et que celui-ci n'est pas muni de lecteur DVD, l'encodage en format avi est nécessaire. Et k9copy permet de le faire facilement en quelques clics. Il permet même de traiter plusieurs pistes de DVD une à la suite de l'autre, ce qui est pratique, par exemple, si on veut encoder les 4 épisodes d'un DVD dans 4 fichiers distincts.


K9copy

Le seul petit bémol, par contre, c'est que le logiciel ne permet pas de nommer individuellement les fichiers d'une batch, mais seulement de les numéroter. C'est ici qu'intervient...



Krename
Pour renommer plusieurs fichiers à la fois
http://www.krename.net/


Après Gnome-terminal, Krename est probablement mon plus grand coup de coeur. C'est tout simple, pourtant... Il permet de sélectionner autant de fichier qu'on veut, puis d'en modifier les titres à travers des recherches et des remplacements, des expressions régulières, etc.


Krename

Un petit bijou.

(Demain, suite et fin de la liste)

1/16/2011

9 logiciels Linux dont je ne peux pas me passer (1)

J'ai réalisé que quand je parle de mon expérience avec Linux sur ce blog c'est souvent pour décrire les problèmes que je rencontre et, parfois, les solutions que je trouve. Je vais continuer de faire ça, surtout quand je tombe sur un remède miracle (question de partager et de propager la bonne information, quoi), mais je me suis dit qu'il pourrait aussi être pertinent de parler un peu de ce que j'aime et de ce qui fonctionne dans tout ça.

Parce qu'il y en a beaucoup de choses qui fonctionnent très bien dans l'univers Linux. Voici une courte liste de logiciels qui me sont, d'une façon ou d'une autre, indispensables. Ils n'existent, à ma connaissance, que sur Linux, mais ont probablement des équivalents sur d'autres systèmes d'exploitations.

Je prépare aussi un billet similaire portant sur des logiciels multiplateforme (disponibles sur Linux et Windows, par exemple).



K3B
Pour graver des CD et des DVD
http://www.k3b.org/


J'utilise principalement l'environnement Gnome, mais j'aime passionnément plusieurs logiciels de la suite KDE. K3B fait partie du lot.

K3B


Le logiciel propose une interface épurée et efficace, tout en proposant une gamme impressionnante d'options. Je ne suis pas très power user pour ce qui est du gravage de DVD ou de CD (de musique, principalement), mais j'apprécie beaucoup la simplicité de l'utilisation et la fiabilité des résultats obtenus.



Gnote
Pour prendre des notes et faire des listes
http://live.gnome.org/Gnote


Gnote est, en fait, un clone de Tomboy, qui utilise Mono (une implémentation open source de .Net de Microsoft). Côté performance, les deux programmes sont similaires, mais comme le status légal de Mono est incertain (plusieurs croient que développer trop de logiciels clés à l'aide de cet outil pourrait affaiblir Linux en rendant les distributions et les développeurs à risque d'une attaque légale sournoise de Microsoft), j'ai préféré la version codée en C++. Différence idéologique plus que pratique, vraiment.



Gnote



Encore ici, une interface simple et efficace, avec, en plus, un système d'hyperliens internes qui permettent de lier plusieurs notes entres elles. Le programme s'installe discrètement dans la barre de tâche, et voilà, le tour est joué, un bloc note virtuel à portée de la main (en plus pratique que les équivalent de Notepad de Windows, en ce qu'il est facilement accessible en tout temps ET qu'il sauvegarde les informations à mesure qu'on les tappe).



Gnote




Akregator
Pour gérer les flux RSS
http://userbase.kde.org/Akregator


Un autre logiciel KDE. J'avoue avoir essayé plusieurs agrégateurs Gnome lors de ma dernière installation (Ubuntu 10.10), sans être tout à fait satisfait de l'apparence ou des performances (je pense à Liferea, par exemple, qui gelait systématiquement au moment de chercher les nouvelles. Meh).



Akregator


Akregator ne réinvente pas la roue; il se contente de faire ce qu'il doit faire, et il le fait bien. Et vite, aussi: je dois suivre facilement plus d'une centaine de site, dont une majorité sont mis à jour plusieurs fois par jour, sans ralentissement pour le reste de l'ordinateur, et sans blocage dans le programme lui-même. Win.

