1/19/2008

Vos commentaires sur mes lectures

Depuis les débuts de ce blog, j'indique, dans la colonne de droite, quelles ont été mes dernières lectures. Je n'en parle pas toujours ouvertement, par contre. D'où l'idée de ce billet: vous voulez me demander directement ce que j'ai pensé de tel ou tel livre? Mieux, vous voulez me donner votre avis sur ce roman en particulier? Eh bien, allez-y, la parole est à vous!

69 commentaires:

  1. Oui, autant le premier tome que le deuxième, mais pour des raisons différentes. Il faut aussi dire que même si le deuxième et la suite directe du premier, les deux ne sont pas exactement du même style: le deuxième est beaucoup plus orienté sur l'action et l'aventure que le premier, qui se présentait surtout comme un roman fantastique, avec un développement un peu plus lent. Dans les deux cas, cependant, c'est bien écrit, bien raconté. Un plaisir à lire.

    En fait, je trouve que le deuxième tome récupère quelques éléments du premier de façon très originale (je n'en dis pas plus), mais que certaines trames narratives étaient vraiment inutiles, et ne servaient probablement qu'à préparer le terrain à un éventuel troisième tome (enfin, j'imagine). Je devrais faire une critique un peu plus développée du deuxième tome (Les flots du temps) dans le #19 de Brins d'éternité.

    Toi, l'as-tu lu ?

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  2. Pas encore. J'étais placée juste en face des auteurs au salon du livre de Montréal, alors tout naturellement (quoique ced ne soit pas naturel pour tout le monde), nous avons fraternisé.

    Ils m'ont remis un opuscule relié de leur premier chapitre. Je l'ai ramené chez moi, je l'ai lu et le lendemain, j'ai acheté les deux tomes.

    Et je mentionne que le jour suivant, ce fut à leur tour de venir acheter mon livre. Sympa non?

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  3. tu as lu le dernier marc lévy? hein? hein?

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  4. S@hée, ouais, fort sympa, effectivement :)

    Wayne: Mais non, c'est toi le fan hardcore de Lévy, pas moi ;)

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  5. Salut,
    Je suis curieuse de savoir ce que tu as pensé de Mémoires des réincarnés. Ça fait deux semaines que je l'ai terminé. Halala, incapable d'en parler. Je dois me motiver un peu. Et si on le débattait un peu?

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  6. Avec plaisir :)

    Je crois avoir lu quelque part que tu avais été agréablement surprise par ce livre. Eh bien moi aussi : l'auteur part d'une idée générale passablement éculée (la réincarnation), mais parvient quand même à créer une intrigue sympathique qui, même si elle n'est pas de la plus grande originalité, ne sombre toutefois pas de le prévisible. J'ai bien aimé que Bélios soit un personnage assez antipathique et qu'il soit loin d'être un enfant de choeur, autant dans son incarnation éternelle que dans ses vies terrestres. Côté profondeur psychologique, par contre, il me semblait (comme le personnage de sa mère, ou de ses fils) parfois un peu trop unidimensionnel.

    Le sous-titre ("Belios"), laisse à penser qu'il s'agit du premier tome d'une série (pas fait de recherche encore), hypothèse qui se confirme un peu plus quand on réalise que l'auteur laisse vraiment un peu trop de concept et de personnages en plan dans on histoire. Or voilà, c'était cool pour un roman comme ça, mais une série, pas certain que ça conserve de son intérêt longtemps...

    Pour en revenir au livre lui-même, j'ai bien aimé le style de l'auteur, qui m'a semblé fluide et bien maîtrisé. Peut-être quelques longueurs dans la narration (vers le début, dans sa forêt imaginaire, c'était pas des plus pertinents, parfois), mais dans l'ensemble assez réussi. Comme point négatif par rapport à l'histoire en général, je dirais que c'est un peu gros que les mêmes âmes de réincarnés se retrouvent systématiquement d'une vie à l'autre. L'auteur justifie plus ou moins en parlant de karma/destinée, mais j'y vois surtout un raccourci narratif pour limiter le plus possible le nombre de personnages.

    Ça fait quelque temps que je l'ai terminé aussi, et me semble qu'il y avait quelques petits trucs mineurs qui me chicotaient là-dedans, mais je ne me souviens plus quoi. Enfin.

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  7. On est pas mal d'accord alors. J'ai commencé à écrire mon commentaire tantôt avant de partir. Je dois me remettre dans l'ambiance là. Ton commentaire tombe à point.
    Je suis plutôt heureuse qu'il délaisse la littérature infantile pour expérimenter l'adulte. Car pour moi, c'est une expérimentation. C'est le premier tome d'une série, qui j'espère ne s'étirera pas comme les Chevaliers d'Émeraude. D'ailleurs, je me suis surprise aujourd'hui, en lisant A.N.G.E. dans l'autobus, à comparer les deux styles d'écriture. Je trouve que l'écriture de D'Anterny est plus mature. C'est un mec cultivé. Je ne connais pas sa biographie, mais je ne serais pas surprise qu'il soit Français. Juste à lire les titres de ses chapitres :)
    Ce que j'ai préféré de son livre c'est sa façon de découper ses chapitres. J'ai trouvé que l'action était désynchronisée, avec des bonds dans le temps, des points laissés en suspend... Ça m'a plu.
    C'est pas le coup de foudre non plus, je préfère la science-fiction au fantastique. Mais quand même, fantastiquer sur la réincarnation sans tomber dans les archétypes sociaux, faut le faire. Je discerne en lui une certaine originalité, malgré le choix du sujet éculé (comme tu dis ;) )C'est pour cette raison que je parle d'une expérimentation.
    Je suis disposé à lire la suite, et plus encore. J'ai lu sur son forum qu'il prépare une série de SF pour adulte :)

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  8. Ah, A.N.G.E.... Je suis en train de lire ça, et franchement, c'est un peu n'importe quoi, autant sur le plan de l'histoire (Le Bien contre le Mal = come on ; résurgence de l'Empire Romain = ?!?) des personnages (Sans entrer dans les détails, les héroïnes s'appelent Cindy Bloom et Océane Chevalier. Ça part mal, je trouve) que de l'écriture (sans commentaire). Au moins ça se lit bien.

    Donc ouais, D'Anterny a un style plus mature (je me suis demandé aussi s'il était d'origine française...) que celui de Robillard. Mais comme c'est la première chose que je lis de lui, je ne peux pas comparer avec ses oeuvres jeunesses.

