2/08/2009

Du jeu au film d'animation

Resident Evil : Degeneration (non, la trame sonore n'est pas de Mes Aieux) et Deadspace : Downfall: deux films d'animation tirés de jeux vidéos.


Dans le cas de Resident Evil, la série est déjà longue et complexe sur console (avec le cinquième opus qui devrait paraître éventuellement sur une console que je ne possède pas), sans parler des quelques films parus au cours des dernières années, allant, en terme de qualité, du très moyen au très mauvais, en passant par l'oubliable et le très commun. Degenaration, par contre, suit l'histoire des jeux, pas des films. On pourrait donc s'attendre à une plus grande cohérence, à un respect de la canonicité de l'univers de la série.


Deadspace, par contre, est un nouveau venu dans le monde du jeu vidéo: il n'y a, à ma connaissance et pour le moment, qu'un seul de ce nom. L'histoire du film est en lien direct avec celle du jeu. En fait, le film se veut une très longue introduction à l'intrigue du jeu, le film se terminant exactement là où le jeu commence. L'intention étant probablement de faire une gigantesque publicité pour le jeu. Ou alors, ce qui est plus louable, de développer l'univers esquissé dans le jeu. On n'entre jamais tout à fait dans les détails, mais le portrait politico-religieux qu'on entrevoit est intéressant et prometteur.

On a donc un film qui tente de profiter de la vague (en déclin) de popularité d'une série qui prend de l'âge et un autre qui, au contraire, tente de créer une nouvelle vague. Mais qu'en est-il des films? Pour résumer, je dirais que si Deadspace Downfall ne réinvente ni le film d'horreur ni celui de science-fiction, il a le mérite d'être bien fait et d'amener des pistes d'intrigues qui pourraient être exploitées de façon tout à fait pertinentes. Et le concept des Necromorph, qui parasitent et restructurent les cadavres humains pour se reproduire, est présenté avec brio et de façon convaincante. Resident Evil : Degeneration, par contre, sans être totalement insipide, mise beaucoup trop sur la qualité graphique de sa production, qui est fort plaisante, mais qui ne parvient pas à cacher toutes les scènes clichés et gnagna qui grève le film. Les rebondissements abondent mais se ressemblent (apparemment, les simples zombies ne suffisent plus depuis longtemps dans cette franchise, il faut des monstres toujours plus forts, plus mutants, plus monstres, finalement) et les relations entre les personnages semblent plus que superficielle (oui, je pense à vous, Léon et cette fille avec-qui-il-passe-la-moitié-du-film mais dont je ne me souviens plus du nom).

Je prendrais bien un autre film de Deadspace, tout de suite, là là, mais bon, j'imagine que pour l'instant, si je veux savoir la suite de l'histoire, je devrai jouer le jeu. Cet été, peut-être?

4 commentaires:

  1. Michel Gingras dit:

    Resident Evil...C'est le fun de retrouver Leon K. et Claire R. de nouveau réunies pour une nouvelle aventure. Toutefois, le scénario est pauvre et l'ambiance stressante des jeux n'y est pas. Par contre, juste pour voir leon et Claire, ça vaut le coup. Que veux-tu, ils ont toujours été mes personnages préférés. Combiens de fois ai-je joué à RE 2 ? Au moins 10 fois avec chaque personnage et une fois avec Hunt (le personnage caché).

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  2. C'est vrai qu'il était plaisant de revoir ces personnages. Mais j'ai préféré revoir Leon dans RE4, par exemple ;)

    J'ai pas mal joué à RE2 aussi, qui était franchement excellent, mais je ne l'ai jamais fait avec Hunt (c'était un SWAT, c'est ça ?)

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  3. J'avais vu les previews de Deadspace sur les teasers fournis avec le DVD d'un manga. Le teaser était intrigant, ça ressemblait pas à un film de zombies mais de monstres ou de mutations horribles et c'était accrocheur. Quand je l'ai loué, bof :-)


    Faut en effet vraiment savoir que c'est une introduction à un jeu vidéo et non un film en soi, parce que sur ce plan il y a plein de trucs qui ne marchent pas: plein de fils d'intrigues qui commencent sans trouver ni fin ni explication (on ne sait même pas ce qu'est l'artefact, on ne sait pas ce qui advient du groupe de civils qui sont sauvés d'une chambre au milieu du film...), on ignore tout des religions évoqués dans le film... Il y a quelques concepts de vaisseau intéressants (et c'est intéressant l'idée de remorquer des fragments de planètes... mais dans le film ça sert surtout à... rien :-)) (J'imagine que si on plonge dans le jeu vidéo tout trouve une utilité... mais comme je ne suis pas fan de jeu vidéo, j'ai eu l'impression de perdre mon temps...)

    Bref, pas un film, un truc de marketing, soyez prévenu, qui vise une clientèle précise (et je n'en fais pas partie ;-) )

    Pour quelqu'un qui s'intéresse un peu aux approches de marketing c'est pas une approche inintéressante...

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  4. Michel Gingras dit:

    Oui, j'ai de loin préféré revoir Leon dans RE4. Le jeu est malade aussi ! Avec les villageois fous, les jeux bonus, etc. Et le fait qu'on ai plus besoin de courrir après les coffres pour aller porter ou chercher de quoi. J'ai joué autant de fois à RE4 que le 2. Malheureusement, je ne pourrai pas jouer au 5, car je n'ai pas la console et ne l'achèterai pas seulement pour ça.

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