(Demain, la suite de la liste)

1/13/2011

Pour l’athéisme artistique

Titre alternatif: contre le fanatisme littéraire. C'est un peu fort, mais ç'a le mérite de restreindre mon discours au champ littéraire, celui dans lequel je suis le plus à l'aise de discuter.

Comme certains d'entre vous le savez déjà, j'ai commencé en automne dernier une technique intensive en informatique. (Je reviendrai dans un autre billet sur ma perception du lien entre la création littéraire et la construction d'un logiciel.)

Au milieu d'un cours sur les autorisations NTFS, un étudiant que je ne connais pas ouvre la porte à la volée en criant quelque chose comme "Raid poétique". Je ne sais pas exactement à quelle réaction il s'attendait, mais il a semblé légèrement décontenancé par la convergence des regards interloqués de toute une classe. Quelques instants de silence plus tard, l'étudiant annonce son intention de nous lire un poème. Le prof bredouille, encore un peu sous le choc:

-- Ben, c'est que, y'a un cours...
-- Ouais, mais c'est juste un poème, ç'a jamais fait de mal à personne, un poème...

(Ce gars-là sous-estime grandement le pouvoir de la littérature).

-- Et puis, qu'il rajoute, d'habitude le monde est content.

Ah, c'est de notre faute? Bon...

Probablement parce qu'il sent que c'est la façon la plus rapide de se débarasser de l'importun, le prof accède à sa demande, et l'étudiant se lance dans une lecture d'une poétesse québécoise dont le nom m'échappe. Sitôt la dernière strophe scandée, trois petits tours et puis s'en va. La porte était à peine refermée que quelques rires fusaient déjà dans la classe. Mais moi, je ne riais pas, j'étais même un peu troublé.

Tout d'abord, je ne veux pas démolir l'entreprise étudiante de ces Raids poétiques: jusqu'à un certain point, je comprends la pertinence et l'intérêt du projet. Mais si je m'abstiens de démolir, je me réserve toutefois le droit de critiquer.

La littérature, et par ce terme je rejoins tout le domaine romanesque, poétique, fictionnel, dramarturgique, etc., n'est pas un bulldozer qu'on peut imposer à qui passe par là. Une telle attitude dénote une incompréhension de la relation qui existe entre l'auteur et le lecteur, qui est bien plus complexe qu'un simple processus unilatéral d'appréciation. Prendre pour acquis que tout le monde est continuellement un lecteur potentiel revient à placer l'auteur sur un piédestal permanent: "Moi, artiste, vais te donner de l'art. Si tu n'en veux pas, ouvre la bouche quand même, je vais pousser fort pour que ça rentre."

À quoi bon imposer la beauté à des personnes qui n'en veulent manifestement pas? Ce gars du raid poétique (que je me permets de viser directement, premièrement parce que je ne saurais même pas le reconnaître si je le croisais dans la rue, et ensuite parce que je le construit comme un être abstrait qui représente l'entreprise à laquelle il participait) serait-il vraiment content si je débarquais chez lui à trois heures du matin pour lui réciter deux ou trois sonnets (ou sonates :P)? Non, il se sentirait envahi, et à juste titre. Pourquoi, donc, s'attendre à des applaudissements quand il fait un peu la même chose aux autres?

Se poser la question, c'est y répondre: l'idée, derrière tout ça, est de réveiller l'étudiant moyen, encrassé dans ses habitudes, et l'amener à voir le monde d'une autre façon en élargissant ses horizons, en le confrontant à des situations différentes et enrichissantes. C'est bien beau en théorie, mais dans les faits, ça ne fonctionne pas. On ne peut pas changer quelqu'un comme ça contre son gré...

Et si je suis d'accord avec le fond et l'idée très générale, je ne peux que me révolter contre une pratique de l'art dont le but principal et avoué est de faire chier les gens. Ce que j'y vois comme message qui est véhiculé à travers tout ça, c'est que si tu n'aimes pas la poésie, t'es un con, un béotien, un insensible. Pourtant, la poésie peut se manifester sous forme romanesque, par exemple, et certains (comme moi!) sont davantage sensibles à cette forme là, alors que la forme versifiée me laisse plus souvent qu'autrement de marbre: pourquoi donc courir les classes d'un collège pour imposer unilatéralement une vision de la littérature?