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  9. Anne Robillard est une bien mauvaise référence lololol. J’ai ses trois tomes sur ma table à chevet, je n’arrive pas à lire plus d’un chapitre par jour. Je te jure, je dois me faire violence, encore une fois. Non mais j’ai quand même lu Les Chevaliers d’Émeraude jusqu’au 9ième tome. Je suis incapable d’en lire la conclusion. Arf!
    J’avoue être bonasse avec les nouveaux auteurs. Je les inclus, les encourage, les appuis. Au pire, si c’est trop mauvais je n’en parle pas du tout. Mais là, quand ceux-ci publient 20 romans en 3 ans, il y a lieu de se demander s’ils sont de qualité.
    La Serge Brussolo du Québec, quoi que Brussolo n’est pas si mauvais. Argh! Elle est maintenant en France. La honte! J’imagine les nanas accros de la plus grande auteure du Québec vendue dans le monde à coup de millions d’exemplaires. Non mais!
    Faut dénoncer la supercherie. C’est notre responsabilité. Qu’est ce que les spécialistes en littérature de genre vont penser de nous maintenant. Eux qui ne connaissent que les noms de Vonarburg et Sernine. J’exagère, à peine ;)

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  10. Je me pompe au max, j'ai 16 livres à lire en 1 mois. J'en suis au deuxième de A.N.G.E. Elle s'est inspirée des pseudos des gens qui fréquentent son forum pour nommer ses personnages lolol J'espère qu'elle ne va pas créer un ordre D'A.N.G.E. maintenant. lolol L'Antéchrist est un sujet délicat, faut pas le traiter à la légère. Son personnage ne m'impressionne pas du tout. Ça vient d'où cette idée de créer des escouades, l'escouade des initiés, l'escouade de Michel, et maintenant l'escouade d'Anne. C'est enfantin comme idée. Elle ne s'éloigne pas beaucoup des chevaliers, un groupe d'individus ligués contre les puissances du mal, des créatures reptiliennes suppôts de Satan, des histoires de couples culculs... *soupir*, courage la petite mère lolol

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  11. C'est tellement manichéen ces trucs, c'est d'un ridicule...

    Je ne savais pas pour les pseudos des forums, mais c'est très très drôle. Ou très très triste, c'est selon.

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  12. Je n'ai pas lu les chevaliers..., j'en ai entendu beaucoup de bien.

    A.N.G.E. aiguisait ma curiosité et j'avais envie de me les procurer, mais vous me faites passer l'envie assez raide! J'ai entendu plusieurs critiques négatives de ce livre.

    Je soupçonne aussi la marque de l'éditeur... ils (auteure et éditeur)ont voulu faire un coup d'argent: mauvais calcul, ça amène juste une perte de crédibilité. Je me trompe peut-être, mais...

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  13. En fait cette série est pour un public général qui ne connaît pas beaucoup la littérature de genre. Les fans de Chevaliers d'Émeraude vont adorer puisque les schèmes sont similaires. Ceux qui en ont lu d'autres vont s'ennuyer.
    Brûlé fait un bon coup en la publiant. Mais la seule responsable c'est l'écrivaine. Je crois que sa redondance et sa simplification du langage est volontaire de sa part. Elle vise un public jeune et non spécialisé.
    Les Chevaliers d'Émeraude lui ont rapportés un revenu important. Très peu d'auteurs québécois ont la possibilité de vivre de leur écriture. À un moment donné l'auteur doit faire un choix entre devenir populaire ou rendre un travail de qualité. Je suis certaine qu'elle assume les critiques négatives, et que celles-ci lui passent 6 pieds par dessus la tête.
    Autant pour Brûlé. Quoi que Brûlé est en train de se brûler pour faire un mauvais jeu de mots. Son erreur a été de nier sa part de responsabilité dans l'affaire de Laura l'immortelle. Les journalistes réagissent de plus en plus à ses sorties.
    Je ne comprend pas pourquoi elle a changé d'éditeur. Pour l'argent? Mauvais choix. Brûlé est en chute libre. Tant pis pour eux.
    Quand on jongle avec l'argent, il faut s'attendre à ce que les papiers s'envolent :)

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  14. De ce que j'ai entendu des Chevaliers, il semble bien qu'on puisse y appliquer les mêmes critiques qu'à A.N.G.E....

    Quant à l'idée où l'auteur, face au succès, doit choisir entre la popularité et la qualité, je ne suis pas du tout d'accord. Je veux dire, si au moins elle écrivait un peu mieux (grammaticalement parlant), est-ce que ça la rendrait automatiquement moins populaire ? Si ses personnages, même avec des noms ridicules, étaient juste un peu plus crédible, est-ce que ça ferait fuir son fan club déjà établi ? Je ne crois pas. La qualité n'empêche pas la popularité, voyons.

    Mais veut-elle se donner la peine de s'améliorer, si elle vend déjà autant, ah, là c'est une autre question ;)

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  15. Il y a comme un sentiment d'auto-satisfaction, de complaisance qui nait quand des miliers de fans expriment ouvertement leur intérêt pour ce qu'elle écrit. C'est pour eux qu'elle écrit, pour Océane, Cindy et Yannick. Si ses personnages sont moches, et son écriture simpliste, c'est que son public est...est... Argh je n'ose le dire ;))))

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  16. Est-ce qu'Anne Robillard savait vraiment que Lanctôt appartiendrait à Brûlé, quand elle a signé ? Après tout, de Mortagne n'a pas vraiment une vocation d'éditeur de romans...

    Je me posais aussi d'autres questions, en lisant vos messages :

    "Je trouve que l'écriture de D'Anterny est plus mature. C'est un mec cultivé. Je ne connais pas sa biographie, mais je ne serais pas surprise qu'il soit Français. Juste à lire les titres de ses chapitres".

    1- Est-ce que le fait d'être français mène aussitôt à un style plus mature ou à une culture plus imposante ? Je croyais que seuls les Parisiens entretenaient encore ce genre de préjugés...
    2- Ses titres de chapitres... ils sont en anglais, quoi ?

    C.

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  17. C. : Mais non, être Français n'apporte pas automatiquement de la culture littéraire. Ça n'apporte pas non plus, malgré ce que certains en pensent, une connaissance innée de la langue française ;)

    Pour les titres de chapitre, je sais pas, en fait, je dois avouer que ça ne m'a pas marqué du tout, sur ce point.

    Cela dit, je suis environ aux trois-quarts de "La philisophie vampirique" de Josy-Ann Brousseau, et c'est malheureux, mais en comparaison, Anne Robillard écrit vraiment bien. Et elle prévoit faire TREIZE tomes de gnagnaseries sur les vampires !! Misère...

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  18. En fait, je suis prêt à gager que c'est Brûlé qui est allé chercher Robillard, pour rentabiliser un peu Lanctôt.

    Moi les chevaliers d'émeraude, pas capable. Surtout la suffisance de la madame, sur son site web, qui annonce de futures séries télés, films, etc... Faudrait quand même être un tantinet réaliste...

    Ah, et Terra Wilder, c'est un des pires romans que j'ai lu de ma vie. Mal écrit, pas de suspence, concepts éculés invraisemblables... BEURK.

    Et les critiques que j'ai lues qui proviennent de France sur les CdE sont presque unanimes: c'est pourri.


    Pour Josy-Ann Brousseau, ayoye. Pauvre petite fille. Difficile à lire, invraisemblances... isch. Vraiment pas beaucoup de relecture là-dedans...

