12/19/2009

Maudit menteur

Malgré mes excellentes résolutions, j'ai encore moins touché à ma nouvelle qu'à ce blog (c'est tout dire). C'est que pour l'instant, je préfère me mettre plus en mode direction littéraire, ce qui, malheureusement, me coupe un peu de mon mode écriture. Je trouve très très difficile de concilier les deux activités, qui me semblent prendre la même énergie, puiser à la même source (limitée) de motivation et de capacité de concentration.

Mais bon, j'ai quelques jours très libres dans le coin du Jour de l'An, la rédaction se fera probablement à ce moment.

D'ici là, autant profiter de la magnifique température (c'est effectivement très beau, de ce côté-ci de la vitre, en tout cas).

12/09/2009

C'est tout blanc

Et j'ai déjà trois pages pleines pour la suite de Les zombies dans nos campagnes. Et un plan concis mais complet. Pour cette nouvelle et les deux prochaines.

Mais avant de m'y lancer vraiment, je dois terminer la seconde version d'une nouvelle pour mon mémoire. (En fait, il s'agit d'ajouter une trame narrative supplémentaire; je ne touche pas à ce que j'ai déjà écrit, ce sera pour le retour des fêtes).

Seule ombre au tableau, je dois affronter la tempête dans environ une demie-heure pour me rendre à l'université. Galère, j'aurais bien aimé pantoufler, aujourd'hui...

Ajoutons, après un second coup d'oeil derrière le rideau, que la tempête ne semble pas si féroce, tout de même...

12/02/2009

Écriture forcée

Je suis dans une mauvaise passe d'écriture, en ce moment. Peut-être les fantômes de mes personnages exterminés qui reviennent me hanter, je ne sais pas trop.

Ce genre de passe où tout ce qu'on pond est mauvais, qu'on n'arrive à rien, que tout est à recommencer. Que ce soit vrai ou non (dans le cas de la nouvelle sur laquelle je travaille, c'est objectivement plutôt nul, ça ne fonctionne pas du tout, ni narrativement, ni conceptuellement), c'est plutôt déprimant.

J'ai décidé de me forcer à la terminer au plus vite, d'avoir un début, un milieu et une fin, de laisser ça de côté pendant au moins un mois avant d'y revenir, quitte à tout réécrire rendu là. C'est ce que je viens d'achever, montant ma production de la journée à environ 1850 mots. Les Nanowrimeux (dit comme ça, ça ressemble à un concours de mauvaise poésie) ne seront certainement pas impressionnés, mais par rapport à ma rythme escargotique habituelle, c'est intense.

Et, vraiment, ç'a été pénible. J'ai tendance à fusionner écriture et réécriture, à polir mon texte au fur et à mesure, à remanier des passages pour accommoder le suivant, et ainsi de suite. Ici, j'étais tellement écoeuré par la débâcle qu'était devenue ma nouvelle que je continuais, même quand je voyais des trous logiques de la grosseur d'une éclipse solaire dans mon intrigue (et il y en a suffisamment pour priver la Terre de lumière pendant quelques années). C'était comme des ongles sur un tableau, dans ma tête. Vraiment, vraiment désagréable.

Tout de même, je suis maintenant débarrassé de cette nouvelle pour un temps. Ouf. Je veux faire la même chose avec un autre texte qui, espérons-le, est moins une cause perdue, m'atteler à la réécriture d'une troisième nouvelle pour en faire quelque chose de potable, et tout ça, d'ici le 15 décembre, date officielle du début de mon congé des fêtes (et, grosso modo, où je devrais recommencer sérieusement la rédaction de la suite de Les zombies dans nos campagnes, pour me détendre).

J'ai hâte.

Écriture forcée

Je suis dans une mauvaise passe d'écriture, en ce moment. Peut-être les fantômes de mes personnages exterminés qui reviennent me hanter, je ne sais pas trop.

Ce genre de passe où tout ce qu'on pond est mauvais, qu'on n'arrive à rien, que tout est à recommencer. Que ce soit vrai ou non (dans le cas de la nouvelle sur laquelle je travaille en ce moment, c'est objectivement mauvais, ça ne fonctionne pas du tout, ni narrativement, ni conceptuellement), c'est plutôt déprimant.

J'ai décidé de me forcer à la terminer au plus vite, d'avoir au moins un début, un milieu et une fin, de laisser ça de côté pendant au moins un mois avant d'y revenir, quitte à tout réécrire rendu là. C'est ce que je viens de terminer, montant ma production de la journée à environ 1850 mots. Les Nanowrimeux (dit comme ça, ça ressemble à un concours de mauvaise poésie) ne seront certainement pas impressionnés, mais par rapport à ma production escargotique habituelle, c'est intense.

Et, vraiment, ici, ç'a été pénible. J'ai tendance à fusionner écriture et réécriture, à polir mon texte au fur et à mesure, à remanier des passages pour accommoder le suivant, et ainsi de suite. Ici, j'étais tellement écoeuré par la débâcle qu'était devenue ma nouvelle que je continuais, même quand je voyais des trous logiques de la grosseur d'une éclipse solaire dans mon intrigue (et il y en a suffisamment pour priver la Terre de lumière pendant quelques années). C'était comme des ongles sur un tableau, dans ma tête. Vraiment, vraiment désagréable.

Tout de même, je suis maintenant débarassé de cette nouvelle pour un temps. Ouf. Je veux faire la même chose avec un autre texte qui, espérons-le, est moins une cause désespérée, m'atteler à la réécriture d'une troisième nouvelle pour en faire quelque chose de potable, et tout ça, d'ici le 15 décembre, date officielle où mon congé des fêtes commence (et, grosso modo, où je devrais recommencer sérieusement la rédaction de la suite de ma nouvelle de zombies, pour me détendre).

J'ai hâte.

12/01/2009

De l'utilité d'un personnage

Je viens de supprimer un personnage d'une de mes nouvelles. J'ai réalisé qu'il ne faisait pas grand chose, et qu'il était plus simple pour moi de l'éradiquer complètement plutôt que de m'astreindre à lui trouver un rôle: ça devrait être inné, selon moi, pour un personnage, que d'avoir une place essentielle dans la structure et/ou dans la poétique d'une oeuvre, que ce soit un roman ou une nouvelle.

La facilité avec laquelle j'ai pu enlever toute trace de son existence dans l'ébauche de mon texte me confirme que j'ai fait le bon choix: tout est encore intelligible (enfin, autant que peu l'être une nouvelle incomplète), c'est donc que les morceaux que je viens de retirer étaient superflus.

Je remarque qu'il m'arrive assez souvent de commencer un texte avec trop de personnages, mais qu'à mesure que l'écriture avance, comme j'abandonne certaines pistes et certaines idées, la pertinence de quelques uns en prend un coup. Le problème, c'est quand je ne m'en rends pas immédiatement compte. Je me retrouve avec un boulet narratif qui ne fait que me gêner et qui n'apporte rien au texte.

J'avoue éprouver un plaisir coupable à décapiter ces personnages inutiles. Héhé.

Tel que promis

Je l'avais annoncé dans un commentaire du blog de Richard Tremblay, et c'est maintenant chose faite. C'était la première neige hier (en tout cas, dans mon patelin), et c'est hier que j'ai commencé la rédaction de la suite de Les zombies dans nos campagnes (parue dans Clair/Obscur). Le titre est, pour l'instant, top secret. Je ne veux pas en dire beaucoup, à part qu'on suivra les mésaventures des survivants de la première nouvelle, qu'on découvrira de nouveaux personnages et que cette suite ne sera probablement pas une conclusion.

Pour l'instant, cependant, je mets ça de côté pour encore deux semaines, question de terminer les premiers jets de deux nouvelles (de science-fiction) que j'écris pour mon mémoire. L'écriture de la nouvelle de zombies, par la suite, sera ma petite gâterie du temps des fêtes.