Souvent, quand on veut imposer sa vision des choses, c'est par manque de confiance, par refus de l'altérité, de la diversité. J'ose espérer que ce n'est pas avec cette attitude là que les poètes de demain investiront le territoire littéraire du Québec...

1/10/2011

Retour sur l'analyse des jeux vidéos

Tout d'abord, merci pour les nombreuses réactions à ce billet. Comme ce dernier mérite de toute façon quelques éclaircissements, je tâcherai ici de faire une synthèse de mes réponses.

Premièrement, avec le recul, je réalise que je me suis bien mal exprimé en déplorant la pénurie d'analyses sérieuses sur le jeu vidéo en tant qu'oeuvre d'art; je pensais principalement à la critique commerciale (IGN, Gamespot et cie), qui, si elle est souvent très pertinente pour le jeu vidéo dit "standard" (tel jeu de tir est-il visuellement plus intéressant que tel autre, les mécaniques du gameplay sont-elles bien balancées, le mode multijoueurs comporte-t-il des failles, etc.), ne parvient que rarement à rendre compte des jeux plus expérimentaux -- quand elle ne les ignore pas complètement.

J'avais pointé quelques ressources pour l'analyse, mais je ne voulais pas sous-entendre qu'il n'en existait pas d'autres. Je tiens d'ailleurs à remercier tous ceux qui m'ont indiqué sites et revues: j'ai plusieurs lectures intéressantes qui m'attendent, je crois.

Ce qui ressort le plus souvent dans les commentaires du premier billet, c'est l'impératif de ne pas analyser les oeuvres multimédia selon un seul angle, notamment le narratif. Je comprends et suis d'accord avec une bonne partie de la remarque, mais en même temps, je crois qu'il faut quand même diriger chaque analyse en fonction de l'oeuvre: par exemple, en littérature, on ne parlera pas du livre en tant qu'objet s'il n'y a pas de recherche formelle à ce niveau. De même, si l’interactivité d'un jeu n'apporte rien de pertinent à l'analyse, par rapport au scénario, aux symboles, aux jeux de couleur et de musique, ça ne sert à rien de l'inclure. Oui, ça ressemblerait à une étude sur un film, à ce moment là, mais ça ne me semble pas un problème en tant que tel.

Et de toute façon, une analyse est, par définition, partielle: il n'y a pas de mal à diriger un essai sur une particularité ou une thématique d'une oeuvre. Ainsi, une analyse portant principalement sur le côté narratif d'un jeu pourra être complètement valable. Elle n'aura cependant pas beaucoup de portée si elle fait complètement abstraction des autres dimensions de l'oeuvre, évidemment.

1/07/2011

Nouveau départ

J'ai connu, dans les derniers mois, une période de vide, pendant laquelle la simple tâche de tenir ce blog me semblait titanesque. Il va sans dire que mon écriture en a aussi souffert. Partagé entre les impératifs scolaires, tout le travail que demande mon poste de directeur littéraire chez Brins d'éternité (en plus des quelques contrats que j'ai l'honneur d'accomplir pour Les Six Brumes), je ne trouvais tout simplement pas le temps, et surtout l'énergie, pour jongler avec davantage de projets.

Mais je me connais: le plus dur, à moyen terme, c'est toujours de commencer. Ensuite, suffit de suivre la vague. J'ai donc décidé de me donner un petit coup de main (ou de pied) pour aider ce nouveau départ, en écrivant quelques billets à l'avance. Et en respectant, cette fois-ci, la prime directive de tous les blogs, qui est de mettre une photo de chat dès que l'occasion se présente (le bacon étant optionnel).

Voici donc :



Lynch
Lynch, quand on arrive à le désintéresser quelques instants de son entrejambe.


Au programme, des réflexions sur l'écriture (principalement la science-fiction) à partir de mes maigres expériences d'auteur, d'éditeur, de directeur littéraire ou de lecteur (multiples personnalité, moi ? Mais pas du-- Oui !!), des billets technologiques sur Linux, que ce soit par rapport au gaming (qui oui, est possible, et qui, oui, est en expansion) ou à mes découvertes et coups de coeur en matière de logiciels. Et, me connaissant, plusieurs autres trucs connexes.

À suivre ! J'entends reprendre mon rythme d'un billet aux trois jours. Voilà !