1/31/2011

Jouer sous Linux

Alexandre Babeanu, sur son blog, après avoir raconté une terrifiante histoire d'horreur à propos de son ordinateur, en venait à la conclusion que Linux, c'était très bien, mais pas pour les jeux (je paraphrase, évidemment).

Dans mon cas, cependant, j'ai eu plusieurs expériences complètement positives dans le domaine des jeux sous ce système d'exploitation. J'ai donc décidé de parler sur ce blog des jeux disponibles pour Linux (que soit de façon exclusive ou non).

Mes critères de sélection sont assez souples, mais si vous désirez me signaler une oeuvre, sachez que me concentrerai uniquement sur les jeux dont il est possible de se procurer une version entièrement électronique. Payer un jeu pour me le faire envoyer par la poste sur un DVD me semble un contresens total en 2011. Et puis, j'ai déjà assez de livres comme ça, je ne commencerai pas à m'encombrer de boitiers de jeux quand je peux l'éviter...

J'ai un deuxième critère, mais je ne crois pas l'appliquer systématiquement: je viserai davantage les jeux commerciaux, et donc payants. Il existe une pléthore d'excellents jeux gratuits disponibles pour Linux, évidemment, mais c'est surtout les petits studios indépendants que je veux encourager, ici.

J'ai déjà une bonne petite collections de jeux, dont une partie a été achetée dans le dernier Humble Indie Bundle. Il s'agissait d'une vente spéciale de cinq jeux indépendants (auxquels ont été ensuite ajoutés les 5 autres jeux de l'année précédente. C'était émouvant). Tous les jeux étaient disponibles sous Windows, Mac et Linux et ne comportaient aucun verrou électronique (DRM). Une autre particularité du HIB était que l'usager choisissait le montant qu'il paierait. Selon les statistiques du site, les utilisateurs Linux ont contribué à 20% des 1,8 millions amassés. Ce qui n'est quand même pas si mal pour un système d'exploitation estimé (quoi qu'on puisse facilement déduire autrement) à un maigre 1% du marché...

La série d'articles commencera d'ailleurs avec un jeu qui faisait partie du HIB: Osmos.



Jouer sous Linux

1/28/2011

Petit rappel

C'est ce soir qu'aura lieu le lancement du numéro 28 de Brins d'éternité, à la micro-brasserie Le Saint-Bock, à partir de 17h.

1/25/2011

Sommeil profond

Il y a quelques mois, je revenais, seul, d'une soirée particulièrement bien arrosée au St-Bock. J'étais encore capable d'aligner un pied devant l'autre, évidemment, je ne suis pas ivrogne à ce point (pas encore), mais la fatigue éthylique se faisait sentir, et j'avais bien hâte de me retrouver dans un lit (qui ne serait pas le mien, mais plutôt un matelas gonflable dans le bureau de la maison de ma mère; j'avais décidé d'aller coucher là pour des raisons logistiques).

C'est dans un demi-sommeil que j'attendais le métro à la station Berri-UQAM, bien calé contre le mur, les mains sur les genoux, dans l'attente du grondement caractéristique du wagon entrant dans la station. Après un moment qui m'a paru une éternité, les portes coulissantes se sont ouvertes devant moi, et j'ai pu trouver un siège libre, à côté de la fenêtre. Je me suis accoudé le plus confortablement possible (lire "peu") contre la vitre vombrissante et j'ai fermé les yeux. Prochaine station: Sherbrooke.

J'ai ouvert les yeux. La bouche pâteuse, les paupières collantes. Entrée en station: Mont-Royal. C'est fou, j'ai eu l'impression de m'être assoupi bien plus longtemps. Hâte d'arriver. Prochaine station: Sherbrooke.

Quoi?

Encore à moitié endormi, je vois le train arriver à la prochaine station, qui est effectivement Sherbrooke, puis arriver à mon point de départ, soit Berri-UQAM. Je n'ai plus besoin de preuves supplémentaires, je décide donc de sortir du wagon et d'aller attendre (encore!) le métro dans la bonne direction.

Mon esprit encore embrumé par le sommeil et l'alcool n'arrive pas tout à fait à comprendre comment j'ai réussi à partir du point A et, sans changer de direction, arriver à nouveau au point A. Ai-je été somnambule? J'ai déjà eu des crises par le passé, mais rien d'aussi flyé que de descendre d'un métro, de monter et de descendre plus escalier, d'attendre sur le quai et de m'asseoir dans un wagon. Non, la réponse la plus plausible est que je me suis probablement profondément endormi et que j'ai roulé jusqu'à Montmorency (ou seulement Henri-Bourassa, si le train n'allait pas jusqu'à Laval) et que, de là, j'ai refait tout le chemin jusqu'à Mont-Royal, sans m'éveiller une seule fois.