11/25/2009

Ohhh

L'éditeur de Station Fiction, Sébastien Clarac, vient de m'envoyer le preview (comme on dit en bon français) de la couverture du #4 du fanzine, la Mission Boréal, 100% québécois (disponible pour le reste de l'univers ici). J'y publie une nouvelle, mais pas une inédite: il s'agit d'une version légèrement remaniée de Tous les échos, déjà parue dans le spécial SF de Zinc il y a quelques années.

Le sommaire semble alléchant: Dominic Bellavance, Jonathan Reynolds, Emilie C. Lévesque, Mathieu Fortin, des articles de Guillaume Houle, Ariane Gélinas et Carmélie Jacob.

Et avec une couverture de Martin Pelletier (qui a déjà fait quelques (1 - 2 - 3) couvertures de Brins d'éternité), on ne se trompe pas...

11/11/2009

Pub : Esker Mica

Ce vendredi 13 novembre, l'excellent groupe montréalais Esker Mica sera au Quai des brumes, à Montréal, à partir de 21h. J'y serai: il s'agit d'un des rares groupes québécois que j'aime (avec Seasonal Ad, Karcius et, dans une moindre mesure, Malajube, principalement pour leur dernier album), et j'ai tendance à écrire en écoutant certaines chansons en boucle (dont L'accident, disponible en écoute libre sur le site du band).

Il y aura probablement un frais d'admission de quelques dollars, mais eh, faut pas être radin, non plus.

11/10/2009

Thank You For The Evil

Je dois l'avouer, je n'aime pas trop Facebook. L'interface est brouillonne au mieux et m'enrage presque systématiquement, sans parler du fait que le site est volontairement conçu pour me faire perdre du temps (temps que je perds donc pour écrire ou pour m'occuper de Brins d'éternité. Et je suis déjà très bon pour le perdre par moi-même, mon temps). J'y vais un peu, évidemment, parce que c'est un incontournable, mais bon, j'essaie de limiter mes interactions avec cette technologie. Et quand je le fais, je n'en retire pas un plaisir incroyable.

Et bon, c'est peut-être enfantin, mais en tant qu'utilisateur convaincu de Linux (mais pas exclusif, je suis quand même un peu gamer, à mes heures (quoi que je joue quand même pas mal sur Linux)), j'ai été un peu dégoûté par cette pub qui est apparue en marge de mon compte Facebook:



Arrrrrrrrrh.

11/07/2009

Quelques nouvelles de Brins d'éternité

Deux nouvelles importantes à propos de Brins d'éternité.

- Le lancement du numéro 25 aura lieu le samedi 21 novembre, au Saint-Bock, à partir de 18h.

- À partir du numéro 26, la revue connaîtra plusieurs changements. Je vous invite fortement à aller consulter le site de la revue pour en prendre connaissance.

Et pour l'instant, c'est tout.

Bonne fin de semaine!

11/02/2009

Les cinq phases du processus fantastique

(Les liens entre le titre de ce billet et "Les cinq phases du travail créateur" de Didier Anzieu sont tout à fait fortuits)

Tout d'abord, je veux préciser que je ne présente pas ici une recette pour structurer le récit fantastique, mais plutôt un modèle opératoire qui généralise certaines tendances dans le processus fantastique. Il existe d'autres organisation tout à fait fonctionnelles pour décrire ce type de récit; mon but, ici, n'est pas de les décrire exhaustivement, mais de mettre en lumière certaines articulations dans la façon de créer un texte fantastique.

Je base mon observation sur ma propre expérience du fantastique, autant comme écrivain que comme lecteur (pour mon plaisir et pour Brins d'éternité). Je tire ma théorie d'un document, portant sur le processus d'adaptation en période de crise, dont ma soeur, qui étudie en éducation spécialisée, m'a parlé. Le document en question ne cite malheureusement pas ses sources, et les quelques recherches que j'ai entreprises pour les trouver ont été vaines. Mais comme le rapprochement avec la structuration d'un texte fantastique m'a semblé flagrante, je me permets de vous le présenter succinctement, en le paraphrasant pour le diriger autant que possible vers le fantastique.

Le document divise le processus d'adaptation en cinq phases : le choc, la négation, la détresse, l'adaptation ou l'inadaptation et la réorganisation.

Le choc est une situation inattendue à laquelle un personnage se voit confronté. Il peut y réagir de plusieurs façon, plus ou moins intensément. C'est, dans le texte fantastique, la première manifestation évidente et tangible de événement surnaturel.

L'étape de la négation constitue, comme son nom l'indique, un mécanisme de défense qui entraine un refus de l'événement ("Non, c'est pas possible", etc).

La détresse suit la négation. La situation est acceptée, mais pas encore rationalisée: on cherche une raison, un coupable. Le document note plusieurs comportements possibles dans cette phase: la culpabilité, la colère, le marchandage, la dépression, l'isolement...

L'adaptation ou l'inadaptation sont les deux avenues possibles: soit le personnage s'adapte à sa nouvelle situation, parvient à en tirer avantage ou à vivre avec ses nouvelles limites, ou il ne parvient pas à s'adapter et demeure dans la négation et la détresse.

La réorganisation, qui me semble plutôt consubstantielle avec l'adaptation, est une forme de clôture du processus, une ouverture, une conclusion.

La classification, évidemment, a ses limites et ses failles: un personnage parvenant à modifier son environnement pour faire cesser l'événement surnaturel (ou pour le modifier à son avantage) serait-il à classer dans l'adaptation ou l'inadaptation? (Je pencherais pour le premier, mais enfin).

Et évidemment, ce ne sont pas tous les textes fantastiques qui répondent à ce schéma: certains sauteront pratiquement une étape sans que la qualité ou la crédibilité en souffre. Comme je le disais plus haut, mon but n'est pas de faire une grille imparable du texte fantastique, mais de me doter d'un outil qui me permettra d'en examiner quelques articulations. Voici donc.

Un défaut que je remarque souvent dans certains textes de fantastique que je reçois pour Brins d'éternité, c'est que le personnage qui est confronté à un événement surnaturel reste coincé très longtemps dans l'étape du déni, avant d'aboutir, sans beaucoup de transition, vers une solution à son problème, ou alors à une abdication irrévocable quant à sa situation. Imaginez, par exemple, une version de Leave Me où, sur trois minutes, le personnage en passe deux à se dire que tout ça est vraiment trop fou, il doit rêver, ça ne peut pas être vrai... Le dosage dans la représentation de chaque phase me semble, en effet, primordial, autant par soucis de crédibilité psychologique que par intérêt pour l'équilibre narratif et esthétique du texte.

De plus, tel que mentionné plus tôt, il me semble que les cinq étapes du modèle que j'ai présenté se rapportent plus ou moins à cinq moment clés types du récit fantastique. Or, ce qui fait un bon texte fantastique, en plus de la qualité de la description et de la représentation de chaque étape du modèle, c'est la pertinence et la cohérence des transitions entre chaque phase. C'est à travers ces transitions, selon moi, que le texte fantastique tire ou non sa portée et sa crédibilité. Une nouvelle ou un roman qui ne parvient pas à rendre réaliste le cheminement de ses personnages dans la crise qu'ils vivent manque, la plupart du temps, l'objectif.

Voilà donc pour l'instant où j'en suis dans mes réflexions sur le sujet. J'amènerai peut-être quelques autre points pour continuer dans cette lancée ou pour revenir sur mes scabreuses déclarations.

10/30/2009

Leave me

Je prépare un billet portant sur la création littéraire et le processus fantastique, mais il ne sera sûrement pas prêt ce soir. Je vous présente donc, en attendant, un petit vidéo, Leave me, fantastique lui aussi, que j'ai découvert hier en surfant.


Leave Me de Daros Films sur Vimeo.