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  19. Pour en avoir lu quelques bribes au passage, je crois que le roman de Brousseau mériterait quelques quotes, au même titre que Sébastien Gazaille... Y aura-t-il encore quelqu'un pour te traiter de gros méchant pas fin ? Mais non, voyons, la section livres est la société secrète du blogue ! En fait c'est drôle, je venais justement ici pour réclamer ton opinion sur cette philosophie qui suce. (je cherchais un synonyme pour vampirique... rien trouvé d'autre, désolée!)

    Pour Anne Robillard, je sais pas si c'est vraiment de la suffisance... Après tout, ses romans ont beau être de la bouette (je me fie un peu à vous), ils sont quand même mauditement lus par les flots (ah, pardon : c'est des romans adultes, selon les palmarès, j'oubliais). Et puis, ils apparaissent quand même sur les tablettes de bibliothèques italiennes ésotériques, dans un pays où faire entrer une autre culture (a fortiori la québécoise) semble tout un contrat... Une série télé ? Au moins on n'aurait pas droit aux prouesses stylistiques de madame.

    PS hors sujet : Une petite bête se promenait à hauteur de mes yeux, et j'ai cru que c'était un oiseau... Mais non, c'était un écureuil, à 5 pieds au-dessus du sol. Putain, cette neige !

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  20. On a déjà assez parlé de la philosophie vampirique ici, mais si on ne devait ajouter un seul mot à ce sujet, je crois que ce serait affligeant.

    Eh.

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  21. Pour le roman de Josy-Anne, je pense simplement que le talent sa se développe, et les gouts litéraires sa se discutent pas... J'ai adoré et dévoré son livre en même pas 2 semaines, quand j'avais le temps de lire! Et ce que je peux avoir hate au 2 ieme tome!

    Elle apprend toujours! Et je pense qu'elle a beaucoup de talent a offrire et déveloper, faut simplement aimer son style, et ne pas l'accusé de la sorte de n'avoir aucun talent... Elle n'aurait pas pu publier si elle n'était AUCUNEMENT douée.

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  22. Bon, exactement ce que je croyais : les auteurs sans talent auront toujours des amis pour croire en leur rêve et diminuer l'importance du talent et du travail dans le processus éditorial. Les sophismes roulent en boucle, de "les gouts litéraires sa se discutent pas" à "elle n'aurait pas pu publier si elle n'était AUCUNEMENT douée".

    Eh bien ma chère Laurence, vous dont le nombre de fautes d'orthographe semble garant de votre jeune âge et de ces nombreuses choses qui, ce faisant, vous sont encore à apprendre, laissez-moi vous contredire sur ces deux points.

    D'abord, OUI, les goûts littéraires se discutent, et la preuve en est justement ce forum, qui s'intitule "vos commentaires sur mes lectures". Du reste, si nous étudions la littérature, c'est sans doute que nous croyons qu'il y a là un brin d'objectivité, et que les livres ne s'équivalent pas tous.

    Quant à la publication, on sait aujourd'hui qu'elle n'a absolument rien à voir avec le talent : les éditions à compte d'auteur abondent, et on n'a qu'à remplir un petit formulaire avec un chèque pas si élevé (disons au coût des ambitions de chacun) pour que l'affaire soit réglée. Il y a aussi des âmes charitables qui, encore amères de n'avoir jamais pu se faire publier avant d'avoir 50 ans et un bon compte en banque, créent des collections comme "Jeunes Auteurs"... Ah, sans compter ceux, non-avoués mais soupçonnés, qui doivent publier les pires insipidités comme faire-valoir de leur propre oeuvre.

    Du reste, l'écriture n'est pas qu'une question de talent, encore faut-il que l'auteur ait des idées (nouvelles, ça va de soi) et qu'il soit prêt à mettre beaucoup de temps et de travail à l'écriture de son roman. Je crois que, globalement, ce qui est reproché ici à votre amie, c'est justement le manque d'investissement de sa part dans une tâche qui devrait être magistrale.

    Dommage que la critique, envers les milieux de la "fausse édition" (permettez-moi le terme, mais c'est celui qui exprime le mieux ma pensée) soit toujours accusée de pas-finisme et d'hyperjalousation plutôt que d'être prise de façon constructive...

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  23. (C., j'ai pris la liberté d'effacer le double de ton commentaire.)

    Bon, plus ça change, plus c'est pareil.

    Laurence: Tout d'abord bonjour :). Vous avez aimé le roman de JAB, c'est bien votre droit. Cependant, je trouve que votre argumentation est un peu pauvre quant à la raison pour laquelle nous ne devrions pas dire que nous n'avons pas aimé cette oeuvre: vous soutenez que les goûts littéraires ne se discutent pas en exposant les vôtres. Soyez conséquente.

    Pour ce qui est d'aimer son style... Avant de tenir compte des qualités littéraire d'une oeuvre (ce qui est, je vous l'accorde, en bonne partie subjectif), à la base, il y a des règles de *grammaire* qui, elles, sont objectives. Quel est le sérieux d'un auteur qui mélange ses participes passés et ses infinitifs? Une coquille, je veux bien, mais si vous me permettez la comparaison, le roman de JAB est plutôt une vaste plage, un océan d'erreurs orthographiques et, bien pire, syntaxiques et lexicales. Nous n'en sommes même pas à la construction d'une intrigue ou d'un personnage, mais simplement à l'élaboration d'une phrase, sujet-verbe-complément. Si les fondations sont minées, comment un édifice peut-il tenir debout?

    C.: Tout d'abord, une rectification: on critique un livre, pas un auteur. Il faut bien garder ça en tête, sinon il y a dérapage, le sang gicle de partout et, première chose que je sais, c'est que je suis mortellement jaloux de tout ce qui bouge sur Terre. Alors, hein. (Je blague, bien sûr). N'empêche, attention, c'est déjà difficile de se faire critiquer un roman...

    Mais sinon, C., tu résumes bien ma pensée, il y a malheureusement de la mauvaise édition qui publie des romans qui n'auraient pas dû l'être. La Philosophie V. aurait eu besoin de beaucoup plus de travail avant d'atteindre un niveau de qualité suffisant pour être publié. J'espère que l'auteur saura traquer ses faiblesses et les corriger, ou que quelqu'un de son entourage saura lui pointer ses erreurs. Cependant, à en lire le dossier de presse du premier tome de sa saga, j'en doute: elle serait co-éditrice de Périclès depuis mai 2007? Entre ça et de l'auto-publication, la ligne est mince...

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  24. Pour ce qui est de la différence entre un mauvais auteur et un mauvais roman, j'avoue avoir du mal avec ça, tant dans la réception de la critique que dans sa formulation. Je ne parle pas d'une mauvaise "personne", peut-être qu'elle jungle merveilleusement ou qu'elle sait garder sa respiration sous l'eau pendant 4 min. 13, ce qui est admirable, mais si un roman est mal écrit, c'est que quelqu'un l'a mal écrit.

    Oui oui, je sais, la notion de tact... Mais bon, faut bien leur laisser de la job, à ces pauvres directeurs littéraires ! ;)

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  25. Mais un bon auteur peu écrire un mauvais roman... il faut donc parler de mauvais roman, pas de mauvais auteur... (ok, sauf si l'auteur n'a écrit que de mauvaises choses... ;) )

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  26. euh... et un auteur, bon ou mauvais, peut faire des fautes s'il tape trop vite (voir mon message précédent...)

