Je lis ma dose, ces temps-ci, de livres plus ou moins bons. En fait, disons qu'ils sont plus moins bons que bons. Je ne les nommerai pas ici.
Et ça m'a donné envie d'établir une échelle d'appréciation négative du livre: l'échelle de Newton (à ne pas confondre avec l'échelle Newton. La particule change tout). Un roman monte dans cette échelle proportionnellement au nombre de fois où la gravité l'emporte et que le livre tombe des mains du lecteur excédé. À l'instar de la bêtise humaine, cette échelle n'a pas de limite.
Une prophétie et un(e) élu(e) pour l'accomplir? *paf*
Un premier chapitre d'infodump pure? *paf*
Des elfes? *paf*
Des vampires à la Twilight? *PAF* (plus fort, parce qu'ici, le livre a été lancé)
Ainsi, si on fait le décompte, un roman dont le premier chapitre expliquerait en long et en large la réalisation d'une prophétie par un elfe vampire scintillant se situerait au moins à 4 sur l'échelle de Newton.
Pas très scientifique, je sais.
Mais ça défoule.