10/27/2009

La technologie

Je viens de lier le nouveau site de Brins à l'ancienne adresse, http://www.revue-brinsdeternite.com, et il se pourrait que le site soit inaccessible pour certain pour quelques heures encore (je n'y ai pas eu accès moi-même pendant un bout, alors que mon ami, montréalais aussi, y naviguait allègrement).

Armez-vous de patience, donc, le site devrait être ouvert à tous au courant de la soirée, si ce n'est pas déjà fait au moment où j'écris ces lignes.

10/26/2009

Nouveau site pour Brins d'éternité

C'est ici.

Pas besoin de mettre vos favoris à jour, l'URL de l'ancien site (http://revue-brinsdeternite.com) sera bientôt lié au nouveau.

Et bon, pour l'instant, la présentation est quelque peu sommaire, mais nous tâcherons d'y remédier sous peu.

Sur la liste des choses à faire, en plus du look, il y a aussi, enfin, l'inclusion de boutons Paypal, pour les achats à l'unité et pour les abonnements.

Je vous invite à aller faire un tour sur le nouveau site et à me faire part de vos commentaires critiques et impitoyables.

10/24/2009

Vu sur Amazon


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(Et ce n'est pas un montage, hein)

J'ai toujours trouvé ces champs d'étude douteux, aussi...

10/23/2009

Phideaux - Doomsday Afternoon

Je vous présente une petite découverte musicale, aujourd'hui, que j'ai tendance à écouter en boucle depuis un mois ou deux...

Pour ceux qui ne trouvent pas leur compte dans le progressif américain, voici quelque chose qui pourrait aider à changer ça.

Voici, en deux parties, la chanson Microdeath Softstar (elle est normalement en une partie, mais youtube ressent le besoin de la scinder, j'imagine), tirée de l'excellent album "Doomsday Afternoon", qui est la deuxième partie d'une trilogie sur le totalistarisme orwellien commencée avec "The Great Leap". Bonne écoute.



Première partie:


Deuxième partie:

10/20/2009

Jeux : quelques mises à jour

Je viens de remarquer deux nouveautés majeures par rapport à des sujets dont j'ai déjà parlé ici, et je voulais vous en faire part:

La version 0.9.9 de DoomRL (dont je parlais ici) est disponible depuis le 16 octobre dernier. Au menu, plus d'habiletés (dont les Master skills, qui s'acquièrent par cumul. Je n'en ai essayé qu'un, qui permet d'avoir un nombre infini de munitions pour des armes automatiques comme le Chaingun et le Plasma Gun, augmentant la pertinence de cette dernière arme en fin de partie, si on considère la relative rareté des Power Cells, qui servent de munition à cet engin de mort et de destruction). On note aussi l'ajout de plusieurs mode tir alternatifs (Alternate Fire Mode), qui augmentent la profondeur tactique du jeu. Le pistolet est doté d'un aimed shot, le Chainfire du Chaingun, qui augmente exponentiellement les dommages pour chaque tour consécutif d'utilisation. Il y a aussi un tout nouveau système de médailles pour récompenser les joueurs audacieux. Et l'auteur annonce, par la présente, le titre d'un de ses prochains projets : DoomRL 2 : Hell on Earth. Oh yeah.

Toujours dans le domaine du jeu, j'ai remarqué hier qu'il y a avait du nouveau à propos de la quadrilogie de John Defoe (voir mon article ici pour comprendre de quoi il s'agit): pas un nouvel opus, comme j'aimerais tant que ça se produise, mais un petit cadeau du concepteur: les éditions spéciales des jeux sont maintenant disponibles gratuitement, alors qu'elles coûtaient 5$ US chacune, avant. Peut-être est-ce une vieille nouvelle, mais eh, c'est nouveau pour moi. Comme certaines éditions spéciales contiennent des scènes supplémentaires d'histoire, je crois que je vais rejouer cette série, bientôt...

Dans l'ordre, la quadrilogie comprend

5 Days A Stranger
7 Days A Skeptic
Trilby's Notes et
6 Days A Sacrifice

Tout ça complètement gratuitement!

Comme quoi on peut être cassé et gamer...

10/18/2009

Micro nouvelles sur Fractale Framboise

C'est ce temps de l'année à nouveau: les blogueurs de Fractale Framboise nous invitent à composer des histoires macabres de 31 mots, pas plus, pas moins.

Un beau défi à relever!

10/17/2009

Brins d'éternité 25 : le sommaire

Voici donc, en non-exclusivité, le sommaire du vingt-cinquième numéro de Brins d'éternité, à paraître dans quelques semaines.

Pour les fictions (qui penchent, dans l'ensemble, légèrement du côté du fantastique, quoi que la science-fiction soit tout de même très bien représentée):

La légende de Marie Dupuy, de Benoit Bourdeau
Mère apprêtée, de Mathieu Fortin
Mon père est plus fort que le tien, de Dave Côté
Abyssale partie de pêche, de Phil Becker
Nulle part, de François Lambert

Le numéro 25 comportera aussi plusieurs articles intéressants:

Une entrevue avec Patrick Senécal, de Josée Boudreau.

Une critique de La nuit soupire quand elle s'arrête de Frédérick Durand, signée par Ariane Gélinas.

Une critique cinéma sur Harry Potter et le prince de sang-mêlé, de Gabrielle Delavoie.

Un essai ayant pour titre Le refus du deuil : un processus horrifiant, dans Simetierre de Stephen King, de Pierre-Alexandre Bonin.

Avec, aussi, des illustrations intérieures de Gabrielle Leblanc et de Pierre Tardif, sous une couverture de Cyril Rolando (allez voir, ça vaut le détour!).

Tout ça, sans compter les surprises...

10/15/2009

Reprendre son souffle

Bon, ça y est, finalement, je viens d'arriver à une version présentable d'une longue nouvelle fantastique que j'avais promise il y a déjà plusieurs mois. Il s'agit en fait d'une réécriture presque intégrale d'une nouvelle plus courte déjà publiée. Je suis maintenant en attente de commentaires. Plus d'infos à ce sujet bientôt, probablement.

Je vais pouvoir passer à autre chose, au moins pendant quelques jours...

10/13/2009

Brins d'éternité 25 : la couverture

Voici, en grande primeur, l'illustration de couverture du vingt-cinquième numéro de Brins d'éternité, à paraître d'ici quelques semaines:



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L'illustration est de Cyril Rolando.

Le sommaire complet bientôt!

10/09/2009

Modes d'écriture

Je remarque, alors que je me remets de plus en plus sérieusement à l'écriture, une certaine évolution dans mon rapport à la création, principalement dans mes méthodes de travail.

Alors qu'il y a quelques années, j'étais du genre à commencer la rédaction d'une histoire à partir du début et de continuer, dans la mesure du possible, de façon linéaire jusqu'à la fin, j'ai maintenant une approche beaucoup plus libre: j'ai tendance à approcher un texte non pas comme un bloc uni, mais comme une succession de scènes, de moments, évidemment fortement interreliés, mais que je peux traiter individuellement, dans l'ordre qui me convient le mieux au moment de l'écriture.

Ç'a l'avantage, pour moi, de me permettre de continuer la rédaction d'un texte même si je ne suis pas capable, pour une raison ou pour une autre, d'en compléter une partie spécifique. Et ça fonctionne bien, jusqu'à présent. Comme le mentionne Annie Dillard dans En vivant, en écrivant, souvent, quand il y a un problème très précis dans l'écriture d'un texte, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche d'une plus grande ampleur qui se cache, en filigrane, dans la trame narrative de l'oeuvre. Approcher un texte à partir de plusieurs fronts en même temps me permet d'avoir une vision plus générale de ce que je suis en train de créer.