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  27. Bien d'accord, Mathieu. Mais faire des fautes en laissant un commentaire sur un blog (levez un tentacule ceux à qui ce n'est jamais arrivé), c'est comme pas la même chose que de publier un livre bourré de coquilles...

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  28. ou un livre qui met en garde contre les spincters de mouche... (je sais pas si vous l'avez lu, ça s'appelle La Philo Vampirique...

    ;0)

    Petite question: quelqu'un ici a lu des livres publiés chez Nuit d'avril?

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  29. Ailleurs sur ce blog, quelqu'un avait déjà dit lire Dreamworld de Sire Cédric, donc probablement, oui. Mais personnellement, je n'ai jamais vu de livres de cette maison d'édition en librairie, à Montréal. Peut-être n'ai-je pas assez regardé, par contre. Pourquoi demandes-tu ?

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  30. Pour les livres de Sire Cédric, je les ai commandé via Internet, mais certaines librairie agrée et indépendantes peuvent vous les commander tout comme les autres titres de Nuit d'Avril!

    Et oui j'ai lu la Philo Vampirique, mais j'ai bien aimé! J'ai vu plutôt un introduction à une suite et je n'ai pas remarqué tant de coquilles que cela! J'ai bien aimé le narrateur du type "Lestat" avec son côté machiavélique et en même temps bonasse désespéré. Je suis peut-être fou de penser que c'est un bon livre, mais vous pourriez livrer des commentaires constructifs plutôt que déconstructif.

    Ce que je pense du livre: Bien sûr qu'il y a place à l'amélioration, mais je crois que c'est un bon livre malgré les petites difficultés littéraire. Si on lit bien le dossier de presse de JAB (disponible sur son site officiel), elle a commencé l'écriture à 16 ans! Qui n'a pas écrit de vrai bon texte à 16 ans? Je veux dire qu'on a tous des textes de jeunesses qui trainent et qui nous suivent! Mais le juger aussi sévèrement? Je ne crois pas! J'aimerais savoir ce qui vous tombent tant sur les nerfs hormis la qualité grammaticale d'une jeune adulte ayant peut-être des difficultés de lectures, publiant dans une petite maison d'éditions et dont l'histoire à mon avis est bonne et mérite une suite!

    Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire,

    Sylvie Poirier, Montréal

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  31. Bonjour Sylvie,

    Je vais commencer par répondre à votre dernière question, à savoir ce qui m'a énervé dans ce roman. Outre les fautes (que vous n'avez peut-être pas remarquées), j'ai trouvé que les personnages, beaucoup trop nombreux, manquaient singulièrement de profondeurs, surtout les secondaires (le personnage principal avait une certaine saveur, je vous l'accorde). Les premiers chapitres répètent ad naseam la même scène: "Et ils invitèrent un paquet de nobles qu'ils trucidèrent joyeusement." La narration est confuse et alourdie par de trop nombreuses répétitions. L'intrigue erre souvent un peu partout entre les événements importants du livre. Les concepts qui avaient un certain potentiel sont traités à vitesse grand V (les genre d'elfes-vampires), sans profondeur. Ce ne sont que quelques points lancés comme ça, mais j'espère un peu plus constructif/argumenté dans mes propos.

    Ensuite, si je comprends bien votre point, nous devrions être indulgents, puisqu'il s'agit d'un premier roman publié, dont l'écriture a été commencée à un âge particulièrement précoce. Même s'il s'agit effectivement d'un admirable exemple de courage et de persévérance de la part de JAB, je ne suis pas d'accord avec vous, pour la simple raison que le roman est *publié* : en librairie, il est sur le même rayon que l'autre livre écrit par un écrivain sérieux qui fait affaire avec un éditeur professionnel. C'est pour ça que c'est très difficile de percer dans le monde de la littérature: il faut rivaliser dès le début avec les auteurs les plus expérimentés. Il se publie déjà tellement de livres... Rares sont les lecteurs qui ont votre indulgence. De plus, la plupart sont particulièrement rancuniers.

    Oui, bien sûr, nous avons tous des textes de jeunesses qui nous permettent de voir à quel point nous avons progressé (et qui ont marqués une étape nécessaire dans notre cheminement d'auteur), mais justement, ces textes de jeunesses, méritent-ils vraiment d'être publiés? Je crois que la réponse est non. En fait, c'est pour ça que les fanzines et revues semi-pro, comme Brins d'éternité, Nocturne, Clair\Obscur, Katapulpe, Horrifique (pour ne nommer que ceux du Québec en littératures de genre) existent, pour permettre aux auteurs débutants d'entrer dans le milieu, de se faire les dents, quoi. En tant qu'éditeur, quand je reçois un texte que je ne juge pas apte a être publié (et ça arrive relativement souvent), LÀ j'essaie d'être le plus constructif possible, d'expliquer à l'auteur ce qui, selon moi, ne fonctionne pas dans son texte, et, peut-être, comment il pourrait le modifier pour l'améliorer. Mais quand je lis un roman déjà publié, le mal est fait, pour ainsi dire: le processus d'écriture est déjà terminé. Il y a encore place à amélioration pour l'auteur, évidemment, mais s'il a été satisfait par sa première oeuvre et qu'il a trouvé quelqu'un pour éditer ça, peut-on sincèrement s'attendre à ce qu'il trouve l'énergie, le courage et la lucidité nécessaire pour retravailler son écriture? Un auteur ne se bonifie pas spontanément parce qu'il écrit constamment: il faut une bonne dose d'auto-critique, d'introspection et d'humilité pour progresser.

    J'ai tendance à être agressif avec ce genre de roman, souvent plus ou moins auto-publiés, parce que je décode dans l'attitude de l'auteur une rare arrogance: "Vous ne reconnaissez pas mon génie, je ne changerai pas une seule virgule de mon Oeuvre...". Peut-être, finalement, n'est qu'une grande naïveté et une incompréhension profonde du monde littéraire (de la nécessité, notamment, d'une direction littéraire solide et compétente, ce que LPV n'a malheureusement pas bénéficié).

    Ouf. Voilà, c'est ma position. Vous remarquerez qu'elle ne s'applique pas qu'au livre de JAB, mais que je parle souvent en général.

    Et merci pour l'info sur les éditions Nuit d'Avril :)

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  32. Curiosité dans un même ordre d'idée: est-ce que l'un de vous a essayé de lire "L'escouades des initiés" de François Bellavance? (J'ai failli écrire "Dominic Bellavance", lapsus...) chez Michel Brûlé? Cela faisait un bout de temps que je voyais la grosse pub dans le métro "Montréal, 2125..." et comme je patauge dans ma propre histoire du futur je suis allé l'emprunter à la bibliothèque et... hum... Je suis pas capable de passer à travers les trois premiers chapitre.

