2/24/2008

Douteuse définition de "plaisir"

Comme j'ai un peu trop bu pour ma fête, vendredi dernier, j'ai passé tout mon samedi dans un état semi-comateux, hésitant constamment entre la nausée et le mal de tête. Mais bon, comme on dit, que jeunesse passe (ou trépasse, pour reprendre le titre d'un roman de Patrick Brisebois). Et ça va tellement mieux, maintenant, je serais presque prêt à recommencer. Pour l'instant, cependant, je vais m'en tenir au thé.

Alors voilà, même si j'ai probablement perdu plusieurs cellules grises en passant le seuil de mes 24 ans, hop, au boulot: j'ai encore beaucoup de lectures à faire, notamment pour Brins d'éternité. Il faudrait que je commence à écrire mes articles critiques pour le #19, aussi.

8 commentaires:

  1. Juste 24 ans?? Pas encore le quart de siècle? Mais mon Dieu, tu viens de perdre toute crédibilité! :-D

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  2. Quoique tu es déjà à l'âge où la boisson a plus de mal à passer... ;)

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  3. En lien avec la mention "articles critiques" dans le billet...

    J'ai lu ta critique du roman "Le temps" de Sébastien Gazaille dans Brins. Vraiment intéressant. J'ai pas lu le bouquin et je pense pas que je le fasse... mais j'ai trouvé intéressant le fait que le problème de cet auteur concernerait la conception de son univers. Parce que je suis en train de réfléchir et de me documenter pour concevoir un univers-permanent-futuriste s'étendant sur des siècles (histoire d'alimenter mes nouvelles de SF ^!^) et qu'on a eu beucoup de discussions là-dessus à l'atelier d'écriture. C'est un processus qui demande beaucoup de réflexion, de préparation, de patience... et on dirait que l'auteur du Temps a brûlé les étapes.

    Et de constater que la critique des autres avant d'écrire a été utile. Comme quoi la direction littéraire, eh, c'est important.

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  4. Oh, quant à la définition douteur de "plaisir", il y a aussi des plaisir douteux...

    (M. le Marquis de Sade, regagnez votre siège je vous prie!)

    :-)

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  5. Rahlala... Toujours et encore l'alcool... *soupir* Vous, les jeunes... :p

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  6. Sahée: ouais, 24 ans et toutes mes dents ;)

    PAC: Il y a deux pôles dans les façons de procéder, je crois, pour créer un univers : soit le fignoler avant de commencer à écrire, soit se lancer dans l'écriture et d'aviser en chemin. Les deux méthodes me semblent valables (bien sûr, il y a plein de variantes entre les deux), même si la deuxième peut entraîner des réécritures majeures. Mais dans le fond, peu importe la technique, l'important est d'être consciencieux ;)

    P. : Ouais, la jeunesse est morte, vive la jeunesse!

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  7. L'idée des pôles est des plus pertinentes je crois parce qu'on oscille toujours entre deux pôles et il me semble que les deux approches peuvent coexister : on peut planifier notre univers et improviser/compléter celui-ci lors de l'écriture. Je ne peux parler évidemment que de mon expérience. Mais ma nouvelle qui va paraître dans Solaris a été écrite sans penser à un univers, et je me suis rendu compte après coup qu'elle constituait la pierre angulaire d'un édifice plus vaste que je me suis mis à développer. Je dois planifier davantage cet univers avant d'écrire un autre texte mais même avec un plan, je crois qu'il y aura de l'improvisation en cours de route. Tant qu'il y a une cohérence globale.

    En tout cas c'est palpitant de planifier tout cela, se documenter, etc. :-)

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  8. Je suis bien d'accord : de plus, à TROP planifier, on peut en perdre l'étincelle de spontanéité qui change tout.

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