Le désavantage, cependant, est que je dois parfois réécrire en bonne partie certains passages, qui fonctionnaient quand je les ai mis sur papier, mais qui, suite à l'écriture d'une autre scène, deviennent problématiques ou contradictoires. N'empêche, je trouve ça exaltant, parce que chaque réécriture, de mon point de vue, vise à améliorer le texte: je n'ai donc pas l'impression de travailler dans le vide.

Il est fort probable que cette méthode s'affine (ou, au contraire, qu'elle change radicalement) au fil de mon écriture. Et c'est tant mieux comme ça, je trouve ça important et bénéfique d'explorer d'autres modes, d'autres techniques d'écriture. J'ai pensé, par exemple, me lancer des petits défis, du genre écrire X nouvelles en X temps, ou encore composer Y textes différents à partir d'une prémisse de base (partir d'une même idée et créer des histoires sur le mode fantastique, science-fiction, fantasiste, policier, réaliste...), etc. N'importe quoi pour me motiver à l'écriture, pour me dynamiser. Dans l'immédiat, mes dates de tombées suffisent (et encore là) à me faire produire, mais eh, qui sait, cet hiver, pour contrer le froid, la neige et la déprime?

10/06/2009

DoomRL

J'ai mentionné DoomRL il y a quelques mois. Je m'étais promis de réserver un billet à ce petit jeu (que l'on doit à Kornel Kisielewiz), question que vous sachiez comment il m'arrive, parfois, de perdre mon précieux temps. Voilà donc.



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Tout le monde, évidemment, connaît la franchise de Doom, que ce soit pour le célèbre jeu vidéo, pour la superbe adaptation en jeu de société par Fantasy Flight ou pour le film, apparemment plutôt médiocre, mettant en vedette The Rock.

Dans tous les cas, la prémisse est similaire: des expériences scientifico-ésotériques sur une base martienne tournent très, très mal et causent l'ouverture d'une porte sur l'enfer. Avec la base martienne envahie par une pléthore de créatures démoniaques, il revient à une poignée de marines survivants de faire le ménage, ce qu'ils font à l'aide d'un arsenal allant du simple pistolet au lance-roquette, en passant par la scie à chaîne et le célèbre BFG (Big Fucking Gun).

Comme vous l'aurez deviné, il en est de même pour DoomRL. Avec un twist: les deux dernières lettres du titre tiennent pour Rogue Like. Rogue est probablement le plus vieil ancêtre possible de Diablo: un guerrier, pour des motifs aussi nobles que superflus, doit aller tuer un être maléfique au fond d'un labyrinthe peuplé de créatures hostiles. À force pourfendre les forces du mal, le héros gagne en expérience et acquiert de l'équipement de meilleure qualité, ce qui lui permet de tuer encore plus de monstres, d'amasser toujours plus d'expérience et de devenir sans cesse plus puissant.

Une des particularités de Rogue, c'est ses graphiques, ou plutôt son manque de graphiques. Le héros susmentionné est représenté par un @, les monstres par des lettres, les objets d'inventaire par des signes typographiques... C'est déstabilisant au début, mais on s'y fait. Voici une capture d'écran d'une partie de Rogue qui a particulièrement mal commencé, alors que je suis tombé sur une salle remplie de monstres.



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Ce qui m'amène à l'autre caractéristique marquante de Rogue, et, par extension, des Rogue Like en général: la difficulté. Ces jeux ne pardonnent pas la moindre erreur. Le moindre faux pas sera souvent fatal. La plupart des Rogue Like utilisent la méthode du Permadeath, pour Permanent Death: une fois que le personnage meurt, la partie est terminée et il faut recommencer du début. C'est particulièrement frustrant, mais en même temps, ça donne un réel sentiment de danger et d'excitation. Comme la partie se déroule en tour par tout et non en temps réel, ce n'est pas une question de réflexe, mais de stratégie.

Maintenant, prenez ce que je viens de dire, mais à la sauce Doom. Exit la fantasy, au profit d'un contexte de SF sombre. On troque les épées et la magie pour des shotguns, des munitions et des bombes thermo-nucléaires. Bienvenue dans DoomRL.



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Croyez-moi, une fois que les bases sont acquises, le jeu est particulièrement amusant et enlevant. Contrairement à des Rogue Like très complexes comme Nethack ou Angband, qui proposent chacun des dizaines de classes, des centaines de sorts, de monstres et d'objets magiques, DoomRL vise à la simplicité: le joueur, en début de partie, puis pour chaque niveau d'expérience qu'il acquiert, doit choisir parmi une douzaine d'habiletés qui affectent directement ses statistiques: une permet de courir plus longtemps, une autre d'être meilleur au pistolet, une autre encore de faire plus de dommage...



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Le choix des habiletés est évidemment crucial: c'est autour de ça que repose une bonne partie de la stratégie du jeu, avec le choix des armes et la façon d'effectuer ou d'éviter les combats.

Les règles générales s'assimilent après quelques parties seulement, ce qui ne revient pas à dire, cependant, que le jeu devient pour autant plus facile: même au niveau de difficulté le plus bas, la mort est rapide et facile pour le joueur inexpérimenté. Néanmoins, si on accepte que le fait de mourir souvent est normal, la courbe d'apprentissage est plutôt douce: on peut, comme je viens de le mentionner, choisir son niveau de difficulté, en plus de pouvoir essayer les défis que proposent le jeu, en s'imposant certains handicaps: ces temps-ci, par exemple, j'essaie de terminer le jeu en Angel of Light Travel, dans lequel je n'ai droit qu'à 10 espaces d'inventaire au lieu de 20 (pas si facile qu'il n'en paraît).



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Je reconnais, tout de même, que DoomRL relève quand même un peu du hardcore: il faut vraiment vouloir. Ça ne touchera probablement qu'à, quoi, 1% des gamers? Mais ceux qui seront capables de se lancer dans ce genre de jeu en auront pour leur argent (surtout que DoomRL, comme la vaste majorité des Rogue Like, est distribué gratuitement, même s'il est possible de faire un don à l'auteur).

DoomRL n'est disponible, pour l'instant, que sur Windows et Linux. Je n'ai essayé que cette dernière version, qui fonctionne à merveille sur Ubuntu 9.04.

Mmm, j'irais bien jouer une petite partie, mais j'ai un peu de direction littéraire à faire. Allons, le travail avant le plaisir!

10/03/2009

Après et avant

Je suis tombé sur cette pub, il y a quelques semaines:



C'est bien drôle, cette inversion de l'avant et de l'après (s'il s'agit bien du même modèle dans les deux photos, ce dont il est permis de douter).

La pilule grossissante. En vente partout...

9/18/2009

De retour

Je suis finalement vivant à nouveau, après avoir passé quelques semaines dans un état de demie-vie dickéen. Ce que la privation d'internet et de téléphone peut faire à quelqu'un...

Comme je repars presque ce site à neuf, voici une photo de chat ré-inaugurale, pas très récente, malheureusement, mais tout de même:



Si je dois me rabattre sur une vieille photo, c'est que Lynch n'est toujours pas des nôtres dans le nouvel appart. Il y a plusieurs chats qui rôdent dans le coin, c'est vrai (j'aurai quelques photos à l'appui en fin de semaine), mais bon.

Ça fait du bien d'être de retour!

8/24/2009

La fi-

Comme les lecteurs du blog de Richard Tremblay (qui fait parfois des critiques positives et élogieuses (1,2) de certaines de mes nouvelles) le savent déjà, la fin de ma nouvelle Les zombies dans nos campagnes, parue dans le dernier numéro de Clair/obscur, a été amputée de deux phrases. Ça ne change pas la chute de la nouvelle (il n'y en a pas), mais ça modifie tout de même la clôture du texte. Voici donc lesdites dernières phrases :

"Cette nuit, il en avait la certitude, ne se terminerait jamais. Il ferma les yeux."

Pas grand chose, mais quand même...