    Ça me fait tellement penser aux commentaires écrits ici. Et ça m'a montré et rappelé qu'imaginer des histoires de SF ou FA ou autres est une chose, mais que les raconter nécessite de sortir de son domaine pour aller chercher quelques trucs chez les littéraires pour savoir comment raconter l'histoire -- comme dans un atelier d'écriture.

    Quelqu'un l'a lu ici?

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  33. Je l'ai lu. Côté écriture je trouvais ça bien (pas incroyable, mais rien à redire, genre). Côté construction d'intrigue ça m'avait semblé correct, mais il y avait beaucoup trop de revirements spectaculaires (le-perso-que-tous-croyaient-mort, mais-que-finalement-surprise) et de coïncidences incroyables à mon goût. Pour la construction du futur, c'est loin, mais il me semble que j'avais trouvé ça un peu générique, que ça manquait de profondeur (ou d'originalité). J'ai rapidement considéré ça comme une petite lecture légère (ça a quelque chose du pulp), et j'ai passé à travers sans grande douleur. Pas indigeste, mais oubliable (sans vouloir être méchant: le fait est que j'ai effectivement oublié de grosses parties du roman)

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  34. Bonjour. J'ai pris le temps de lire les commentaires que vous avez écrit. Je peux vous demander pour qui vous vous prenez? Non mais sans blagues, vous êtes qui pour dire qu'est ce qui doit être publié. Le livre de Josy-Anne Brousseau était excellent selon moi. Livre facile à lire, personnages simple a cerner et un bon rythme fotn de ce livre un plaisir a lire. Ok il ya beaucoup de scènes de sexe et de tortures, mais ils sont en liens avec l'histoire. En passant messieux ou mesdames bref ceux qui liront mon commentaire. j'aimerais bien vous voir écrire un livre moi. Je vous parie que vous seres a peine capable d'écrire une page tellement c'est dur. Vous me faîtes pitié

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  35. Merci de l'intérêt que vous portez aux misérables larves prétentieuses et hautaines que nous sommes, j'apprécie :)

    Et pour répondre à votre question, à savoir qui je suis pour juger un livre (et en conclure que le livre n'aurait pas du être publié, pour le bien de l'auteur et de l'éditeur): un simple lecteur doué d'une certaine dose d'esprit critique. Et oui, c'est tout ce que ça prend. Pourquoi l'éditeur de Périclès aurait plus de jugement que n'importe qui connaissant et s'intéressant à la littérature? Pourtant, lui il a pris la décision de publier le livre (il *aurait pu* le refuser), et vous ne vous en effarouchez pas pour autant. Si on suit votre argument jusqu'au bout, personne ne devrait avoir le droit de décider si un texte est publiable ou non, puisque ces pauvres petits auteurs ont tellement ramés fort pour écrire, ils méritent bien de se faire publier... Soyez réaliste. Vous semblez idéaliser au plus haut point le processus éditorial: c'est justement ça, la job d'un éditeur/directeur littéraire, de porter un *jugement* sur un texte. À mon avis, le jugement qui a été porté sur LPV par l'éditeur de Périclès n'est ni objectif, ni professionnel.

    N'importe qui peut écrire un roman. Ce n'est pas si compliqué, contrairement à ce que vous pouvez penser, il suffit d'aligner des phrases qui racontent une histoire. Mais écrire un *bon* roman, là, je vous l'accorde, c'est extrêmement difficile. Encore faut-il discerner quelles formes peut prendre un bon roman...

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  36. Pourquoi critiquer un si bon livre ? Pourtant, J'ai adoré ce roman rempli atrocement de perversion et de désirs. Il est vrai que les personnages sont bien décrits et ils sont faciles à comprendre. Il ne requiert pas prendre ces personnages pour des aliénés car ils subsistent en belle symphonie avec l'histoire dans laquelle ils se retrouvent, même avec la présence de scènes obscènes, je ne vois aucun problème avec ça, c'est un livre pour les adultes, même si le langage est trop simplifié à votre goût. Il y a aussi les lieux qui sont clairement décrits, faciles à visualisés. Les dates et les évènements historiques se tiennent, les époques sont claires et nettes. J'ai adoré les comportements des personnages, leur philosophie, leur manière de se distinguer des autres, ils ont tous un tempérament attachant qui nous accrochent à suivre le cours de l'histoire. Les personnalités des personnages se diversifient donnant à chacun des héros nous charmant de leurs caractéristiques. La philosophie vampirique reste et demeura un bon roman dans lequel on peut se trouver un petit côté caché de notre personnalité que nous ne connaissions pas.

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  37. jai récemment terminer le livre, la phislosphie vampirique de josie-anne brousserau, je trouve excelent la maniere qu'elle nous interprete la facon de se prendre pour une créature de la nuit, avec ce livre, on oublie le cinéma, on oublie les vieux trucs dépassé, ce livre nous raconte comment les vampires pourraient éventuellement exister réellement parmi nous aujourd'hui, je lui laisse une tres bonne note, et jai déja ate de lire le 2e tome

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  38. "La philosophie vampirique reste et demeur[er]a un bon roman dans lequel on peut se trouver un petit côté caché de notre personnalité que nous ne connaissions pas."

    Tiens, tiens, à la manière du Secret et de La Prophétie des Andes, youpi ! Si la littérature n'existait pas, je me demande bien combien j'aurais dû payer en psychanalyse, hun !

    Pourquoi j'ai tendance à m'emporter en lisant ce genre de messages ? Vous savez qu'il existe un métier que l'on appelle "critique" ? Pourquoi l'a-t-on créé, d'après vous ? Parce qu'on voulait entendre des minous-minous-gentils au sujet d'auteurs débutants à la syntaxe déficiente ? Non : c'est simplement une façon de faire le tri entre ce qui vaut la peine d'être lu, et ce qui ne la vaut pas. Si, pour vous, un bon roman est un roman simple et que vous avez aimé celui de JAB, tant mieux, vous avez droit à votre opinion, mais l'auteur de ce blog a aussi droit à la sienne.

    Par ailleurs, Guillaume n'a pas réagi, mais je me sens insultée pour lui du commentaire voulant qu'il ne pourrait pas écrire une page... Je crois qu'il a au contraire su démontrer, par de nombreuses nouvelles publiées, qu'il détenait un certain talent, derrière lequel je sais qu'il y a aussi beaucoup de travail. D'ailleurs, c'est probablement en grande partie la critique, bonne ou mauvaise, mais dans laquelle qu'il a su retenir les points constructifs, qui l'a aidé à développer et améliorer son style... Parce que non, contrairement à ce que vous semblez dire, une critique constructive ne veut pas dire critique gentille, loin de là. C'en est seulement une qui sait relever les points positifs et ceux qui le sont moins.

    En terminant, je ne sais pas du tout pourquoi ceux qui défendent le roman de JAB reprennent comme argument la "non-gratuité" des scènes de sexe et de torture, puisque aucun des commentaires de ses détracteurs n'en parlait... Je ne crois pas que le puritanisme fasse partie des contraintes de lecture de quiconque ici.