Ça semble bien logique comme ça, mais la sensation d'avoir perdu un moment de mémoire est très troublante. J'ai tendance à mettre cette anecdote en lien avec la façon dont je construits mes histoires fantastiques. J'avais déjà parlé des cinq étapes du deuil et de la similitude que je voyais entre ces étapes et celles du fantastiques. Je disais qu'un défaut que je vois souvent dans les fictions fantastiques est la trop grande place qu'occupe la phase du déni: ça ne sonne pas réaliste, ça bloque le récit et c'est très cliché. Et bien maintenant, je peux affirmer que dans mon cas, lorsque j'ai été confronté à une situation qui, selon mon point de vue, sur le moment, défiait toute logique, je n'ai pas passé bien longtemps à essayer de nier l'évidence: ce qui m'arrivait était tangible, réel, et il ne m'est pas venu à l'idée de l'occulter (même si l'étrangeté de la situation me troublait).

Cela dit, depuis, je tente de rester éveillé dans le métro.

1/22/2011

Ma dernière découverte musicale

Le thème du premier film de Jurassic Park, ralenti à 1000%.

Étonnamment, le résultat est très mélodieux et absolument planant.

J'aime.

1/19/2011

Boréal 2011 - Communiqué

(Un peu en retard, mais pas tant que ça, à mon tour:)

-- Communiqué pour diffusion immédiate --

Boréal 2011


Les 13, 14 et 15 mai 2011, à l’Hôtel Espresso & Centre de Conférence, Montréal


Invité d’honneur :
Joël Champetier

Auteurs invités
Daniel Sernine
Natasha Beaulieu
Frédérick Durand
Dominic Bellavance
et plusieurs autres…


Depuis 1979, le congrès Boréal accueille les amateurs, les connaisseurs et les créateurs du fantastique, de la fantasy et de la science-fiction. À cette occasion, le public est invité à rencontrer des auteurs tant professionnels que de la relève, de même que des éditeurs et des directeurs littéraires passionnés par les genres de l’imaginaire.

Les discussions se feront cette année autour du thème Escales imaginaires : les genres en mouvance.

L’invité d’honneur de l’édition 2011 du congrès Boréal, Joël Champetier, a effectué de nombreuses « escales imaginaires ». En trente ans de carrière, il a abordé plusieurs genres littéraires, de la science-fiction à la fantasy, en passant par le fantastique.

C’est la fréquentation des divers genres littéraires de l’imaginaire, leur hybridation et leurs permutations, qui retiendront l’attention cette année. De plus, la notion de genres sera aussi considérée dans la déclinaison de ses différentes formes, entre autres la prose, la poésie, la bande dessinée, le cinéma, le théâtre... Les genres de l’imaginaire seront ainsi explorés dans leur mouvance et leur décloisonnement, leurs rencontres et leur cohabitation. En somme, cet étonnant voyage en terres étrangères permettra de tracer une cartographie de l’imaginaire, de ses hauts-lieux, de ses itinéraires incontournables et de ses sentiers moins fréquentés.

Au programme :

Tables rondes – Rencontres et discussions – Concours d’écriture sur place – Lectures publiques – Salle d’exposition – Bandes-annonces de films – Vente de livres – Séances de signatures


Pour s’inscrire :
(bulletin d’inscription disponible ici)

20$ - tarif étudiant en tout temps (preuve nécessaire)
25$ - tarif complet à l'avance (jusqu'au 20 mars)
30$ - tarif complet à l'avance (jusqu'au 8 mai)
35$ - tarif complet à la porte
10$ - vendredi sur place
20$ - samedi sur place
15$ - dimanche sur place
50$ - inscription de soutien

Pour s’inscrire par la poste, il suffit de poster d’ici le 8 mai un chèque ou mandat-poste libellé à l’ordre de SFSF Boréal Inc. à l’adresse suivante.

Adresse d’envoi :
Boréal 2011
2142, rue Bourbonnière, unité 3
Montréal, QC, H1W 3P1

Emplacement du congrès :
Hôtel Espresso & Centre de Conférence
1005, rue Guy (près de l’intersection des rues Guy et René-Lévesque)
Montréal, QC, H3H 2K4

Par le métro : stations Lucien-L’Allier et Guy-Concordia

Site Web du congrès : http://www.congresboreal.ca

Pour plus de détails (sur le déroulement du congrès, la location d’une table de vente, l’hébergement, etc.), n’hésitez pas à nous contacter à congresboreal2011@gmail.com


– 30 –

1/18/2011

9 logiciels Linux dont je ne peux pas me passer (3)

(Lire la première partie. Lire la deuxième partie)

htop
Pour voir les programmes qui fonctionnent sur l'ordinateur
http://htop.sourceforge.net/

Ubuntu vient avec un très beau programme, System Monitor, qui permet d'avoir plusieurs informations sur le système, par rapport à la mémoire utilisée, à l'espace disque disponible, aux logiciels qui fonctionnent sur l'ordinateur. Et c'est bien beau, tout ça, mais ça ne sert strictement à rien lorsque, par exemple, l'affichage déconne (ce qui peut arriver quand on bidouille avec Wine -- j'y reviendrai) et qu'on n'a accès à rien d'autre qu'à la ligne de commande.