8/23/2009

Dans les boîtes par dessus la tête

Blbl blblblb blblbllllbb.

(Traduction à l'air libre : Déménagement en début septembre. J'officialise donc ma présente pause de blog et l'étends jusqu'à ce que j'ai l'internet dans mon nouvel appart, ce qui ne devrait pas arriver avant le 8 septembre. Espérons, cependant, que ce ne sera pas bien plus tard...)

8/04/2009

Un peu d'avance (pour une fois)

Voilà, la première ronde de direction littéraire du #25 de Brins d'éternité (prévu pour environ novembre prochain) est terminée. Le gros du travail, somme toute. Il restera encore quelques ajustements à faire, mais, tada, nous avons encore le temps!

C'est que la création d'un comité de lecture m'allège grandement la tâche. Le comité, qui n'est en place que depuis quelques semaines, est constitué, pour l'instant, de mes amis et collègues David Hébert, Geneviève Fournier-Goulet, Simon Polnicky et Sabrina Raymond. Ce comité me permet de mettre plus de temps sur la direction littéraire, et aussi, même si les résultats ne sont pas encore là, sur mon mes quelques projets d'écriture. J'en reparlerai longuement quand j'aurai quelque chose de présentable.

Il est à noter, toutefois, que ma nouvelle Cinéphiles paraîtra cette fin de semaine dans le premier numéro officiel du fanzine Asile (dont j'ai vu, de loin, un exemplaire à Repro-UQAM, où Brins d'éternité fait aussi imprimer ses copies). Quant à ma nouvelle de zombies pour Clair/Obscur, je crois comprendre qu'elle sera dans le #7, dont la date de parution m'est toujours inconnue. Même chose pour ma nouvelle acceptée dans XYZ, je suppose qu'elle sera dans le prochain numéro, ou le suivant. Enfin.

J'imagine que vous voulez des noms d'auteurs, pour le #25? Comme je me sens atteint de zincose, les voici, prénoms et noms de famille mélangés.

Dave Lambert
Mathieu Becker
Phil Bourdeau
François Côté
Benoit Fortin

La solution demain...

7/29/2009

Programmation de Boréal 2009

Je pensais ne jamais pouvoir annoncer ça...

La programmation de Boréal 2009 est maintenant (enfin!) disponible.
Pour la consulter :
http://www.congresboreal.ca/files/programmation-2009.pdf

Au plaisir de vous rencontrer au congrès les 8 et 9 août !

7/25/2009

Nouveau joueur : Asile

Nous avions déjà publié une critique du numéro zéro d'Asile dans Brins d'éternité, il y a quelque temps de ça. Le projet avait un look amateur, évidemment (il s'agissait en fait d'un projet scolaire monté dans le cadre d'un cours de cégep, je crois), mais possédait une mise en page intéressante et une énergie remarquable.

J'avais donc envoyé une nouvelle inédite à l'équipe (dirigée par David B. Lachance) du nouveau fanzine, Cinéphile, nouvelle qui a été acceptée pour le premier numéro. J'ai aussi, règle de la revue oblige, participé à un cadavre exquis, en plus de monter moi-même l'illustration de ma nouvelle. Sur ce plan, je crois m'en être plutôt bien tiré.

Or, voilà, je vois ce matin sur le blog d'Ariane que la couverture, que voici, a été dévoilée:



Cliquez pour agrandir

L'illustration est franchement superbe. Ou épeurante. Ou les deux. Une autre création réussie de Gabrielle Leblanc.

À noter que le fanzine est semestriel (deux fois par année), et que le prix d'abonnement est de 9$ par année (ou 18$ pour deux ans). Pas cher du tout.

Le numéro 1 sera lancé dans le cadre du Congrès Boréal. Et une raison de plus pour avoir hâte aux 8 et 9 août prochains!

7/23/2009

Brins d'éternité #24 : sommaire complet

Le #24 paraîtra dans le cadre du Congrès Boréal, les 8 et 9 août prochains.

Au sommaire :

Fictions

La fissure, de Claude Bolduc
Cornemuse en intraveineuse, de Martin Lessard
Un coup d'éclat dans un club de clones, de Marius Mars
Les terrasses de Brera, de Jean-Louis Trudel
Tatouage, de V. K. Valev.

Et côté articles

Rétrospective Fantasia 2009, dirigée par Caroline Lacroix
Derniers lus (Les sept filles d'Avalon, À Juillet pour toujours nue dans mes pensées, Ici Julie Joyal)
Rézine (Monstruaire)
Voyage dans la quatrième dimension, par David Hébert.
Comme un capitaine en son navire (la suite) ou Descartes regardant Goldorak à la télévision, par Romain Lucazeau.

L'illustration de la couverture est d'Aurélien Police, comme vous le savez déjà, tandis que les illustrations intérieures sont d'Ève Chabot et de JUBO.

7/22/2009

Couverture du #24 de Brins d'éternité

Et voici voici, la couverture du prochain Brins d'éternité, à paraître très bientôt:


Cliquez pour agrandir

L'illustration est d'Aurélien Police. Le sommaire complet sera dévoilé d'ici la fin de la semaine.

Je vous rappelle que l'adresse du site a changé et est maintenant http://www.revue-brinsdeternite.com. Nous tenterons de nous rapproprier l'ancien nom de domaine, quitte à conserver les deux.

7/20/2009

Variabsence

Ah, diantre, j'ai un blog, c'est vrai! Désolé du bordel et des pissenlits qui poussent un peu partout: j'ai négligé un peu la place. Pourquoi se forcer, après tout, quand son visiteur le plus fidèle est un troll informatique...

Mais voilà, je suis toujours vivant, autant en profiter. Quelques points à l'ordre du jour:

- Le vote préliminaire du Prix Boréal est ouvert. Le formulaire est en ligne, plus d'informations sur le site de ma collègue Ariane.

- Le sommaire du #24 de Brins d'éternité, ainsi que la couverture, seront dévoilés sous peu. Encore une fois, par manque de temps de ma part, pas de jeu. Vous êtes déçus, je sais.

- Parlant de Brins d'éternité, le site web réside maintenant, du à une série de problème, à une autre adresse, soit http://www.revue-brinsdeternite.com. Merci de mettre à jour vos liens, dans la mesure du possible. Nous tenterons de racheter l'ancien nom de domaine, mais pour l'instant, il n'y a que le nouveau qui fonctionne.

- Côté défi de lecture, bouah, je n'aurai pas été aussi productif que je l'aurais voulu (quoique, malgré toute cette température maussade, l'été n'est pas terminé): j'en suis à 0,9 livres (ou revue, quand même) par semaine, au lieu du 1 que je m'étais fixé. Ça devrait redescendre, par contre, puisque j'entame le premier tome de Temps et récit de Paul Ricoeur, et que je doute avoir le temps et le courage de passer au travers en une semaine ou moins. Quoi que, essayons toujours.

- Côté écriture, j'ai plusieurs projets, dont un, une réécriture, que je priorise, même si parfois, j'ai un flash pour une autre histoire et que je résiste à la folle envie de me lancer dans sa rédaction. Une chose à la fois, je suis déjà suffisamment en retard comme ça dans mes échéances (méchant, méchant Guillaume).

- Terminé pour moi, Fantasia 2009. Mon horaire de travail, à partir d'aujourd'hui ne me permet plus vraiment d'y assister. Quelques bons films (Dread, et, quelques coches en dessous, Book of Blood), une expérience mystique pas toujours agréable (Arcanum) et platitude incohérente mais bien filmée (À quand le dernier train pour nulle part, le dernier de Robin Aubert, ironiquement présenté par la STM). Je ferai des critiques de quelques uns de ces films dans le numéro 24 de Brins d'éternité.

Et c'est plutôt tout pour l'instant.

Vous m'avez manqué.