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  39. Lady_Drake : Pourquoi critiquer... Critiquer n'est pas nécessairement mauvais, il peut y avoir de bonnes et de mauvaises critiques. Je vous accorde qu'il aurait peut-être été préférable de taire mes impressions sur ce livre, de le laisser dans l'ombre et l'indifférence. En fait, j'imagine que vous sous-entendez pourquoi donner une mauvaise critique à LPV... J'ai déjà suffisamment argumenté mon point.

    C. : Merci, vraiment.

    Fan générique de JAB : Même si tout l'entourage de l'auteur de LPV se réunit pour marteler leur appréciation bovine et extatique de l'oeuvre de leur amie/membre de leur famille, ça ne changera rien. Vous pouvez bien signer une pétition si ça vous chante, ça n'améliorera pas la qualité de l'oeuvre en question. Si vous voulez vraiment soutenir JAB, aidez la dans la rédaction de son prochain livre. C'est constructif, ça.

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  40. Bonjour Guillaume,

    J'aimerais émettre quelques petits points...

    1- tu devrais lire le blog de Josy-Anne Brousseau sur espace.canoe.ca, car elle y parle de la correction un peu plus judicieuse et dont les personnes ressources pour la correction sont plus disponnible!

    2- Je n'apprécie pas, et je suis certainement pas la seule que tu juges les éditions Périclès où tu dis et je te cite :"À mon avis, le jugement qui a été porté sur LPV par l'éditeur de Périclès n'est ni objectif, ni professionnel." ça paraît presque diffamatoire pour la maison d'éditions!

    3- J'aimerais spécifier que l'éditeur principal a été publié en France pour son livre: Pour une révolution de la vie sociale (J'ai fait mes recherches)

    4- Je crois que Josy-Anne Brousseau est capable de voir que tu essaies d'être constructif, mais parfois tu sembles arrogant dans tes commentaires!

    5- Pour tout le monde! Dans un livre il y a des points négatifs et des points positifs, on ne peut pas plaire à tout le monde, le style non plus! Mais tes premiers commentaires Guillaume, C. Majuscule et M (Mathieu Fortin) ne semblent pas très professionelle, j'ai dû émettre un commentaire pour vous faire réaliser que Oui il avait peut-être un peu plus de commentaire constructifs à faire plutôt que de le démolir complètement. Je trouve que les critiques littéraires donnent souvent des points très négatifs de l'oeuvre plutôt que de faire des commentaire constructifs, qui peuvent plaire ou non à tous et à chacun.

    6- Bravo C. Majuscule et Guillaume qui ont conclus avec une belle note disant (navré pour la vulgarisation): Chacun à le droit à son genre littéraire et aimé ou non un livre simple! Je vais me répèter (du moins je crois) qu'un livre peut ne pas être complet si une suite s'ensuit...

    7-Pour Sire Cédric, si vous n'avez pas aimé Josy-Anne Brousseau, il est probable que vous n'aimez pas, j'aime mieux vous mettre en garde immédiatement plutôt que de dépenser entre 24 et 29 dollars pour un livre!

    Et voilà, j'espère que ce sera tout... pas de calamité... ni de mélodrame, je pense que tout le monde peut tourner la page, mais vous devriez rester constructifs plutôt que déconstructifs!

    Merci d'avoir pris le temps de me lire encore une fois,

    Sylvie Poirier, Montréal

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  41. Pourquoi critiquer?

    Pour ne pas s'enliser dans la médiocrité. Pour éviter le nivellement par le bas. Pour promouvoir les efforts et l'amélioration. Pour éviter la tendance qui veut que le livre ne devienne qu'une crotte sans valeur. Pour garder l'excellence en littérature, parce qu'on le vaut bien. Parce que tant qu'à faire quelque chose, autant bien le faire. Parce que si on tient à la qualité de notre langue, on y fait attention.

    Parce que comme l'a dit Guillame, écrire c'est une chose, bien écrire en est une autre. Et même quand le talent (et la langue etc.)est là, vient un moment où l'auteur n'a plus le recul nécessaire sur son texte et c'est là qu'embarque le travail de direction littéraire qui est essentiel, puis la révision linguistique, qui l'est tout autant.

    Parce que pour les écrits de jeunesse avec du potentiel, il reste toujours la publication sur Internet, ce qui permet à l'auteur d'être connu et de recevoir des commentaires constructifs sur son texte. Et ça sauve des arbres en plus.

    Et je ne rappelle pas les fanzines, Guillaume a été clair là-dessus.

    Parce que être auteur, ça prend beaucoup de travail et de retravail et une sacrée dose d'humilité aussi.

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  42. Diffamatoires?

    Alors là je suis morte de rire.

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  43. Sylvie Poirier de Montréal, je m'excuse, mais je ne comprends pas du tout le premier point que vous avez émis.

    Désolée pour mon étroitesse d'esprit.

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  44. S@hée: Tu ne trouves pas que c'est comme s'il supposait que JAB avait couché avec son éditeur? Je vois cela dans ce sens là! Si vous saviez... Elle est lesbienne...

    Sylvie Poirier, Montréal

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  45. Non, pas du tout. Tu vas chercher ça très loin Sylvie. Étrange...

    J'ai suivi ton conseil, je suis allée voir le blog de l'auteure du livre que je n'ai pas lu. Elle se présente notamment comme éditrice...

    En passant, l'orientation sexuelle de l'auteure est bien loin de nos préoccupations !?!

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  46. Chers/chères amateur(e)s de JAB,

    Je peux expliciter mon appréciation de LPV pour vous, même si j'ai l'impression, à la lecture de vos commentaires, que de comprendre mon point de vue ne vous intéresse pas vraiment. J'espère me tromper et c'est pour ça que je vous livrerai quelques impressions.

    Ce qui me dérange le plus dans LPV, c'est qu'il apparaît évident, dès le premier contact avec le livre (pour quelqu'un qui a beaucoup lu et qui travaille dans le monde de l'édition) qu'il n'y a pas eu de direction littéraire sur ce texte. En effet, les phrases sont confuses et ne cernent pas bien les concepts qu'elles tentent de présenter, la syntaxe est au mieux boiteuse et, bien honnêtement, un "avertissement" aussi prétentieux que celui qui figure au début du livre devrait au moins être fait avec un minimum de style. Un lecteur d'expérience reconnaîtra plusieurs lacunes dans la façon dont les informations sont présentées: comme se fait-il que l'éditeur n'ait pas vu ces erreurs pourtant pas si difficiles à discerner? C'est ce qui me fait penser que l'éditeur n'est pas professionnel: il n'a pas fait le travail de base que doit faire un éditeur. Au lieu de vous indigner et de crier à la diffamation, vous devriez plutôt comprendre que l'éditeur DOIT faire un travail éditorial: c'est à ça qu'il sert! L'éditeur doit faire un choix dans les manuscrits qu'il croit publiable et ensuite s'assurer qu'ils atteignent une certaine qualité à partir du texte de base de l'auteur. Ici, pour ce roman, il manque cette partie de travail. Avec une bonne direction littéraire et la volonté de retravailler son texte, JAB pourrait, je pense, arriver, comme plusieurs autres auteurs, à livrer une meilleure oeuvre (je suis bien prêt à lui envoyer ma copie de LPV annoté si ça peut l'aider. Ça me ferait même plaisir).