C'est ici que htop intervient.


htop

Le logiciel propose une interface graphique en ligne de commande qui est à la fois simple d'utilisation et diablement efficace. Je n'utilise plus que ça dès que j'ai besoin de tuer un programme, parce que c'est plus rapide que d'aller dans les menus et démarrer System Monitor.


KSnapshot
Pour prendre des captures d'écrans
http://docs.kde.org/development/en/kdegraphics/ksnapshot/


KSnapshot

Dernier (promis!) logiciel KDE, KSnapsot se démarque de beaucoup de son homologue Gnome, en présentant beaucoup plus d'options (capture d'une fenêtre, d'une région d'une fenêtre, d'un secteur de l'écran, etc).

Ironiquement, cependant, j'ai du faire appel à un autre logiciel pour prendre un capture d'écran de KSnapshot...


PlayOnLinux
Pour rouler des programmes Windows
http://www.playonlinux.com/en/

Finalement, le dernier mais non le moindre, PlayOnLinux, qui, comme son nom l'indique, sert à faire fonctionner des jeux Windows sur Linux. En fait, POL (pour les intimes) sert surtout d'interface avec Wine (qui permet d'exécuter des logiciels Windows sous d'autres systèmes d'exploitation), qui, lui, fait le sale travail. Est-ce dire que POL est un élément superflu? Pas du tout! Le logiciel permet de faciliter les installation avec des scripts, de gérer plusieurs version de Wine à la fois, chacune pouvant avoir des configurations différentes et adaptées au programme Windows auquel elles sont assignées...


PlayOnLinux

Voilà donc pour ce rapide tour d'horizon. La liste est loin d'être exhaustive, et, comme je le mentionnais, je compte faire une deuxième liste, celle-là composée de logiciels multiplateformes (mais en me concentrant sur les versions Linux). Ce ne sera pas avant quelques semaines, par contre.

Si vous avez des alternatives à suggérer par rapport aux programmes que je viens de présenter, n'hésitez pas à vous manifester!

1/17/2011

9 logiciels Linux dont je ne peux pas me passer (2)

(Lire la première partie de la liste)

Gnome-terminal
Pour faire à peu près n'importe quoi

http://en.wikipedia.org/wiki/GNOME_Terminal

Ah, le terminal de Linux! Les néophytes le regardent d'un mauvais oeil, parfois même avec crainte. Mais sachez que la ligne de commande est votre amie, qu'elle vous permet de faire certaines opérations plus rapidement et plus efficacement que n'importe quel GUI (Graphical User Interface). Notez le *certaines* opérations, tout de même: ce n'est pas un remède miracle, non plus. (Pour être clair: on peut tout y faire, mais ce n'est pas toujours la méthode la plus facile ou la plus rapide.)


Gnome-terminal

J'avoue ici n'avoir pas vraiment été à la recherche des terminaux plus perfectionnés que celui fourni par défaut dans Gnome, mais c'est que je suis tout à fait comblé, ici. J'ai bien déjà essayé Konsole, l'équivalent KDE, mais il y a un petit quelque chose qui m'énerve dans la présentation visuelle, pas grand chose, mais juste assez pour me faire préférer gnome-terminal.

Tout le système de profiles me permet aisément de gérer des configurations d'apparence pour les divers RogueLike (comme DoomRL, dont j'ai déjà parlé ici) auxquels je joue.

Vraiment, Gnome-terminal est probablement le logiciel que je chéris le plus dans cette liste...



K9copy
Pour encoder des films
http://k9copy.sourceforge.net/index.php

Retour à KDE avec k9copy, un logiciel extrêmement puissant (mais d'une simplicité enfantine) pour extraire et encoder des films et des émissions à partir des DVDs. Comme je regarde plusieurs émissions sur mon petit laptop et que celui-ci n'est pas muni de lecteur DVD, l'encodage en format avi est nécessaire. Et k9copy permet de le faire facilement en quelques clics. Il permet même de traiter plusieurs pistes de DVD une à la suite de l'autre, ce qui est pratique, par exemple, si on veut encoder les 4 épisodes d'un DVD dans 4 fichiers distincts.


K9copy

Le seul petit bémol, par contre, c'est que le logiciel ne permet pas de nommer individuellement les fichiers d'une batch, mais seulement de les numéroter. C'est ici qu'intervient...



Krename
Pour renommer plusieurs fichiers à la fois
http://www.krename.net/


Après Gnome-terminal, Krename est probablement mon plus grand coup de coeur. C'est tout simple, pourtant... Il permet de sélectionner autant de fichier qu'on veut, puis d'en modifier les titres à travers des recherches et des remplacements, des expressions régulières, etc.


Krename

Un petit bijou.

(Demain, suite et fin de la liste)