5/30/2009

Programmation Boréal 2009

Il est maintenant possible de voter pour la programmation du congrès Boréal 2009. Pour ce faire, vous pouvez remplir le formulaire de sondage disponible ici :

http://congresboreal.ca/sondage.php

De plus, le tarif spécial d'entrée de 15$ pour les deux jours a été prolongé jusqu'au 31 juillet. Coût à la porte : 20$ adulte, 15$ étudiant (entrée gratuite pour les inscrits d'Anticipation).
Au plaisir de vous rencontrer au congrès !

L'équipe de Boréal 2009

5/18/2009

Un été de lecture ?

Ce sera à essayer, en tout cas.

C'est que je suis sérieusement en retard dans mes lectures. L'histoire de ma vie, quoi.

J'ai abandonné l'idée de faire des piles de livres et revues à lire: trop dangereux, l'accumulation se fait si facilement, petit tas deviendra grand, et bien vite, j'ai une petite tour qui menace de s'effondrer à la moindre vibration. J'ai donc décidé de considérer le problème sous un angle plus horizontal. De cette façon, il m'est plus facile de gérer l'ordre de mes lectures (j'alterne autant que possible romans, revues et livres théoriques). Mais c'est si dur de choisir quoi lire...

Je veux avancer dans mes lectures sans pour autant ne faire que ça de mon été. J'ai donc décidé de m'astreindre à lire un livre par semaine. J'entends augmenter ça quand je me sentirai plus énergique (mais avec ma session qui se termine complètement dans les prochains jours, je sens déjà mes forces revenir).

Prochain livre sur ma liste : Penser avec la SF de Fredric Jameson. Une approche philo-littéraire sur la science-fiction, miam. Je l'ai feuilleté, et il semble être beaucoup question d'utopie et de Dick. J'en reparlerai probablement ici.

5/12/2009

Reçu : Station Fiction 2 - Premier contact

Et quel charmant premier contact (même si c'est mon deuxième avec ce fanzine français). Un grand pas en avant côté mise en page et qualité des illustrations. Bien hâte de lire pour voir ce qui en est des textes!



Cliquez pour agrandir


Plus d'info sur le site des Chantiers imaginaires.

5/07/2009

Une excuse de moins

Tel qu'annoncé sur le blog de ma collègue et amie (on se partage tout, parfois même nos noms) Ariane Gélinas, l'équipe de Boréal 2009 a décidé que les inscrits à Anticipation n'auraient pas à débourser de frais d'entrée pour Boréal. Ariane ajoute, et je la seconde, que les inscriptions de soutien sont toujours possible. Pour ceux qui ne sont pas inscrit au congrès mondial, des frais de 15$ (jusqu'au 31 mai) pour la fin de semaine s'appliquent.

AJOUT - J'oubliais ! Le bulletin d'inscription est disponible ici :
http://www.congresboreal.ca/files/bulletin-2009.pdf

5/03/2009

Loyer modique

Je cherche un logement pour septembre prochain, et même s'il est un peu tôt, je commence déjà à regarder les annonces d'appartements, question d'avoir une petite idée de ce qui s'offre, et à quel prix.

Je tombe parfois sur des annonces plutôt marrantes, comme celle-ci, vue sur mon flux rss de Kijiji :




Pourquoi s'encombrer d'un loyer, après tout...

À paraître : Brins d'éternité #23

Voici donc l'image de couverture du prochains Brins d'éternité, à paraître un peu après la mi-mai.



Cliquez pour agrandir

L'illustration est de Pascal Blanché. Les illustrations intérieures, que ne dévoilerai pas, sont de Gabrielle Leblanc et Vincent Blanchette.

Au sommaire, donc, des nouvelles de Yves Narbonne, Émilie C. Lévesque, Simon Bergeron, Vincent Fillion et Michael Moslonka. Le tout est arrosé d'une entrevue croustillante avec Daniel Sernine, une chronique philo de Romain Lucazeau ainsi que nos articles habituels.

Brins d'éternité à FranZine, l'exposition de publications francophones

L'équipe de Brins d'éternité sera à FranZine (qui semble en être à sa première édition), une exposition de publications francophones indépendantes qui aura lieu à Montréal, samedi le 13 Juin 2009. L’événement se déroulera dans la salle polyvalente du cœur des sciences de l’UQAM entre onze et dix-huit heures. Il ne semble pas y avoir de frais d'entrée.

Pour plus d'informations, je vous invite à consulter le site http://lrob.ca/franzine/.

4/23/2009

Ça vous énerve aussi, hein

"Ceci est une tentative de gros scandale public..." (delete, delete, delete...)

Ce qui est bien avec le printemps, c'est quand vient le temps d'arracher les mauvaises herbes. Ouste, ouste...

4/22/2009

Boréal 2009, une image

Si vous ne l'avez pas déjà vue ailleurs, voici l'image du prospectus de Boréal 2009 :



L'illustration est de Dave Bergeron. Plus d'informations au http://www.congresboreal.ca/.

4/07/2009

Les zombies dans nos campagnes dans Clair/Obscur

Francois-Bernard Tremblay vient de me le confirmer, ma nouvelle sera dans un des deux numéros (!) de la revue, à paraître en fin juin. L'un sera plus littéraire, l'autre plus axé sur le cinéma. Je ne sais pas exactement dans lequel ma nouvelle sera placée.

Pour vous faire patienter, voici un extrait, contenant le défi que je lance à mon ami Philippe-Aubert, célèbre fan de loup-garous.


― Alors, Philippe-Aubert, paraît que t'es écrivain ? lança Roland, dans l'espoir d'offrir un peu de divertissement à ses invités. En effet, le silence pesait depuis quelques minutes.
L'interpellé avala une bonne gorgée de vin et reposa soigneusement son verre sur la nappe. Toute la tablée le regardait, attendant sa réponse. Il semblait mal à l'aise.
― Ben, le mot est peut-être un peu fort, je me contente de publier des nouvelles ici et là...
― Il a commencé à écrire un nouveau texte, n'est-ce pas, chéri ? dit Geneviève en posant une main sur l'avant-bras de son mari.
Roland attendit quelques instants avant de relancer son invité.
― Ah bon ? C'est intéressant. Et ça va parler de quoi, ta nouvelle ?
― Eh bien, répondit Philippe-Aubert, pour l'instant, ça raconte l'histoire d'une ballerine loup-garou qui...
Les rires fusèrent de toutes parts, forçant l'auteur à interrompre son résumé.
― Et ça va être quoi ton titre ? demanda Mario, hilare. « Les crocs de la danse » ?
Son cousin, qui en était à sa troisième bouteille de vin (à lui seul) et qui commençait à être sérieusement ivre, continua avec des suggestions telles que « Tutu griffu », « La nuit, tous les loups sont gris » et « Entrechat et loup ». Les esclaffements redoublèrent. Philippe-Aubert avait les joues rouges, tandis que Geneviève serrait les dents, visiblement mécontente qu'on se moque de son mari.
― En fait, risqua l'écrivain, le titre n'est pas encore décidé, mais peut-être vais-je envisager d'emprunter une de vos...
Philippe-Aubert s'arrêta net, le front plissé.


À suivre dans Clair/Obscur...

3/23/2009

Congrès Boréal 2009

C'est maintenant officiel, il y aura bien un congrès Boréal cette année, les 8 et 9 août, en parallèle à Anticipation. L'édition 2009, d'envergure moindre, souhaite offrir un complément à la convention mondiale, où seront d'ailleurs remis les prix Boréal. N'hésitez pas à faire circuler ce communiqué aux intéressés ou à nous écrire à congresboreal2009@gmail.com pour des questions ou commentaires.
En espérant vous voir en grand nombre !