    Et finalement, pour ce qui est de "c'est difficile d'écrire une page, bla bla bla..." Très très drôle. Comme l'a dit G, c'est facile d'écrire. C'est de bien écrire qui est difficile. Guillaume a publié quelques très bonnes nouvelles, et, c'est pas pour faire chier, mais j'ai remporté la mention du jury d'un concours (avec soumissions anonymes) et j'ai été finaliste 2 fois aux prix Aurora et une fois aux prix Pépin. J'pense que chu capab d'ékrire o moins un ti peu.

    Ah, et y'a pas de lien entre être capable d'écrire et le travail de critique. J'ai le droit de critique une oeuvre si je ne l'ai pas aimé, et je ne suis pas obligé d'émettre des commentaires constructifs. J'ai le droit de dire que je n'ai pas aimé, j'ai le droit de dire que j'ai trouvé ça nul, pourri, excellent, incroyable ou superbe. C'est mon droit en tant que lecteur: celui d'utiliser mon jugement quand je lis. Ce n'est pas une question de goûts non plus: c'est le fait qu'on s'attend à un minimum quand on achète un livre en librairie et que le minimum, dans ce cas si, est malheureusement très minimum.

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  47. Ah la la, que de débordements dans ces commentaires :)
    Chère Josy-Anne Brousseau (c'est à elle que je m'adresse, pas à ses copines et autres Anonymus), je pense que les commentaires présentés ici, ne sont pas négatifs, bien au contraire. Prends ton temps pour les lire et retire en ce qui te permettra d'améliorer ton écriture.
    Il n'est pas facile de recevoir des commentaires, ça fait mal. Toute personne a des choses à apprendre, sur elle-même, sur les autres. Ils est bon d'avoir des amis derrière nous, qui nous encouragent et nous soutiennent, mais malheureusement, ce ne sont pas les meilleurs personnes pour nous donner un point de vu objectif de ce que l'on fait. Faut savoir prendre un peu de distance quand c'est le moment.
    Chers amis de Josy-Anne, laissez lui la chance de grandir un peu.
    Et vous, critiques, correcteurs, écrivains et amis toujours aussi intransigeants envers les nouveaux auteurs mal publiés, si vous voulez vraiment aider la jeune, pointez lui directement ses erreurs. Si elle est assez intelligente, elle saura écouter vos conseils.
    Mes commentaires maintenant. Je n'ai lu qu'une partie, mais malheureusement je ne pourrais pas le terminer, manque de temps, manque de courage.
    Ce qui m'a froissé à la lecture des premiers chapitres, ce sont tous ces avertissements lancés par LE vampire. Je n'aime pas ton personnage, il est bien trop pompeux. Qui aime se faire servir des "sans vous donner un cours de...", "Je possède un vocabulaire exceptionnellement...", "Retenez bien ses noms", "Tout ce que vous lirez n'est que pure vérité", "Je vous prierais de vous méfier"... Le personnage n'a pas à convaincre le lecteur de sa crédibilité, c'est à l'auteur de rendre crédible son personnage. Ceci ne se fait pas à tous les paragraphes du premier chapitre. Il doit établir sa crédibilité, peu à peu, tout au long du roman.
    Il ne faut jamais douter de l'intelligence et de l'esprit critique de tes lecteurs. En lui livrant un personnage aussi prétentieux, qui dit-il possède la vérité vrai, tu sous-estime la possibilité à ton lecteur d'en juger par lui-même.
    Dès le début de ton roman, tu mets ton lecteur à dos. Je m'arrête là, la première faiblesse que j'ai perçu, car je n'ai pas le temps de faire le boulot d'un Directeur.
    Bonne chance pour le prix Jacques Brossard, j'espère que tu sauras trouver la force d'améliorer ton écriture pour le mériter. Ce n'est pas pour te décourager, mais ton livre fait partis des 30 autres qui sont en nomination, dont certains d'entre eux ont des années d'expérience derrière eux.

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  48. Sans relancer le débat, j'aimerais souligner que, comme le fait remarquer S@hée, l'orientation sexuelle de JAB n'a ni guidé ma lecture (je l'ignorais alors) et ne change rien de l'opinion que me suis forgé du roman: ça n'a tout simplement aucun, mais absolument aucun rapport.

    Cela dit, je suis train de lire "Là-haut sur la colline" de Claude Bolduc, et je trouve ça fort sympathique. Mon prochain billet portera probablement sur un aspect du livre dont personne, à ma connaissance, n'a encore parlé. (Gna).

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  49. Évidemment, qu'est-ce qu'on a à foutre de son orientation sexuelle. pff! lolol
    Je n'ai pas lu le dernier roman de Claude, mais je m'attends à ce qu'il soit l'un des meilleurs roman de l'année. La barre est haute :)
    Moi de mon côté, je m'intéresse de moins en moins aux nouveautés. Ces temps ci c'est les nouvelles des années 80 et 90 qui attirent mon intérêt. La mise en ligne du baladodiffuseur n'est pas étrangère. La première nouvelle, Impressions de Thaï Deng de Jean-Pierre April est prévue pour le début mai :).
    Je viens de terminer le recueil _Corps-machines et rêves d'anges_ d'Alain Bergeron, publié en 97 chez Vents d'Ouest et réédité l'année passée aux Moutons Électriques en France.
    Une belle écriture, riche, imagination surprenante.
    Je redécouvre les auteurs un à la fois. J'en ai assez des petits nouveaux qui s'imaginent réinventer le genre :p

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  50. Hier j'ai lu la BD "Le dessin" de Marc-Antoine Mathieu. Franchement excellent. Ce livre ne s'inscrit pas dans sa série principale aux relents kafka-esque (Julius Corentin Acquefacques, priosnnier des rêves).

    En fait, plutôt que d'y voir du Kafka, je serais tenté d'y déceler une influence borgésienne : un peintre trouve un dessin en apparence simple (il représente l'appartement d'un de ses amis récemment décédé), mais en réalité aussi complexe qu'un univers. En effet, le trait est tellement fin qu'il est possible, à la loupe, puis au microscope, de déceler toujours plus de détails...

    À lire!

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  51. Je lis aussi du vieux stock présentement: des Fleuve Noir Angoisse. Disons que l'écriture est très différente de ce que je lis habituellement: plus vive, moins dans les longues descriptions d'ambiances, plus directe. j'aime ça.

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  52. Cool :)

    Je ne connais pas vraiment cette collection... Aurais-tu quelques titres à recommander, si j'en trouve en librairie de livres usagés?

    Pour ma part, je lis le premier tome de la saga "Mission Terre" de L. Ron Hubbard (ouais, le fondateur de l'église de scientologie, qui est aussi responsable du roman derrière Battlefield Earth, qui n'est pas, à ce que je sache, dans la continuité de Mission Terre). C'est assez drôle, très satirique, pratiquement caricatural. J'aime bien le fait que l'histoire soit racontée du point de vue du méchant, Soltan Gris, qui tente (et échoue) constamment de contrecarrer le gentil, Jettero Heller. Clairement pas mon roman de Sf préféré, mais une bonne lecture. Je ne sais pas si les dix tomes de la série sont tous du même calibre, par contre.

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  53. Pour moi, Mission Terre a été un des premiers contacts avec ce genre de SF. Je crois que quand ça a été écrit, c'était déjà très "dépassé", si on considère ça comme de la SF sérieuse, mais pour moi, c'est surtout de la SF satyrique et comique. J'ai adoré, mais mon esprit adolescent était probablement très impressionné par les passes de cul des tomes subséquents.

    J'avais adoré aussi Terre champ de bataille. Le fait que le gars est fondé la dianétique ne change rien au fait qu'il m'a procuré un bon divertissement.

    Dans les Angoisses, j'ai lu Un froid mortel, d'Alphonse Brutsche (JP Andrevon, je crois), et je suis en train de lire "Le Justicier" d'Agnès Laurent. J'ai ramassé ça chez mes parents, dans une vieille caisse.

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  54. Merci pour les titres :)

    Pour Terre champ de bataille, je ne connais ça que par le film qui en a été tiré, et qui n'a rien de fort engageant, à mon sens.

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  55. Tu ne dois absolument pas te fier au film pour évaluer le livre. Bien sûr, avec mon oeil de lecteur expérimenté, j'aimerais probablement moins ça, mais dans le temps, j'avais adoré cette terre post invasion extra terrestre et ces extra-terrestres cruels et cupides.

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  56. Alors, S@hée me demandait ce que j'avais pensé de L'art du roman de Kundera.

    J'ai bien aimé. Je ne suis pas très à l'aise avec le fait de critiquer des essais, et celui-ci plus en particulier, puisqu'il y est amplement question des romans de l'auteur, que je n'ai pas lus, alors...

    N'empêche, et même si MK semble beaucoup s'aimer, il y a des bonnes réflexions sur la nature et le rôle du roman. Cela dit, ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec l'auteur sur toute la ligne, mais c'est intéressant de voir divers points de vue sur la question de la littérature.

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  57. Tu n'as jamais lu Kundera??

    Un manque à combler...

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  58. Je me demandais pourquoi la vanité de Kundera t'avait tant frappé, alors que personnellement je l'avais surtout perçue comme une forme d'humour... Mais j'avais pas réalisé que ses romans manquaient à ta culture ! (honte à toi) Et je crois que ça peut expliquer, en fait... Kundera a une plume assez particulière, et il "se" met souvent en scène dans ses romans (des persos qui s'appellent Milan Kundera ou Milanku, enfin...). L'art du roman participe un peu de la même esthétique, je crois... Mais bon, faudra que tu lises ça ! On lira l'insoutenable légèreté ensemble si tu veux : c'est à peu près le seul qu'il me reste à lire ! (et son plus connu, ouais... honte à moi aussi!)

    Sahé, une recommandation particulière, pour G. ?

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  59. L'insoutenable est un incontournable évidemment... je vous suggère aussi de voir le film ensuite, ne serait-ce que pour voir la reconstruction de l'histoire en scénario, pour qui s'intéresse à ce genre de truc, c'est vraiment bon.

    Je ne suis pas une spécialiste, mais je conseillerais à notre ami "Risibles amours", un recueil de nouvelles que j'ai beaucoup aimé.

    Pour ce qui est de la vanité, ne le sommes-nous pas tous, qui ptétendons à l'écriture? Et la mise en scène de l'auteur-personnage (on ne parle pas ici d'auto-fiction) est une mode, un style que Kundera n'est pas le seul à utiliser.

    Paul Auster aussi non? Ça fait longtemps que je l'ai lu, je peux me tromper... (je n'ai même rien de lui dans ma biblio, sacrilège! :-p).

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  60. Paul Auster a fait dans l'autofiction carrée avec l'Invention de la solitude, mais il me semble qu'il y avait aussi un personnage qui s'appelait Paul Auster dans un des romans de la trilogie new yorkaise, c'est assez vague, dans mon esprit. Dans les deux cas, Auster et Kundera sont assez forts sur les "autointertextualités"... C'est comme une récompense pour ceux qui se tapent leur oeuvre complète ! ^-^ (mais que mon amnésie chronique m'empêche de savourer, bouhou)

    Risibles amours, merci d'en parler ! Un autre que j'ai pas lu et qu'on m'a fortement suggéré...

    (Au fait, pensez-vous que la famille et les amis de Milan Kundera vont venir le défendre contre le vilain commentaire de G. ?)

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  61. C'est bien ça, on retrouvait un Paul Auster dans un des livres de la trilogie NY. Mais ce ne sont pas les seuls à pratiquer ce genre de truc.

    Risibles amours, je vous l'envoie en échange de L'Art du roman si ça vous tente.

    ET pour ta dernière question, je ne crois pas que personne ne se dresse pour défendre Kundera... la qualité se défend seule.

    (Méchante, moi? Non!!)

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  62. S@hée : mais si, j'ai lu Kundera, avec L'Art du Roman ! (Est-ce que tu me lis, coudonc ;) ?)

    Et ce n'est pas le fait qu'il se mette dans ses romans qui m'indispose : Auster le fait (le passage est génial, dans la trilogie NY), Gombrowicz aussi, dans le 3/4 de ses romans, et c'est incroyable.

    C'est plus dans le ton, un petit quelque chose qui m'énerve légèrement, je sais pas. En tout cas ;)

    Pour ce qui est de l'échange de RA contre L'AdR, ce dernier est à madame Majuscule, c'est donc elle, ici, qui mettra les points sur les i ;)

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  63. Échange temporaire bien sûr. Quand même.

    L'art du roman est de Kundera? Je n'avais pas fait le lien... ;)

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  64. Comme il ne me reste que deux mois à "travailler" (entendre ici à avoir des rabais, parce que je ne travaille pas pendant l'été) chez COOP UQAM, je vais essayer de relever mon défi de départ, qui était de passer toutes mes payes en livres. Il y aussi que je suis obsédée par le fait d'avoir tout ce que j'ai lu dans ma bibliothèque, pour ces rares fois où il faut ABSOLUMENT que je relise un passage ou retrouve une citation. Moralité : je vais acheter Risibles amours. Si tu veux que je te prête l'art du roman, par contre, pas de problème !
    carmelie.jacob@gmail.com

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  65. Avez-Vous lu Protocole d'Alain Trudeau aux éditions La caboche? ça vient de sortir il y a un mois! Je l'ai trouvé dans une librairie à Valleyfield, ça semble bon!

    J

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  66. Si c'était dans une librairie de Valleyfield, c'est sûrement bon ! ;)

    Mais, moi, pas lu. C'est quoi ?

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  67. Je suis curieux de savoir c'est quoi, moi aussi... Reviens, Anonyme J !!!

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