Les organisateurs de l'édition 2009 :

Ariane Gélinas
Geneviève F.-Goulet
David Hébert
Carmélie Jacob
Simon P.-Racine
Guillaume Voisine




-- Communiqué pour diffusion immédiate --

Boréal 2009

26e édition du congrès de la science-fiction et du fantastique du Canada français.

Les 8 et 9 août 2009, au Days Hôtel et Centre de conférences, Montréal


Invité d’honneur :
Claude Bolduc

Auteurs invités
Esther Rochon
Dominic Bellavance
Jonathan Reynolds

et plusieurs autres...


Depuis 1979, le congrès Boréal accueille les amateurs, les connaisseurs et les créateurs du fantastique, de la fantasy et de la science-fiction. Cette année, une édition plus modeste du congrès Boréal se déroulera en parallèle à la convention Anticipation.

À cette occasion, le public est invité à rencontrer des auteurs tant professionnels que de la relève, de même que des éditeurs et des directeurs littéraires passionnés par les genres de l’imaginaire.

Les discussions se feront autour du thème Zones d’ombre : aux frontières de l’inconnu :

De l’Interzone à l’Hyperespace, en passant par la Quatrième Dimension, les « Zones d’ombre » forment un entre-deux dans lequel les cultures, les genres, la fiction et le réel se côtoient et se confondent. Les littératures de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy…) abordent souvent cet espace intermédiaire aux limites imprécises, ces frontières entre l’ailleurs et le familier. C’est à ces frontières imaginaires, de même qu’à leurs transgressions, que le Congrès Boréal s’intéressera cette année, en proposant à ses participants de s’aventurer dans les territoires troubles de l’inconnu...

Le congrès comprendra également un volet philosophique, en plus de la programmation habituelle, qui s’intéressera tant aux littératures de l’imaginaire qu’au cinéma et aux arts visuels.

Au programme :

Tables rondes – Rencontres et discussions – Atelier d’écriture – Lectures publiques – Vente de livres – Séances de signatures


Pour s’inscrire :

Un tarif de 15$ (pour les deux jours) est en vigueur jusqu’au 31 mai. Pour s’inscrire par la poste, il suffit de poster un chèque ou mandat-poste libellé à l’ordre de SFSF Boréal Inc. à l’adresse suivante. Les conditions d’inscription après le 31 mai seront communiquées ultérieurement.

Adresse d’envoi :
Boréal 2009
2178, Avenue Létourneux
Montréal (Québec)
H1V 2N6

Emplacement du congrès :
Days Hôtel et Centre de conférences
1005, rue Guy
Montréal (Québec)
H3H 2K4 (près de l’intersection des rues Guy et René-Lévesque)
Par le métro : stations Lucien-L’Allier et Guy-Concordia

Site Web du congrès : http://www.congresboreal.ca


Pour plus de détails (sur le déroulement du congrès, l’hébergement, etc.), n’hésitez pas à nous contacter à congresboreal2009@gmail.com

– 30 –

3/16/2009

Que... ?

Mais où passe donc tout ce temps dont j'ai besoin, mais dont je semble incapable de faire une utilisation décente? Je pensais avoir tout de même l'occasion de blogger un peu, mais il semblerait bien que, hum, non.

Je m'accorde donc un mois de "vacances", question de terminer cette session qui n'en finit plus. Je reviendrai à quelques moments pour faire des petites annonces, évidemment. Vous ne vous débarrasserez pas de moi aussi facilement.

À dans environ un mois, donc, à moins d'un phénomène exceptionnel, du genre déchirure de l'espace-temps ou profs de l'UQAM décidant de prolonger leur grève pour les dix prochaines années...

3/02/2009

Entendu à la TV

À propos de la crise économique : "L'accélération du ralentissement [...]".

Ouais.

2/23/2009

Le plus gros du travail est fait

J'ai terminé le premier jet de ma nouvelle de zombies (qui fait, finalement, 26 pages). J'en suis à la moitié de ma première révision, où j'essaie de couper le plus possible (déjà amputé une demie-page). Ensuite je vais passer le texte dans Antidote, autant pour la correction que pour trouver les répétitions disgracieuses. Viendra ensuite une seconde relecture, avec une attention marquée sur la cohérence de l'intrigue. Ensuite, finalement, je ferai lire la nouvelle à quelques personnes pour en recevoir les commentaires.

Et après, je vais pouvoir me concentrer sur un autre projet dont je préfère ne pas trop parler pour l'instant. Disons simplement que je vais remettre à jour un texte sur lequel j'avais beaucoup travaillé mais dont je ne suis pas encore tout à fait satisfait.

C'est tout de même amusant, écrire, parfois.

2/19/2009

Où j'en suis

À me dire que oui, je vais bien finir par finir ma nouvelle de zombies, à la fin.

À tripper sur mon installation de Windows XP en machine virtuelle à partir d'Ubuntu (via Virtualbox). Geeeek.

À lire ce chef-d'oeuvre qu'est La Horde du Contrevent, d'Alain Damasio. Vraiment.

À jouer encore à DoomRL. Geeeeek.

Plus de détails sur chacun de ces points, éventuellement...

AJOUT : J'oubliais (c'est tout dire) : Tout ça, pendant que je devrais un peu plus lire mes piles de livres (oui, plusieurs piles) pour la maîtrise. Berg.

2/14/2009

Bonne St-Valentin à toutes

Notez le féminin; désolé, les gars.

2/11/2009

Ce qu'on s'entend dire, parfois...

― Non, Lynch, tu ne manges pas les Brins d'éternité! J'ai dit non!

2/08/2009

Du jeu au film d'animation

Resident Evil : Degeneration (non, la trame sonore n'est pas de Mes Aieux) et Deadspace : Downfall: deux films d'animation tirés de jeux vidéos.


Dans le cas de Resident Evil, la série est déjà longue et complexe sur console (avec le cinquième opus qui devrait paraître éventuellement sur une console que je ne possède pas), sans parler des quelques films parus au cours des dernières années, allant, en terme de qualité, du très moyen au très mauvais, en passant par l'oubliable et le très commun. Degenaration, par contre, suit l'histoire des jeux, pas des films. On pourrait donc s'attendre à une plus grande cohérence, à un respect de la canonicité de l'univers de la série.


Deadspace, par contre, est un nouveau venu dans le monde du jeu vidéo: il n'y a, à ma connaissance et pour le moment, qu'un seul de ce nom. L'histoire du film est en lien direct avec celle du jeu. En fait, le film se veut une très longue introduction à l'intrigue du jeu, le film se terminant exactement là où le jeu commence. L'intention étant probablement de faire une gigantesque publicité pour le jeu. Ou alors, ce qui est plus louable, de développer l'univers esquissé dans le jeu. On n'entre jamais tout à fait dans les détails, mais le portrait politico-religieux qu'on entrevoit est intéressant et prometteur.

On a donc un film qui tente de profiter de la vague (en déclin) de popularité d'une série qui prend de l'âge et un autre qui, au contraire, tente de créer une nouvelle vague. Mais qu'en est-il des films? Pour résumer, je dirais que si Deadspace Downfall ne réinvente ni le film d'horreur ni celui de science-fiction, il a le mérite d'être bien fait et d'amener des pistes d'intrigues qui pourraient être exploitées de façon tout à fait pertinentes. Et le concept des Necromorph, qui parasitent et restructurent les cadavres humains pour se reproduire, est présenté avec brio et de façon convaincante. Resident Evil : Degeneration, par contre, sans être totalement insipide, mise beaucoup trop sur la qualité graphique de sa production, qui est fort plaisante, mais qui ne parvient pas à cacher toutes les scènes clichés et gnagna qui grève le film. Les rebondissements abondent mais se ressemblent (apparemment, les simples zombies ne suffisent plus depuis longtemps dans cette franchise, il faut des monstres toujours plus forts, plus mutants, plus monstres, finalement) et les relations entre les personnages semblent plus que superficielle (oui, je pense à vous, Léon et cette fille avec-qui-il-passe-la-moitié-du-film mais dont je ne me souviens plus du nom).

Je prendrais bien un autre film de Deadspace, tout de suite, là là, mais bon, j'imagine que pour l'instant, si je veux savoir la suite de l'histoire, je devrai jouer le jeu. Cet été, peut-être?

2/05/2009

Reçu : Katapulpe #6 - Lettre


L'image vient du site de Katapulpe


Très beau graphisme (une réalisation d'Andréa-Nicolas Cloutier et de Véronique Lemieux), comme toujours, une qualité d'impression impressionnante (huhuhu, quel jeu de mots. Mais c'est vrai) et, en prime, quelques nouvelles de copains et copines: Karmélie Jakob (qu'on connait ici sous une autre lettre), Émilie CDEFG Lévesque (je me sens tannant, ce soir) et Benoit Bourdeau, qui signe aussi une nouvelle dans Brins d'éternité #22.

Le #22, d'ailleurs, devrait être prêt au début de la semaine prochaine: il est imprimé et assemblé, ne reste plus que la broche et la préparation d'enveloppes.

2/02/2009

Je suis (aussi) sur Tu verras, clavier

Vous l'aurez peut-être déjà remarqué, mais je suis l'invité du mois de février sur l'excellent blog de Dominic Bellavance. Vous pourrez y lire quelques unes de mes déblatérations sur l'écriture, mon expérience de l'édition et le monde universitaire de la création littéraire.

Je poste mon premier billet dès demain.

Une série à suivre, donc.

1/30/2009

Kimo - Le dernier shaman


L'intrigue générale de la série Kimo (publiée chez Michel Quintin, signée Lise Baucher-Morency) est toute simple: le héros éponyme, un jeune garçon hémophile, se découvre des pouvoirs de shaman qui lui permettent de voyager, sous forme astrale, dans le passé pour sauver des âmes en difficulté des griffes des Charmeurs, une race d'énigmatiques créatures vouées au mal et à la destruction. L'aideront dans sa quête Goren, un cheval magique, ainsi que la Chasse-gallerie, son canot volant.

Bon.

La prémisse, sans être d'une originalité incroyable, est tout de même sympathique, surtout pour un roman jeunesse. Mais j'ai vaguement l'impression qu'on a un peu trop essayé de faire dans l'éducatif, ici: les voyages temporels semblent surtout des excuses pour présenter telle période historique, tel événement marquant, tel mythe. On tente tellement de faire un tout cohérent avec trop de légendes disparates que ça finit par donner un genre de pouding un peu étrange, pas complètement indigeste, mais pas totalement appétissant non plus: ceux qui s'attendent à du fantastique ou à de la fantasy resteront sur leur faim, tout comme ceux qui cherchent des romans plus historiques.

N'empêche, les romans sont raisonnablement bien écrits, mis à part quelques fautes récurrentes plutôt agaçantes (la virgule, en règle générale, va avant le "mais", pas après...). Je reprocherais aussi à la série un départ bien trop lent: j'ai lu les trois premiers tomes, et il commence à peine à être question des Charmeurs, qui devraient pourtant être les ennemis principaux du héros.

Si on étire la sauce dès le début...

1/27/2009

Vous n'avez rien remarqué

Et c'est très bien ainsi.

Goude, goude...

1/25/2009

En vrac

- J'ai relu un passage du Journal de Gombrowicz, plus particulièrement son Contre les poètes. Ça me fait du bien de renouer avec cette prose grincante et cynique. Je m'y sens bien.

- Commencé à relire La Caverne de Saramago (l'auteur de L'aveuglement, un véritablement petit chef d'oeuvre littéraire avec quelques éléments SF/Fantastique). Le style me semble un peu plus maladroit que ce dont je me souvenais, mais le rythme et le souffle est toujours aussi enlevant. Je replonge dans ce roman pour l'analyser selon la perspective du récit de rêve. Je ne sais pas encore si c'est un bon choix.

- L'écriture de ma nouvelle de zombies pour Clair/obscur va bon train, même si je note un certain ralentissement au cours des derniers jours. Il faut dire que la semaine passée a été particulièrement productive, selon mes critères et ma lenteur habituelle.

- D'ailleurs, ma nouvelle (de littérature générale) "L'art du refus", après avoir essuyé un refus (si, si) a finalement trouvé preneur chez XYZ. Le texte devrait paraître en été ou en automne prochain.

Pour l'instant, c'est tout ce que je peux vous révéler. Je dois bien garder une part de mystère, après tout...

1/22/2009

Illustration de couverture du #22

Nous en sommes encore à peaufiner la mise en page, mais voici:



Cliquez pour agrandir

L'illustration est de Martin Pelletier (qui avait déjà travaillé avec nous pour les couvertures des numéros 15 et 16).

Le numéro devrait paraître d'ici un mois.

1/19/2009

Sommaire complet du #22 de Brins d'éternité

Voici !

Fictions:

Eva-Morph, de Florent Jaga
Le sort des autres, de Benoit Bourdeau
Héritages (BD), scénario d'Elisabeth Vonarburg, dessins de Michel Lamontagne

Articles:

Entrevue avec Sonia K. Laflamme, par Mathieu Fortin
Cinéma : Merlin ou le Smallville de la fantasy!, par Vincent Saint-Aubin Émard
Derniers Lus (Agrippa - Le puits sacré, Les Écueils du temps, Une fêlure au flanc du monde, Paradis sur mesure, Pavel)
Rézine (Station Fiction #1)
Plus rapide que les Lumières? La question de la rationalité dans Star Trek et Battlestar Galactica, par Romain Lucazeau

La page couverture sera disponible très bientôt!

1/16/2009

Crayon Physics Deluxe

Je veux ce jeu.


1/15/2009

Brins d'éternité 22 : sommaire des fictions

Voici les fictions qui se retrouveront dans le numéro 22, qui devrait se matérialiser dans vos mains avides dans environ un mois :

Eva-Morph, de Florent Jaga
Le sort des autres, de Benoit Bourdeau
Héritages, une BD inédite de 24 pages! Scénario d'Elisabeth Vonarburg, dessins de Michel Lamontagne

Je dévoilerai le sommaire complet sous peu, avec l'illustration de couverture.

1/14/2009

Fini les vacances

Carmélie, dans le billet précédent, a bien raison de me secouer les puces. Le congé que j'ai accordé à mon cerveau aura été très agréable, mais comme il ne faut pas abuser des bonnes choses, me voilà de retour.

J'existe, donc.

Je tenterai peut-être une rétrospective 2008 au cours de la fin de semaine prochaine. L'annonce du sommaire du #22 de Brins d'éternité est aussi imminente (genre style ce soir ou demain, comme pour par et dans. Mais je m'égare). Comme les délais sont plus serrés et que j'ai moins de temps pour glander, il n'y aura probablement pas de concours pour le dévoilement de l'image de couverture. Ça ira au prochain numéro!

Sur un plan plus personnel, la rédaction de "Les zombies dans nos campagnes" va bon train. Comme vous le savez peut-être déjà, le titre qui m'a été plus ou moins imposé par Philippe-Aubert Côté. Je vous annonce tout de suite que je prends ma revanche et que j'inclurai dans ma nouvelle de zombie les instructions que P-A devra suivre. Il y trouvera non seulement quelques suggestions de titres, mais surtout une idée générale qu'il devra exploiter pour écrire son histoire de loup-garou. (Ne reste plus, de mon côté, qu'à écrire ma propre nouvelle et à convaincre François-Bernard Tremblay de la publier. Le gros de la job, quoi. J'espère juste que je ne ferai pas trop long pour les moyens du fanzine...)

Donc voilà, sur ce, j'annonce le retour de la blogmation régulière. Bonne année à tous !